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Message Publié : 10 Mars 2014, 16:01 
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Chênes et hêtres, le royaume du cerf et de l'infinie forêt.

C'est le sujet destiné à la description du peuple et du territoire du peuple de Cerwenn et à la publication de ses Tours.
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Message Publié : 27 Mars 2014, 09:20 
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Sealgairí

Territoire:

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Le Géaránsioc

Le nord et le nord-est du territoire des Sealgairí est formé par une haute chaîne de montagnes, le Géaránsioc (les Crocs de givres). Il s'agit de hautes montagnes dont la parois rocheuse est mise à nue, à l'exception notable des sommets qui sont couverts de neiges éternelles et qui servent de source à de nombreux torrents. Quant à elle, la frontière ouest est formée de la basse chaîne de montagne du Géarániarthar, une bifurcation du Géaránsioc. Ses flancs sont couverts par la forêt et le rock dénudé y est relativement rare. En contrebas de ces montagnes, la forêt dense s'étends sur un vaste territoire, un forêt que l'on connait sous le nom de Mórforaoise (la Grande forêt). Le Tír Sealgairí (la Terre des Chasseurs) est l'étendue qu'occupent les Sealgairí, ce qui comprend la Mórforaoise, le sud du Géaránsioc et l'est du Géarániarthar.

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La Mórforaoise

La proximité de la mer et la présence des deux chaînes de montagne a permis l'établissement d'un climat tempéré frais et humide dans la région; les arbres feuillus (chênes, hêtres, ...) y sont généralement la norme et les conditions climatiques optimales font en sorte que ceux-ci atteignent souvent de très grandes dimensions. Un fleuve aux nombreux embranchement, l'Abhainnuaine, traverse de part et d'autres la forêt, drainant les eaux de pluie et l'eau des torrents montagneux.




Histoire:
Les contes et les légendes du passé racontent que lorsque le prélude de la fin de leur civilisation leur vint, les ancêtres des Sealgairí fuirent vers un refuge dans les contreforts des Géaránsioc, un refuge qu’ils estimaient pouvoir les protéger du cataclysme. Ce refuge, c’est Dúnuaimh. Éloigné des côtes et abrité dans le rock, le vaste réseau de cavernes leur permis de survivre en attendant que cessent les tremblements, que redescendent les eaux et que la terre s’assèche à nouveau. Les siècles passant, la connaissance de ce que fut l’ancien monde se perdit alors que les cicatrices du cataclysme s’estompaient. Pendant longtemps, les Boghdóirí, ainsi qu’ils se nommèrent, demeurèrent à proximité de Dúnuaimh, qui demeurait leur refuge et une forteresse presque imprenable en cas d’attaque. La forêt environnante était riche en gibier et une rivière coulait non loin. Tant que la population de ce jeune peuple restait peu élevée, les ressources des environs immédiats de Dúnuaimh parvenaient à se régénérer sans trop de peine, et la grande forêt, Mórforaoise, fut délaissée. Vivant au contact de la nature, un culte polythéisme, où celle-ci pris un rôle important, se développa auprès de la population.

Cependant, la population croissant, il devint nécessaire de s’étendre dans la Mórforaoise. Des explorateurs y furent envoyés et, la voie semblant sûre, un premier village forestier y fut fondé. Quelques années plus tard, c’est à ce même village que les Boghdóirí rencontrèrent pour la première fois des Lomáiní, les peuples sauvages. Si le premier contact avec eux se résuma à une brève escarmouche, il apparut bien vite aux Boghdóirí qu’ils devraient se battre pour survivre. Aux yeux des Lomáiní, la Mórforaoise était leur terre ancestrale, et aucun autre peuple ne pouvait y revendiquer la moindre parcelle. Rapidement, il fut nécessaire d’évacuer le village mais le mal était déjà fait : l’assaut des Lomáiní contre Dúnuaimh ne se fit pas attendre. Archers contre piquiers. Si la bataille fut rude, les caractéristiques défensives de Dúnuaimh furent, au final, en grande partie responsables de la victoire des Boghdóirí sur leurs opposants. Plusieurs des grands guerriers Lomáiní perdirent la vie au cours de cette bataille de Cath na Dúnuaimh Droichead (la bataille du pont de Dúnuaimh), ce qui permit l’établissement d’une trêve fragile entre les deux peuples.

