Parfum d'épices et d'oliban, la terre de l'été éternel.

C'est le sujet destiné à la description du peuple et du territoire du peuple de Keyradin et à la publication de ses Tours.

L'agartha

Territoire
L'Agartha est un immense désert, bordé par l'océan au sud, où l'absence de court d'eau se fait ressentir pour quiconque n'est pas préparé à y survivre. De grands canyons et formations rocheuse déforment parfois le paysage de dune mais offrent aussi un abri à nombre de relais commerciaux et de transport dans cette contrée où chaque jour est un combat contre la nature.
Le jour, la température atteint aisément les 40° tandis que la nuit, elle baisse grandement, provoquant un écart de température nocif pour qui n'y est pas préparé.
Le sud du territoire accueille une grande chaîne de montagne, la seule du territoire, et fournit la population en minerai et pierre, nécessaire à l'édification des constructions et abris dont elle a besoin.
Traverser l'Agartha sans le connaître, c'est s'exposer à une terre hostile, du sable à perte de vue mais aussi à l'un des endroits les plus calmes qui soit pour se retrouver...

Peuple
Histoire:
Lorsque le cataclysme survint, les agarthiens, tel qu'on les nomme aujourd'hui, se réfugièrent dans les montagnes au sud, profitant de l'abri tandis que la terre qu'ils avaient chérie tant d'années devenait ce désert aride et stérile. Les années passèrent, temps durant lequel le peuple abandonna ses croyances religieuses et développa la philosophie qui est la sienne encore aujourd'hui, avant de descendre et de coloniser de nouveau son territoire, incitant les barbares, désormais affaiblis par des années de lutte dans le désert, à les rejoindre ou les exterminant sans remords pour assurer la pérennité de leur peuple.
Lorsque furent réunis tous les habitants au même endroit, ils fondèrent Upphaekun, capitale et plus grande ville du territoire de nos jours où ils s'installèrent pour des décennies, apprenant, développant, améliorant tout ce qui leur passait sous la main, pour finalement repartir et fonder les autres villes et communautés qui essaiment la contrée(au nombre de 32)

Organisation sociale:
Le peuple de l'Agartha est divisé en 3 castes, chacune reprenant l'une des voies du crédo:
-Les esholis, hommes et femmes cherchant leur voie en ce monde, testant les métiers et travaux jusqu'à avoir trouver ce qui leur convient, mettant alors à profit leur temps pour l'accroissement du savoir et des technologies accessibles.
-Les rohkea, artisans, créateurs, cœur du peuple agarthiens, ils sont les bâtisseurs du royaume, celui qui le fait tourner jour et nuit.
-Les Ih'ara, caste la moins représentée, les ih'ara sont des gens solitaires, prêt à mettre leur vie en péril pour protéger leur foyer. Ils veillent constamment sur les terres du royaume, voyageant en permanence, étant partout et nul part à la fois...

Chaque année, chaque communauté envoie un de ses représentants, nommé Ayatani pour l'occasion et issu d'une des 3 castes, jusqu'à atteindre un total de 11 représentants de chaque, qui se réunissent alors à la capitale et prennent les décisions qui vont régir la vie de l'Agartha durant l'année...

Culture et croyance:
Les agarthiens ont renoncé à la religion après le cataclysme et lorsqu'ils ont du survivre à leurs nouvelles conditions de vie. Le crédo de l'Agartha est Force, Courage et Sagesse, les valeurs nécessaires à la survie en ces contrées mais également indispensables à l'évolution de leur peuple dans la voie qu'ils ont choisi, celle de la connaissance...
La politique agarthienne prône la recherche scientifique et la découverte, cherchant les moyens d'améliorer leur vie et leur survie en ces terres, couchant par écrit sur de long rubans de lin la totalité des connaissances de leur peuple.

Ville

-Upphækkun: Capitale de l'Agartha, cette ville de pierre taillée grandit en permanence, devant chaque année conserver de plus en plus de rouleaux du savoir et héberger d'habitants.

-Karaetor: Ville du sud, elle se situe sur les contreforts des montagnes bordant la mer. La population y est principalement constituée de Rokhea et en fait la deuxième ville en terme de taille et d'importance. C'est également là que se trouve la plupart des carrières et exploitations minières.

L'Agartha compte également nombre de petits postes et comptoirs de commerce mais leur taille est trop petit et le nombre trop inconstant pour être convenablement répertorié.

Ressources

Animale: dingo, émeu, kangourou
Végétale: Bois(x2), Lin(x2)
Minérale: Pierre, Fer, Sel, Calcaire, charbon

Ressources obtenues par la recherche
(zoologie)Animal: Crocodile
(Botanique)Végétal: Eucalyptus
(Métallurgie)Minerai: Or
(Minéralogie)Minéral: Pétrole

Tour 25:

Des étrangers sont venus de la mer. Nous les avons accueilli aimablement mais ils semblent pris d'une obsession pour l'or. Nous avons procédé à un échange d'hommes pour en apprendre plus les uns sur les autres.

