Évae observa la situation avec détachement. Néanmoins, elle allait demander à HK de ne plus "interroger" le prisonnier de cette façon. Pas par principes républicains, elle n'était pas terriblement attachée à la république ou même aux jedis. Cétait à la Force qu'elle était attachée. Non, la raison de son opposition à la torture était bien plus simple : ce n'était pas fiable. La victime dirait tout ce qu'on désirait savoir, quitte à inventer. De plus, cela n'aidait qu'à donner une mauvaise réputation du camp employant la torture. Il y avait des moyens plus subtils et plus efficaces.
En bref, elle désapprouvait fermement les actes du robot assassin.

Maître Syrah ayant donné ses consignes, Évae ne réfléchit pas plus loin. Mais avant de se mettre au "service" de l'Ithorien, elle glissa à Tievan :
« S'il y a besoin de l'interroger à nouveau, plus de torture. Demandez-moi seulement de vous accompagner, je serais plus utile que n'importe quelle douleur. »

Wush'tuibs lança un regard glacial à Helford Grand, mais la torture allait contre tous les principes de l'Ithorien.

« Il doit être jugé pour les crimes qu'il a commis, à savoir tué sans remords une expédition archéologique pour s'emparer de reliques, par pure avidité.
Méfiez vous de lui, il n'a aucun scrupule, ni respect pour la vie d'autrui.
Mais je ne veux pas que nous nous avilissions à le torturer de nouveau.
vu que le mal est fait toutefois, HK, as-tu appris quelque chose ? »

Évae se détourna des recherches et revint vers Grand. Levant la main vers HK pour lui signifier d'attendre, elle observa l'agent Sith par les fentes de son masque.
Adoptant une voix d'une extrême fermeté, coupante comme la langue d'une noble, insensible comme le coeur d'un exécuteur, la jedi lança :
« Pourquoi serions-nous accommodants avec un menteur ? Car vous mentez, monsieur. »

Black Cox avait rapidement pris ces quartiers dans la salle des machines, sortit l'outillage nécessaire afin de pouvoir farfouiller dans la tête de droïde qu'elle avait récupérée. Cette technologie étant en dehors de son champ de compétence en matière de connaissance technologique, elle se laissa guidé par son instinct en informatique et mécanique pour tenter de comprendre le fonctionnement de la technologie et de trouver un moyen d'accéder aux données de mémoire du droïde tout en passant au travers de protocole de sécurité sans pour autant réveiller la boîte de conserve qui pourrait s'avérer plus que dangereuse. Cela lui avait toujours réussi, alors pourquoi changer de méthode. C'est donc sans plan pré conçu qu'elle s'attela à sa tâche, mais avec un enthousiasme débordant, elle sifflotant tout jouant avec outils prêt à fondre sur l'objet dès qu'un angle d'attaque aura été trouver. Pour quelqu'un qui était ignorant en la matière on pouvait presque croire que la bothan savait ce qu'elle faisait en toute connaissance de cause.

Elle était tellement focalisé sur cette tête que tout le reste autour d'elle n'avait aucune importance.

L'Ithorien resta impassible. Il encaissa la violence de sa nemesis et transforma sa propre haine pour ne pas se laisser envahir.

« Tu as 5 minutes.
Sinon ta photo entouré de para-commandos de la République fera la une de "La Gazette des Archéologues" avec ce titre "Helford Grand et Wush'tuibs Dawmulis sur les traces de reliques pour le conseil Jedi. et nul doute que tes anciens employeurs sauront te retrouvés une fois qu'on t'aura lâché sur une planète, d'autant plus si une indiscrétion fuite.
Crois moi, tu devrais choisir le procès chez nous. »

Oups la boulette

Elle secoua vivement sa main, elle avait pris le jus. Quand on touche à de nouvelles technologie cela arrive toujours. Mais quelque chose dans ce goût-là jamais. La tête de droïde qui se mets à parler. Le Sakiyan venait de débouler alerter par les bruit, il avait dit quelque chose. Mais Black Cox n'avait tout de suite compris ce qu'il avait dit. Elle se remettait de la peur qu'elle avait eue et de la douleur qui l'a lancinée dans la main. Puis elle se retourna pour le lui parlait

« Att... » mais trop tard il avait fait déjà demi-tour. « ..ends qu'est ce que tu as dit » Elle parlait toute seule. Elle prit quelques secondes pour se reconcentrer, puis elle commença un monologue