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Les premières explorations des Boghdóirí dans la Mórforaoise

Ainsi, pendant quelques décennies, les Boghdóirí purent prospérer à nouveau et continuèrent à s’étendre dans Mórforaoise. Or, pendant ce temps, les Lomáiní n’oubliaient pas; ils récupéraient tranquillement de leurs pertes et se préparaient à nouveau. Le temps vint finalement où un de leurs grands chefs, Nuada, parvint à unifier les différents clans Lomáiní derrière le projet de reprendre les terres perdues au profit des Boghdóirí. Et ainsi eut lieu Dara Cath Droichead Dúnuaimh (la seconde bataille du pont de Dúnuaimh), au cours de laquelle les forces mieux préparées des Lomáiní forcèrent la majorité des guerriers Boghdóirí à se retrancher derrière les portes de Dúnuaimh. Les pertes les plus lourdes furent attribuées aux Boghdóirí qui se trouvaient dès lors dans une situation critique : Dúnuaimh assiégée, la terre récemment colonisée et l’essentielle de la population civile étaient désormais presque sans défense face aux raids des Lomáiní.Les Boghdóirí de la Mórforaoise, ainsi menacés, quittèrent leurs villages et se dispersèrent dans la Mórforaoise, sans attache et sans avenir, des bandes de nomades errants dans les bois afin de survivre et fuir.

Il est dit qu’un homme parvint néanmoins à s’échapper de Dara Cath Droichead Dúnuaimh et du siège de Dúnuaimh. C’était un guerrier et un chasseur du nom de Culainn. Survivant pendant quelques temps dans les bois de la Mórforaoise, il commença à attaquer des campements isolés des Lomáiní en utilisant des tactiques de chasseur, tant et si bien que ceux-ci, croyant avoir enfermés le gros des troupes, vinrent à douter de leur emprise réelle sur les terres des Boghdóirí. La rumeur s’étendit dans la Mórforaoise d’un homme fauve attaquant de nuit, un homme que nul ne peut entendre mais qui traque et attaque implacablement. Cette rumeur remonta le moral des Boghdóirí de la Mórforaoise et des groupes de résistants commencèrent à se former, des groupes de chasseurs, d’éleveurs, d’une poigné de guerrier et de trois fois rien de tanneurs et de charpentiers; leurs succès furent très relatifs, la plupart ne sachant pas ou peu se battre la résistance réelle se résumait à presque rien, et les défaites furent plus nombreuses que les victoires.

Un jour arriva où un de ces groupes croisa la route de Culainn. Il s’agissait des Sealgairí, menés par un dénommé Feren, trappeur de profession. Tous connaissaient la réputation de Culainn et tous souhaitaient le voir les rejoindre, mais c’était sans compter le désir de vengeance bien personnel de celui-ci qui n’avait pas encore digéré la défaite aux portes de Dúnuaimh. C’était un loup solitaire, et en loup solitaire il les quitta mais jamais ne les oublia. Car quand quelques temps furent passés et que le nombre de résistants diminua tant par désistement que par le trop grand nombre de défaites, un brin de sagesse lui vint et, se rappelant l’offre des Sealgairí, il partit à leur recherche. Par chance, ils avaient survécus là où plusieurs avaient disparus, et Feren lui offrit son poste de chef contre l’enseignement de ses tactiques à ses hommes et l’honneur d’être son second. Il leur enseigna à combattre en chasseur, à traquer l’humain comme on traque le cerf et à profiter du terrain pour effectuer des attaques-éclair.

Le baptême du feu de sa troupe eut lieu contre le campement Lomáiní de Meadhra; cette victoire, qui leur permit de libérer des Boghdóirí prisonniers, fut suivie de la lourde défaite au gué d’Ath Sionnach. Malgré tout, Culain resta confiant envers les compétences de sa troupe, et cette défaite fut suivie des victoires de Cath Claimhte et de Cath Sealeach; cette dernière, en coupant leurs voies de ravitaillement, permis de lever le siège de Dúnuaimh en obligeant les troupes des Lomáiní à retraiter vers leurs terres, à l’ouest du fleuve Fréimhe. Si la rencontre entre les gens de la troupe des Sealgairí et les Boghdóirí anciennement assiégés à Dúnuaimh fut l’occasion de célébrations, il apparaissait néanmoins pour certain qu’à moins d’une défaite majeure les Lomáiní reviendraient sur les terres Boghdóirí. Avec l’accord du Haut-conseil de Dúnuaimh, Culainn partit à la poursuite des guerriers Lomáiní et de leur roi, Nuada, avec ses Sealgairí et un contingent des guerriers de la forteresse. À marche forcée, ils partirent. Ils connaissaient bien ces terres, leurs ennemis moins, et ils les rattrapèrent donc rapidement.