Tour 26:

Nous n'avons pas reçu de nouvelles du peuple par delà les mers. Nous avons continué nos recherches et avons mis au point des systèmes cartographiques pour nous repérer sur nos terres. Nombre des notres ont disparu dans l'exploration de nos terres, le désert ayant réclamé leurs âmes...

Tour 27:

L'Agartha est plus seule que jamais. Nos scientifiques semblent dans une impasse et nous perdons de plus en plus des nôtres dans leur tentative d'exploration. Mais nous survivrons comme toujours, c'est ainsi que vont les choses en Agartha.

Tour 28 : Débarquement Berani dans le Sud.

Finalement ça se faisait, comme il avait été envisagé avant les grandes tempêtes qui détruisirent nos navires. Les échanges avec les gens du Sud avaient été perturbés, et les vents furent tels qu'il arriva des années où aucun navire ne put venir pour y commercer. Certains marins racontent avoir aperçu des dragons des eaux, et des tourbillons immenses. Folies, les mers étaient sûres. Ce n'était qu'un phénomène passager, et il est désormais disparu.

Cette année-là, sous Etenyuen archonte éponyme à Yuanni et année du prophète argenté à Annayu, ce furent des milliers d'hommes et de navires qui débarquèrent en grand nombre sur les côtés du Sud.
Des cavaliers en petit nombre les accompagnaient, et ceux-ci n'était sans doute pas Beranis vu leur grandeur et leur pâleur. Ingénieurs et maçons, soldats entamèrent la construction rapide d'un fort non loin de la ville de Karaetor, avant d'entamer la construction de murs plus longs. Le fort achevé en une journée, on envoya un héraut aux citoyens de l'Agartha.

Les étrangers sont revenus en nombre. Veulent-ils faire la guerre? Un de leur héraut est venu nous voir et il fut reçu expressément par les ayatani de la cité, bien que les rokhéa demande à ce que les étrangers soient jeté à la mer...

Quelques troupes réduites s'éloignent un peu du camp pour inspecter les environs, surtout les cavaliers aux grands chevaux. Les Beranis avaient connaissance de certains points d'eaux, mais profitaient de leur force pour une exploration plus poussée.
Tous nos généraux ne souhaitaient pas la guerre, mais certains s'y étaient davantage préparés que d'autres. Et pour éviter les problèmes et retards dû à un commandant trop timoré, chaque cité commandait son contingent, et tous étaient guidés par les ordres de Anayuel fils de Menyutal, citoyen Yuanni.

Le héraut parla à peu près en ces termes, dans la langue qui était la nôtre et que certains du Sud de la terre de l'Est connaissaient. Il parla lentement, car il fallait qu'ils comprennent ce qu'on leur demandait.
« Je remercie cette assemblée de m'entendre aujourd'hui. Les sujets que je porte devant vous sont graves et importants, et je vous demande de me croire si je vous affirme que notre expédition n'est pas réalisée de gaieté de cœur. Elle nous coûte cher, vous vous en doutez sûrement.
Nous en avons longuement débattu, et avons conclu, à la majorité des cités, que c'était la chose à faire.

Pardonnez-moi de parler ainsi, mais vous ne connaissez rien du monde. Tournés vers vos recherches, vous ignorez vos voisins, pensant qu'ils délaisseront votre désert. Rien n'est plus faux. Ils sont légions hors de chez vous à convoiter vos connaissances. L'isolement ne peut que vous jouer des tours, soyez-en conscients.
Mais .. » il détourna la tête un instant, et reprit en la relevant « ... ne vous dites pas que nous venons vous sortir de l'isolement par la force. Ce n'est pas la décision qui fut prise en assemblée. Libre à vous de ne pas me croire, mais nous faisons ça parce que nous vous apprécions. Comme nous, vous savez que les dieux sont des contes, la transformation d'événements en folklore et que le surnaturel n'a pas de prise sur le réel. Nos peuples sont similaires par des aspects, différents par bien d'autres. Nous voulons vous protéger.

Les termes sont simples, et négociables. Le résultat devra demeurer, et vous bénéficierez de notre protection, que ce soit par votre accord ou par votre soumission à l'accord.
L'accord tel qu'il vous est proposé est le suivant :
- L'Agartha restera libre, sur papier comme de faits. Il réglera sa politique ainsi qu'il le désire, intérieure comme étrangère. Il veillera toutefois à ne pas s'engager dans une politique de guerre militaire l'opposant à Yuanni et ses vassales.
- De même, Yuan et ses vassales veilleront à ne pas s'engager dans une politique de guerre militaire les opposant à l'Agartha. » Le héraut marqua un aparté. « Puisque vous n'avez pas d'économie, il est inutile de préciser le chapitre des guerres économiques ? Elles sont autorisées, selon les termes proposés. Heum, je reprends.