« Bon j'ai encore une chance de pouvoir lire les données, mais c'est tout ou rien, le court-circuit a déjà endommagé tout le autres modules. Heureusement que le plus important est sauf. De plus je peux m'en passer, mais dans l'état il vaudrait mieux du matériel supplémentaire, des outils plus adapté bien que je ne sois pas sûr que cela se trouve mais dans toute cette galaxie, cela n'est pas impossible. Idéalement un coup d’œil avisé d'un autre informaticien chevronné éventuellement d'un mécanicien spécialisé en droïde. Par contre je ne comprends pas pourquoi le Sakiyan à débarquer comme cela, il a dit que ce qu'il avait étendu lui semblait familier mais à part cette langue n'est-elle pas sensée être aussi ancienne que cette technologie. Bon je vais conserver tout le cela à l'abri dans un rangement adapté, et fermé. Je vais devoir parler à Evaé et aussi à l'archéologue. Cela dépasse de loin mon champ de compétence. »

Elle sortit donc de son antre. S'approcha d'Evaé pour lui parler discrètement.

« Excuse j'ai besoin de te parler ainsi qu'à l'archéologue en privé. »

Pour l'instant pas de point de destinée pour moi. Je le sens pas trop dans l'immédiat.

« Uh ? » La jedi quitta le prisonnier des yeux pour tourner sa tête vers Black Cox.
« Il est occupé. Je peux venir, si tu veux. »

La bothan acquiesça et elle fit un signe de la main pour que la jedi pour indiquer la salle des machines.

Une fois elle intérieur et que le sas fut refermé. La bothan entra directement dans le vif du sujet sans laisser à Evaé le temps de placer une parole. Elle débita sa longue tirade d'un seul trait.

« J'ai réussi à récupérer le module de stockage mémorielle. Il est intact, cependant durant la manipulation l'ensemble des autres composants ont été endommagés. Ils sont très certainement inutilisables. La bonne nouvelle, étant que je peux encore essayer de lire le module de stockage mémorielle, mais je ne suis pas sûre d'y arriver. Si je l'endommage j'ai bien peur de perdre toutes les données. Je pense que l'avis d'un expert extérieur versé dans l'informatique et/ou les technologies de droïdes de pointes serait le bienvenu pour optimiser nos chances. Enfin je pense que tu as également entendu à un moment donné une voix dans une langue qui était pour ma part inconnue, celle-ci provenait du droïde. Sur cette entrefaite, le Sakiyan et un autre que je ne saurais identifiée ont déboulé pour voir ce qu'il se passait. J'ajoute que le Sakiyan a dit que les paroles prononcées par le droïde lui ont été familières puis il s'est plein de migraines et il est parti. J'ai trouvé ce comportement très anormal, de plus je ne sais toujours pas ce que le droïde a pu dire. Mais bon si on additionne un plus un on pourrai se laisser à supposer que le droïde parle une langue proche de celle que parle le Sakiyan, quelque chose comme une langue ancienne ayant les mêmes racines. C'est pour cela que je voulais parler à l'archéologue. Maintenant dis moi ce que tu penses de tout cela. »

Puis la bothan prit une grande inspiration et fixa Evae droit dans les yeux, dans l'attente d'une réponse qui lui donnerai matière à agir.

Évae absorda toutes ces informations et réfléchit, avant de répondre succintement.
« Garde le bloc mémoire en sécurité pour qu'un véritable expert s'en occupe. Préviens le prof dès que possible. Je vais parler à Opou. »

La jedi commença à s'écarter et à partir faire ce qu'elle avait dit. Mais avant d'avoir atteint le sas, elle s'interrompit, se retourna. D'une voix amicale, elle compléta :
« Au fait. Merci de m'avoir prévenue. »


Évae partit à la recherche du Sayikan. Quand elle le trouvera, elle lui prévoit de lui dire d'un ton doux :
« Ça va ? J'ai entendu dire que vous étiez tombé malade ? »

L'attente semblait interminable, elle voulait parler à l'archéologue le plus rapidement possible. Elle comprenait qu'il ne fallait pas interrompre l'interrogatoire. Le seul à en pouvoir définir le terme était celui qui le menait.
Du coup elle ressorti de la salle des machines pour assister de loin à la fin de l'interrogatoire.

« Je vois ... vous n'auriez pas récupéré quelque chose dans le temple ? Pourrais-je le voir ? »
Évae se pencha délicatement vers Opou et lui tendit sa main.

L'Ithorien fixa sévèrement Grand. Il n'avait pas quitté l'archéologue renégat du regard durant sa confession. Il ne le croyait pas totalement, mais il savait qu'il n'en tirerait rien de plus.