Le jour de la bataille vint enfin, Cath na Sealgaire, la Bataille du Chasseur. Les troupes des Lomáiní étaient massées sur la rive Est du fleuve Fréimhe lorsque les Sealgairí de Culainn les rejoignirent. On dit que, allant avec ses éclaireurs pour voir le champ de bataille de ses propres yeux, Culainn aurait vu une femme nettoyant ses vêtements ensanglantés dans une crique peu avant la bataille, Morrigan, et qu’il aurait ainsi su que celle-ci lui serait fatale. Néanmoins, il n’hésita pas à y participer, conscient qu’un désistement de sa part causerait la perte de sa troupe, troupe qui constituait alors le dernier espoir des Boghdóirí de vaincre les Lomáiní. La bataille commença par une série d’escarmouches destinées à disperser les forces de l’ennemi, les Sealgairí retraitant dès lors que des renforts ennemis arrivaient. Ainsi dispersés, les Lomáiní constituaient une proie moins redoutable et il fut possible aux Sealgairí et aux troupes de Dúnuaimh de tenter une ultime attaque frontale contre le flanc droit de la formation ennemie, Culainn à la tête de sa troupe. Le combat fut rude, mais tourna rapidement à l’avantage des Sealgairí. Lorsque vint la fin de celle-ci, Culainn, qui se frayait un passage au travers des rangs des Lomáiní avec un groupe de Sealgairí afin de combattre Nuada, fut atteint de trois flèches successives qui le blessèrent grièvement. Ses compagnons ne parvinrent à le sortir de cette fâcheuse position qu’avec beaucoup de difficulté. Ils l’étendirent au pied d’un chêne sinueux alors que la bataille s’achevait, Nuada le Lomáiní sonnant enfin la retraite. Dans son agonie, entourée des siens et son épée ensanglantée du sang de ses ennemis, il rejoignit la mort dans les bras de Morrigan, déesse de la guerre et de la fatalité chez son peuple.

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Mort de Culainn, le héro des Sealgairí, dans les bras de Morrigan


À l’issue de cette bataille, les Sealgairí, désormais menés à nouveau par Feren (qui avait beaucoup appris des tactiques de Culainn), parvinrent à repousser les débris de l’armée des Lomáiní dans le Géaránsioc.


À suivre...



Croyances:
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Les croyances des Sealgairí ont toujours été proches de la nature. Si l'animisme prévalait autrefois, le temps vint où ils développèrent un culte polythéiste complet. Les deux grandes divinités de leur panthéon sont Kernunnos (le Dieu-Cerf) et Kerridwen (la Déesse), qui sont des divinités de la nature; alors que Kernunnos représente la partie mâle et est associé à la chasse et aux animaux, Kerridwen représente la partie femelle et est dédiée à l'agriculture, à la cueillette et aux végétaux. D'autres divinités complètent ce panthéon, dont Morrigan (guerre, destinée), Brigid (arts, médecine), ...

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Kernunnos, le dieu cerf

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Kerridwen, la déesse mère

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Morrigan, la guerrière et la maîtresse du destin

--Quel est son organisation sociale (caste, hiérarchie sociale, communisme, égalitarisme, etc.) et/ou politique (aristocratie, féodalisme, démocratie, oligarchie, théocratie, etc.)?
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Le peuple des Sealgairí est séparé entre 5 Cités-États dont la souveraineté s'étends aux quelques villages environnants. Jusqu'à présent, face à la menace ancienne et désormais presque révolue des peuples barbares et à la méconnaissance d'un autre peuple civilisé, ces Cités-États ont formé une confédération. Nul doute que la récente et accidentelle découverte des Abhainnaos (Peuple des Rivières (Souricette)) poussera au renforcement des liens les unissant.

La société, fortement militarisée, est séparée en trois classes sociales: les Réguliers, les Réservistes et les Civils. Cette organisation sociale fut développée en réponse aux attaques fréquentes des Lomáiní, celle-ci permettant d'avoir en permanence une population dans la capacité de prendre les armes tout en restant fonctionnelle en temps de paix.
  • Les Réguliers: Il s'agit des individus, hommes et femmes, qui, à partir de l'âge de 12 ans, ont pour occupation principale l'entrainement aux armes, les patrouilles et le combat. En cas de nécessité (moissons, etc.) et en temps de paix, ils peuvent être redéployés pour aider les Réservistes. En temps de guerre, ils constituent les troupes d'élite des Sealgairí et l'essentiel des officiers des Réservistes.
  • Les Réservistes: Il s'agit des individus, hommes et femmes, qui, à partir de l'âge de 12 ans, ont pour occupation principale la récolte des matières premières, la fabrication, la création tant artistique que scientifique. L'entrainement aux armes fait partis de leur quotidien, bien que de manière moins importante que pour les Réguliers; on parle ici d'une heure à chaque matin. Une majorité de la population étant Réserviste, ils constituent le coeur de l'armée Sealgairí.
  • Les Civils: Il s'agit des individus ayant moins de 12 ans, des femmes enceintes, des individus trop grièvement blessés pour continuer l'entrainement aux armes et des vieillards les plus mal en point. En bref, même si certains enseignent et d'autres apprennent ou en sont de manière temporaire ou permanente dans l'incapacité, leur point commun est qu'ils ne portent pas les armes.
Une quatrième classe sociale, les Étrangers, verra peut-être le jour plus tard.