- Yuan et ses vassales offriront sa protection militaire et économique à l'Agartha sur simple demande de l'Agartha, sauf en cas de cas de force majeure du côté de Yuan qui empêcherait l'envoi d'une force de secours sous le plus bref délai. Si ce cas de force venait à être résolu à temps, une force de secours serait alors envoyée dès qu'il est possible.
- L'Agartha devra fournir des troupes à Yuan lorsque celle-ci le demande. Yuan fait la promesse de ne pas demander de troupes à l'Agartha sans raisons le nécessitant réellement.
- Si l'une des parties demande une aide sous la forme de troupes, cette partie s'engage à entretenir les soldats, ou fournir une compensation adéquate qui servira à l'achat de l'entretien nécessaire.

Tels sont les termes, que vous êtes libres d'accepter ou de discuter. Nous vous offrons notre aide et notre protection, vous assurant l'aide d'un puissant voisin et vous laissant libres dans votre recherche de la connaissance. En compensation de notre aide, votre aide occasionnelle pourra être requise, car comme je l'expliquais, le monde hors du désert n'est pas moins rude. Nous ne comptons pas, en aucune occasion, demander l'envoi de plus de 500 guerriers, qui auront charge d'auxiliaires et donc ne seront généralement pas au cœur des combats.
De notre avis, l'accord actuel est à votre avantage effectif, bien que nominalement au nôtre.

Si doivent mourir des Beranis pour vous convaincre qu'accepter est le meilleur choix, alors cela sera, mais des compensations seront alors nécessaires une fois la victoire nôtre. »

La stupeur saisit l'assemblée mais les visages se fermèrent très vite. L'une des rokhéa s'avança calmement et parla d'une voix douce:

« Nous comprenons. Vous venez chez nous nous menacer, sans raison, arguant de peuples inconnus qui nous convoitent alors que vous êtes le seul à vous montrer vindicatif à notre égard. Vous parlez d'aide... Mais venez nous envahir. »

Tournant sur elle-même, elle observa le visage de tous les gens rassemblés dans la pièce, résolu et fier, avant d'enchainer:

« Nous refusons. Oh, vous allez surement vouloir faire un exemple... Mais nous refusons et nous battrons jusqu'au dernier. Vous devrez ravager les terres de l'Agartha et détruire notre peuple. Nous ne reculons plus devant la barbarie, et vous vous comportez comme tel... Si vous nous attaquez, nous répliquerons. Nous n'aurons de cesse de vous combattre jusqu'à ce que vous ayez tous disparus ou jusqu'à ce que le sable soit devenu rouge du sang des agarthiens et que l'écho des ages ne soit témoins de la disparition du seul peuple civilisé de ce monde. Nous ne plierons pas et vous devrez porter le poids de notre destruction...


Maintenant, est-ce vraiment ce que vous voulez? Voulez-vous vraiment avoir sur les mains le sang de notre peuple? Vous dites venir avec de bonnes intentions. Prouvez-le. Repartez et revenez discuter convenablement autour d'une table des négociations. Votre proposition pourrait être intéressante mais vos méthodes sont condamnables. Vous serez accueillis en ami, comme toujours et nous pardonnerons votre moment d'égarement, sans rien exiger en retour que votre amitié, comme nous l'avons toujours fait. Montrez-nous que vous n'êtes pas les barbares comme lesquels vous vous comportez actuellement. Prenez le temps de réfléchir car le destin de nos peuples sont dans la balance... »

La rohkea retourna s'asseoir avec les signes d'approbation des conseillers

L'un des esholis se leva:

« Aviez-vous peur de nous? Avons-nous fait montre d'une quelconque agressivité à votre égard? Pourquoi préjugez de nos manières alors que nous avons laissé la barbarie derrière nous et que vous le savez...

Mais nous comprenons votre désarroi... Si d'autres peuples occupent ces terres, ce qui est probable... Nous nous doutons bien qu'ils ne seront pas tous de bonne foi ou feront preuve de bonne volonté à notre égard...

Si tant est qu'une alliance est toujours envisageable entre nous, elle doit être étudiée mais je ne doute pas que si vous êtes venus animés de bonnes intentions et que les termes sont acceptables, elle sera signée.

Mais certains points doivent être traités avant tout ça... Vous resterez dîner, n'est-ce pas? Que nous puissions lancer la cuisine pour vous et vos hommes. »

« Si tel est votre souhait, mon ami. Si tel est votre souhait... Allons-y, voulez-vous?

Et le désert nourrit ses habitants. Le tout est de savoir où chercher... »

L'agarthien accorda un sourire aimable à son interlocuteur et l'invita à sortir pour aller discuter et se restaurer, s'arrêtant pour s'adresser à la rokhéa de tout à l'heure:

« Auriez-vous l'amabilité de vous occuper de la surveillance du système de défense, voulez-vous. Je ne voudrais pas que quelqu'un active les explosifs cotiers par erreur et que nous ayons une crise à gérer sur les bras...Ce ne serait décemment pas très civilisé de notre part... »