« La suite aura lieu à ton procès, je ne te laisserais pas en pâture aux Siths. »

Sans rien ajouter, il sortit et alla se mettre au travail de tri et lecture des manuscrits.

Un passif entre ces archéologues existait, la bothan en était certaine. Elle pouvait comprendre les réticences de l'Ithorien à cause de ce passif, mais pour l'essentiel, il semblait bien que le prisonnier avait dit la vérité dans son ensemble en minimisant certainement son implication afin peut-être de nous faire ressentir une certaine empathie auprès de lui. Malgré tout, l'Ithorien semblait avoir raison gardée, ne pas lâcher en pâture un ex-confrère.

Sur ces réflexions internes, Maître Syrah était venu au nouvelle à la fin de l'interrogatoire. La bothan lui indiqua qu'elle avait son compte rendu à Evaé qui était parti voir Opou car celui-ci ne se sentait pas bien. Elle conclut en informant le Maître Jedi que sa mission n'avait pas pu être mené à son terme, que le matériel le plus important et primordial avait été sauvegardé en bon état mais que pour plus de sécurité il fallait avoir recours à un spécialiste avec du matériel plus adapté. Elle précisa en toute fin qu'elle pouvait retenter mais que les risques d'échec était élevé, et qu'aucune autre tentative ne pourrait être réalisé en cas de nouvel échec.
« Je reste à votre disposition en cas de besoin. »

Enfin elle prit congé de la Jedi pour aller voir l'archéologue qui en avait terminé et qui venait à nouveau de se replonger dans une lecture
« Au moindre moment de libre vous vous replongez toujours votre nez dans vos livres. » En guise d'introduction c’était pas mal, elle enchaîna d'une façon timide parlant d'une petite voix. « J'ai besoin de votre avis. Voilà Opou a entendu la tête de droïde que j'ai récupéré, lorsque j'étais entrain d'essayer d'extraire les données. Vous avez du également l'entendre? Elle a éructé des paroles dans une langue qui m'est inconnue. Cependant le dénommé Opou a compris apparemment les paroles comme-ci le droïde parlait une sorte de dialecte ancien, genre une langue plus ou moins originelle de la langue actuel du Sakyian. Et une fois qu'il a entendu ces paroles il s'est plein d'une forte migraine et il est partit. Je voudrais avoir votre avis car je vous avoue que cela me dépasse. »

Wush'tuibs Dawmulis leva les yeux quand la Bothan l'interpella. Pour lui, plonger dans des livres anciens l'apaisait, l'éloignait de la tension qui régnait ici. Cela ne serait pas pour tout de suite...
Cependant son regard était bienveillant quand il s'adressa à Black Cox.

« Les livres c'est comme la salle des machines pour toi, un sanctuaire.
As-tu la possibilité de me refaire écouter ce qu'a dit le droïde ? J'était absorbé par l'interrogatoire avec ce renégat, je n'ai pu me concentrer sur ça.
Si tu l'as enregistré sur un autre support ou si tu peux le refaire parler, je pourrais tenter d'analyser ce que c'est. »

L'ithorien avait sentit que Black Cox n'était pas à l'aise, il avait ce ton bienveillant.
« Effectivement vous avez raison nous avons tous les deux notre propre sanctuaire dans lequel nous nous réfugions dès que le besoin s'en fait sentir. Pour vos questions je ne peux que répondre par la négative pour le moment. L'ensemble des composants holographique et audio ont été endommagé dans le processus. Je n'ai réussi qu'à conserver intact le module de mémoire de la base donnée du droïde en soit c'est la plus importante. Et je n'ai pas pu faire de sauvegarde dans l'immédiat. Si j'arrive à quelque chose, je vous le ferez savoir. En tout cas si vous voulez en savoir plus, allez voir Opou au pire il pourra peut-être vous en dire plus. Merci de m'avoir écouter. »

La bothan fit un léger signe de tête puis retourna dans son antre mécanique. Elle laissa de côté le seul module intact pour s'intéresser plus en détail aux modules qu'elle avait endommagé. Les inspectant sous toutes les coutures, regardant les connectiques, schématisant le processus de transfert d'énergie et de données à travers le modules. Elle voulait comprendre plus en détail la technologie à laquelle elle devait faire face.
L'objectif étant de pouvoir déterminer si elle pouvait réparer ce qui avait été endommagé ou bien adaptée une technologie actuelle qui pourrait s'avérer compatible.