Il s'agit d'un système communiste; chacun a le droit et la possibilité de remplir ses besoins essentiels. il n'y a pas de monnaie et les biens sont à tous (à l'exception de ce qu'on peut porter sur soi et dans un sac à dos (armes, armure, vêtements, quelques outils, violon ou luth, quelques babioles, ...)); ça permet de déplacer les populations plus aisément en cas d'attaque et les besoins de chacun sont remplis sans empiéter sur la nature. Un commerce communal a lieu entre les Cités-États et leurs villages afin de combler les besoins de chacun par une juste répartition des surplus pour combler les manques. Ce commerce s'effectue selon le troc.


À modifier...

--Quelle est sa culture (écriture, art, science)?

Cités-États:
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Le pont de pierre de Dúnuaimh

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Vue d'intérieur des tunnels de Dúnuaimh

Dúnuaimh :
Dúnuaimh est la première Cité-État des Sealgairí. L’entrée principale s’ouvre sur une rivière au débit torrentiel que traverse un pont de pierre. Au-delà de celui-ci, c’est la forêt dense. Contrairement aux 4 autres Cités-État, elle est construite dans le rock des contreforts des Géaránsioc, en bordure de Mórforaoise. Il s’agit d’un vaste réseau de tunnels, un complexe souterrain des Anciens qui fut tout simplement aménagé pour accueillir la population qui y vit. Depuis longtemps, les Sealgairí en ont oublié la fonction originelle, se contentant de s’en servir comme habitat et comme forteresse. De nombreux mystères entourent ces souterrains et les Sealgairí présents n’en occupent encore qu’une toute petite partie. Elle constitue le centre historique et, en bien des égards, le coeur politique des Sealgairí malgré ses divergences d'idées avec la Cité-État de Saileach. En outre, c'est là que ce réunit le Haut-Commandement lors de ses rencontres.

Maoldúin :
Maoldúin a été la seconde Cité-État des Sealgairí, fondée suite à la Cogadh dé Sealgaire (la Guerre du Chasseur). Cité la plus orientale du Tír Sealgairí, elle fut construite sur le bord d’une rivière prenant sa source dans le Géaránsioc. Elle est construite entièrement en bois, dans le style originel de ce qui devait devenir le style architectural typique des autres Cité-États sealgairí (de grandes arches, des bâtiments communautaires, un souci de l’harmonie architecturale avec la nature, le maintien du couvert forestier par-dessus la cité et la proximité immédiate des cultures agroforestières avec la Cité). On y retrouve également une importante mine de fer qui approvisionne l’essentiel des forges des 5 Cités-États; l’art de la forge, le travail des métaux et l’industrie (pour peu que ça y ressemble) y est également le mieux développé. Cette Cité est depuis longtemps le plus grand allié politique de Dúnuaimh.

Saileach :
Saileach fut fondée également suite à la Cogadh dé Sealgaire, à l’instar de Maoldúin mais bien plus tard. Elle fut construite sur le bord d’un lac de la Mórforaoise, plein de brume et bordé de saules. L’agroforesterie occupe une place prépondérante dans son économie (les pommes et le cidre y sont des spécialités), de même que les arts et la science. Située loin des zones de conflits, c’est la cité la moins militarisée (la proportion de Réguliers y est la plus basse, juste de 5%). Dû à son grand éloignement avec Dúnuaimh, une divergence de pensée politique y fut développée, plus indépendante face à la cité des origines. De fait, lors des rencontres du Haut-Commandement, les Commandants de Dúnuaimh et de Saileach sont souvent opposés.

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Vue d'une partie de Lámharian

Lámharian:
Lámharian fut fondée immédiatement après la Dara Cogadh (Seconde guerre), sur le bord d’une rivière coulant d’un ensemble de collines au cœur de la Mórforaoise. On y retrouve quelques gisements de minerai, dont du fer, mais rien de comparable à ce qu’on retrouve à Maoldúin. Le terrain y présente des caractéristiques défensives intéressantes et de nombreuses essences de bois recherchés pour la menuiserie et l’ébénisterie s’y retrouvent en abondance. De fait, on y retrouve les meilleurs artisans du bois et les meilleurs charpentiers sealgairí. Fortement éloignée de Dúnuaimh à l’instar de Saileach (la majorité premiers habitants de cette Cité étaient également originaires de Saileach), les commandants de cette Cité ont tendance à rejoindre le camp de cette dernière Cité.

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Cité d'Ardeaglais vue de la rive opposée du fleuve Fréimhe

Ardeaglais :
Ardeaglais est la dernière des Cité-État des Sealgairí. Fondée dans le même temps que Lámharian, elle veille sur les vestiges du champ de bataille de Cath na Sealgaire et sur le tertre de Culainn, sur le bord du fleuve Fréimhe. C’est une citadelle forestière; elle fut créée à l’origine pour veiller sur un retour éventuel des Lomáiní avant que l’avant-poste de Bhruacha ne vienne combler ce rôle. Elle demeure néanmoins le point de partance de la plupart des patrouilles envoyées dans le Géarániarthar et dans l’ouest sealgairín du Géaránsioc. La culture militaire y occupe une place plus importante que chez les autres Cités, pour peu que ça soit possible; en outre, la proportion de Réguliers y est la plus élevée et ceux-ci sont les plus disciplinés. Lors des rencontres du Haut-Commandement, l’avis de la Cité est partagé entre le camp de Dúnuaimh et de Saileach. Néanmoins, ses Commandants étant les plus au fait des rapports de patrouilles et des faits d’armes, son avis a beaucoup de poids lorsqu’il est état de questions militaires.

L’avant-poste de Bhruacha :
L’avant-poste de Bhruacha fut créé longtemps après la Dara Cogadh afin de veiller sur un retour éventuel des Lomaini. À vrai dire, il s’agit plus d’un ensemble de bâtiments abandonnés la plupart du temps mais qui seraient destinés à accueillir un fort contingent militaire en cas de guerre. Une petite garnison de 100 Réguliers (des patrouilleurs pour l’essentiel) s’y maintient néanmoins en permanence. Il n’y a aucune activité économique (elle est approvisionnée par Ardeagleais et Dúnuaimh via le fleuve Fréimhe) et elle n’a aucun poids politique.

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** Une carte serait chaudement recommandée pour avoir une idée de la localisation de vos villes
--Quelles sont ses Ressources?

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--Qu'est-ce qui distingue physiquement votre peuple des autres peuples?
Les Sealgairí sont pour la plupart sveltes et athlétiques, conséquence de l'entrainement aux armes qu'ils s'imposent quotidiennement dans l'éventualité d'un retour en force des peuples barbares. Ils mesurent près de 1m70. L'importance du couvert végétal ayant pour effet de limiter la luminosité dans les bois, leur peau moins exposée à la lumière est devenue plus pâle. Leurs cheveux, dont la couleur varie entre le brun et le roux, sont souvent laissés longs tant pour les hommes que les femmes. On peut néanmoins percevoir une absence de pilosité au niveau du menton. Enfin, le port de tatouages sur le corps, dont au visage, est un trait culturel (et physique) remarquable des Sealgairí. Il s'agit généralement de motifs simples, constitués de lignes et de points. Si certains d'entre eux ont une signification personnelle, d'autres sont typiques des différentes Cités-États; par un bref regard, les Sealgairí sont capables de déterminer l'origine de leur interlocuteur.



Techs et Sciences:
Enfin, il faudrait que vous envoyez votre liste de Technologies et de Sciences à votre co-MJ, de préférence au Tour-par-Tour afin de permettre de vérifier plus aisément si celles-ci suivent un cheminement technologique et scientifique réaliste et cohérent.


À continuer...

Techs :
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Bois: Travail du bois - Charpenterie - Menuiserie – Ébénisterie, Sculpture du bois, Lutherie, Conservation du bois (vernis à base d’huile de lin)
Métallurgie : Four – Fonte – Forge - Travail du fer - Charbon de bois - Soufflet - Haut-fourneau - Travail de l'acier
Social: Sédentarité, Code de loi, Éducation
Textile: Dépeçage - Tannage - Couture, Tissage
Armée: Archerie - Arc composite, Entrainement de la population, Organisation militaire (Réguliers, Réservistes), Hiérarchie militaire, Camouflage, Armure (en cuir), Épée, Arme améliorée (cimeterre, kukri), Combat à mains nues (Jujitsu) - Combat commando (close combat)
Agriculture et élevage: Agriculture - Sylviculture – Agroforesterie, Compagnonnage végétal, Élevage
Divers: Pigments, Parchemin, Poterie
Transport et communications: Messager animal (hiboux), Navigation basique, Sentiers
Verre: Verre
Hygiène: Conservation des aliments (séchage), Hygiène
Procédés chimiques: Alcool – Distillation
Exploitation des ressources: Minage


Sciences:
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Politique: Cité-État, Confédération, Méritocratie
Armée: Art de la guerre (guérilla)
Religion: Animisme - Polythéisme
Art écrit: Écriture, Sagas
Art: Musique (celtique, paganfolk)
Architecture: Architecture, Arche
Mathématiques : Mathématiques basiques, Géométrie
Géomatique : Astronomie, Cartographie
Biologie: Botanique, Zoologie, Hybridation, Interactions biologiques (symbiose, mutualisme, compétition, prédation)
Médecine: Herboristerie – Phytothérapie, Toxicologie (poisons)
Social : Isonomie, Communisme
Économie: Commerce communal

Ressources:
► Afficher spoiler
--Végétal: Chêne (x2), Pommier (x2), Lin, Épeautre, Chicorée (par Botanique)
--Animal: Cerf, Renard, Lièvre, Corbeaux (par Zoologie)
--Minerai: Fer
--Minéral: ---
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Message Publié : 01 Avril 2014, 17:45 
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Tour 24:

Aujourd’hui, un de nos patrouilleurs a trouvé une piste humaine dans les montagnes du Géarániarthar. Bien qu’un retour des Lomáiní sur nos terres soit des plus improbables, nous n’avons pas pris de chance et l’avons suivie. La piste serpente de long en large, s’éloignant puis revenant; on dirait qu’ils cherchent quelquechose, à savoir où aller ou peut-être leur survie. Ils semblent n’être que quelques individus tout au plus, quelques familles, pas de quoi constituer une menace pour le Tír Sealgairí et nous pouvons les affronter sans trop de difficulté. Au moment où ce hibou fut envoyé, la piste se dirigeait vers l’ouest et nous sommes déjà à la limite de la zone patrouillée par les nôtres.
Culann Ó Tuathail, Régulier, Rapport de patrouille

Cela fait quelques jours depuis le dernier hibou. Depuis, nous nous sommes avancés plus loin à l’ouest qu’aucun des nôtres ne l’a été, continuant à suivre la piste des Lomáiní. La piste a arrêté de serpenter, ils filent désormais tout droit. Il se peut que nous soyons tombés sur un groupe de patrouilleurs servant un plus gros rassemblement. Cependant, une question me taraude l’esprit : pourquoi l’ouest? Nous leur connaissons quelques villages dans les montagnes du nord mais à peu près rien dans celles de l’ouest. C’est une question à se demander, que cache l’Occident par-delà ces montagnes?
Culann Ó Tuathail, Régulier, Rapport de patrouille

Nous sommes enfin parvenus à leur campement. Si leur nombre était plus grand que celui estimé auparavant, il ne l’était pas autant que ce que nous l’avions craint; quelques familles, tout au plus, ont dû s’y joindre en cours de route. Le nombre étant en notre défaveur, nous préférâmes attendre la nuit pour profiter de l’effet de surprise. L’absence d’éclaireurs facilita notre approche et nous nous sommes infiltrés dans les taillis par l’ouest. L’attaque, à l’arc, fut brève et nous les avons rapidement dispersés : ils laissèrent derrière eux une dizaine de morts et de blessés. En entrant dans le campement, nous primes soin d’achever ceux qui étaient à l’agonie afin de leur éviter des souffrances inutiles... et nous primes conscience que quelque chose clochait. La forme de leurs armes, leurs traits, certains leur outils, bref des trucs qu’on ne regarde pas trop quand on prépare une attaque, tout cela nous semblait inconnu. Et à bien y penser, même les mots qu’ils lâchaient dans un ultime râle de douleur. Par chance, un des leurs ne fut que légèrement blessé lors de l’attaque et pourra marcher jusqu’aux Cités; peut-être saura-il nous éclairer sur l’origine et les desseins des siens.
Culann Ó Tuathail, Régulier, Rapport de patrouille

Le prisonnier est arrivé quelques mois auparavant à Dúnuaimh. Ne sachant parler ni le Sealgairín ni le Lomáinín, nous tentâmes de lui apprendre des rudiments de notre langue et d’apprendre les bases de la sienne. Cela pris un long moment mais aujourd’hui nous savons qu’un pays traversé par de nombreux fleuves se trouve par-delà des montagnes du Géarániarthar, le Tír Abhainnaos. L’Abhainnaos prisonnier semble ne rien savoir des Lomáiní, ce qui nous rassure et à la fois nous terrifie. Si les Lomáiní sont bien, comme nous l’estimions auparavant, tous partis vers le nord, loin dans le Géaránsioc, alors leur nombre n’est désormais plus assez grand pour constituer une menace sur le Tír Sealgairí. Cependant, la présence des Abhainnaos et, qui sait, de nombreux autres peuples à l’ouest n’est pas pour rassurer; quelles seront leurs intentions vis-à-vis des nôtres et de la forêt, la compréhension sera-t-elle possible? Néanmoins, force nous est de constater que le premier aperçu qu’une autre civilisation aura eu de la nôtre fut la qualité de nos flèches et l’appel de nos archers…
Lothar Mac Anraí, Commandant des Réguliers de Dúnuaimh, Chronique du Haut-conseil de Dúnuaimh


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Technologies:
--Distillation
--Conservation du bois (verni à base d'huile de lin)
Science:
--Toxicologie (poisons)
Exploration:
--____
Échanges commerciaux (techs/sciences/ressources/marchandises):
--____
Population:
--____
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Message Publié : 09 Avril 2014, 18:50 
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Des nomades tentent des reconnaissances ....
un peu pour mesurer où sont les frontières...
ayant appris (à leur dépends) à mesurer la portée des flèches, ils se tiennent largement au delà (distance doublée)
Ils viennent, de jour comme de nuit, en rapides passages-éclair...ils regardent...ils repartent....le plus discrètement possible......
Les lieux sans personne font l'objet de moins de surveillance, les lieux peuplés font l'objet d'observations répétées ....
Quelques que soient ces gens on peut parler de technique d'évaluation...
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Message Publié : 10 Avril 2014, 17:29 
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A toi de voir ....
  • Si mes éclaireurs se font repérer
  • La réaction de tes campeurs
  • ....
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Message Publié : 10 Avril 2014, 23:11 
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Les contreforts des Géarániarthar

Les longues années ayant suivies la première rencontre avec les Abhainnaos furent le théâtre de leur avancée dans le Géarániarthar. Les commandants des Réguliers des cinq cités-états voyaient cela avec un mauvais oeil. Malgré le fait qu'ils aient beaucoup appris concernant ce peuple par le prisonnier qu'ils avaient fait, ils n'étaient pas encore rassurés. En outre, leurs clans de sauvages pouvaient-ils être d'ascendance Lomáiní? Des Lomáiní domestiqués? Étaient-ils des envahisseurs ou de futurs alliés? Peut-être valait-il mieux ne pas prendre de chance, la prudence leur ayant bien servit lors des guerres contre les Lomáiní.

Les patrouilleurs sealgairi reçurent donc des ordres et suivirent au plus près de ces nouveaux venus; le but était de les éloigner, de les terroriser, de leur faire comprendre qu'ils n'étaient pas la bienvenue de ce côté du Géarániarthar. Ainsi, les Abhainnaos purent remarquer la présence, de plus en plus présente, des patrouilleurs à mesure de leur avancée, le plus souvent sous la forme d'un bruissement de feuille ou d'un craquement de brindilles, parfois le croassement sonore d'un corbeau messager, le plus souvent la nuit tombée. À l'occasion, une flèche était décochée et atteignait le tronc d'un arbre, toujours à proximité de la tête d'un Abhainnaos mais sans jamais la toucher. Autrement, on ne les entendaient pas, aucune parole, et on les voyait à peine, seule leur demeurait l'impression croissante qu'ils n'étaient pas les bienvenus sur ces terres. Aucun établissement permanent n'ayant été fait par ces nouveaux venus et ceux-ci se limitant à explorer les contre-forts forestiers du Géarániarthar (soit assez loin des cités-états), aucun Abhainnaos ne fut tué par les Sealgairi. Il restait à voir leur réaction.

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Actuellement, toutes les relations inter-peuples semblent aller au «peace and love» (quoiqu'on n'est pas encore fixé concernant le lien entre celui de Goku82 et celui de Kazinn) et ça ne me plait pas trop comme situation.
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Message Publié : 28 Avril 2014, 09:53 
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Tour 25

Allister Mac Samhrain, le Commandant des Réguliers de la Cité-État d’Ardeaglais, a envoyé des corbeaux aux autres chefs de notre peuple. Ses patrouilleurs ont remarqué une intrusion de plus en plus fréquente des Abhainnaos dans le Géarániarthar depuis la fonte des neiges. Ils viennent par petits groupes, allant et revenant dans les montagnes. Jusqu’à présent, ils ne se sont pas encore risqués dans la Mórforaoise, même s’il se peut que cela soit imminent. Cela n’annonce rien de bon. Dans quelques jours, une rencontre des chefs de notre peuple aura lieu à Dúnuaimh afin de coordonner nos actions à ce qui semble être le prélude d’une invasion. Il y a tout lieu de croire que le premier contact entre nos peuples n’a pas dû plaire aux Abhainnaos.
Caitlynne Ó Seanacháin, Commandante des Réservistes de Maoldúin

Au cours de la rencontre ayant eu lieu à Dúnuaimh, il fut décidé qu’un contingent de patrouilleurs et de Réguliers serait envoyé à l’avant-poste de Bhruacha, en cet endroit où le fleuve Fréimhe se retrouve au plus près du Géarániarthar. Leur mission sera d’enquêter sur les mouvements des Abhainnaos, de déterminer leur nombre et si possible leurs intentions. Si, comme certains des Commandants qui se sont présentés à Dúnuaimh le craignent, les Abhainnaos viennent à s’enfoncer dans la bordure de la Mórforaoise, alors ce contingent constituera la première ligne de défense de notre peuple, le temps que la mobilisation générale des Réguliers et d’une partie des Réservistes soit effectuée; tous doivent faire leur part dans la défense de notre peuple. En attendant, néanmoins, la discipline a été renforcée dans l’entrainement au maniement des armes, pratique nécessaire due à notre passé de guerres et de violence. J’ai d’ailleurs cru comprendre qu’un des patrouilleurs d’Ardeaglais était parvenu à créer un langage à base de signe; cela permettra à nos patrouilleurs de communiquer sans faire de bruit et d’éviter de se faire repérer, de devenir des ombres dans la forêt. Et alors que j’écris ces lignes, je regarde au dehors, par la fenêtre. La colonne des Réguliers que notre belle cité de Lámharian s’est engagée à fournir est en train partir. Parmi eux se trouvent mon fils et ma fille qui se sont portés volontaire pour cette mission qui est leur première. Que les Dieux les protège et me les ramènent sains et saufs pour la prochaine fête des Moissons.
Braeden Mac Lochlainn, Commandant des Réservistes de Lámharian

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Message Publié : 01 Mai 2014, 12:37 
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Tour 26 à faire
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Message Publié : 12 Mai 2014, 06:39 
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Tour 26

Depuis déjà 30 ans, nous maintenons la politique isolationniste décidée par les 15 Commandants des Cités de cette époque. Grâce aux Dieux et à nos archers, les Abhainnaos n’ont pas osé s’aventurer dans la Mórforaoise et semblent avoir préféré patrouiller dans le Géarániarthar. Cependant, il me vient à me demander si ce que nous faisons est pour le mieux. Cette situation semble sans issue, aucun mort n’ayant été à déplorer d’un quelconque côté et aucune parole n’ayant été échangé avec l’autre camp (des flèches perdues, certes, mais pas de paroles). Néanmoins, bien conscient de cette impasse, nous continuons vers cette voie. L’avantage c’est qu’il n’y a pas de morts et que tout le monde revient de ses patrouilles.
Abiageal Mac Cárthaigh, patrouilleuse Régulière de l’avant-poste de Bhruacha

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Message Publié : 13 Mai 2014, 23:30 
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RP avec Souricette Tour 27:

Depuis de nombreux jours, un groupe de patrouilleurs sealgairi suivait un des groupes de patrouilleurs abhainnaos qui faisait sa besogne du côté sealgairi du Géarániarthar. Les Sealgairi avaient reçus de nouvelles instructions quant à la manière d'agir avec ces étrangers, des instructions qui allaient avec la mentalité changeante des derniers temps. En effet, si les Commandants d'autrefois avaient eut pour désir de maintenir l'isolationnisme de la Mórforaoise et du peuple qui l'abrite, il était apparu chez de nombreux jeunes Commandants le désir de mieux connaître ce qui se trouvait au-delà des frontières. Aussi, les patrouilleurs sealgairi continuaient-ils leur traque incessante de ce groupe d'Abhainnaos.

Vint enfin le temps où les Abhainnaos décidèrent de revenir sur leurs terres. Ils regrimpèrent le Géarániarthar, empruntant un col, passage naturel facile d'accès. C'est ce moment que choisirent les patrouilleurs sealgairi. Et alors, les membres de la patrouille abhainnaos durent entendre un bruit inhabituel car bientôt tous se retournèrent. À la lisière des arbres, ils peurent apercevoir un homme habillé d'une armure de cuir et de vêtements en lin verts et gris. Dans son dos, un arc et un carquois. Battant son flanc, deux lames courbes, une courte et une longue. Rien dans ses mains. Celui-ci se tenait à distance tout en étant bel et bien à découvert, tranquille. En arrière de cet homme, des bruits dans les bois semblaient indiquer qu'il n'était pas venu seul. Soudain, il se mit à parler à aux Abhainnaos dans leur langue.

« Vous savez, nous n'avons jamais voulu faire de mal aux vôtres. »
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Message Publié : 14 Mai 2014, 19:10 
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« !!!!! :terreur: Ah bon ! Pas faire de mal ?! « exterminer une tribu entière » !!!??!!!!! comment appelez-vous cela ? »
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Message Publié : 15 Mai 2014, 00:37 
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« Nous croyions que c'était des Lomaini. »

Le Sealgairi se gratta la tête puis continua dans la langue des Abhainnaos, gardant son calme.

« Il est vrai que vous ne devez pas être au courant de toutes les guerres qui se sont produites dans ces bois. La principale chose que vous devez savoir c'est que les Lomaini sont nos ennemis depuis toujours. À une époque assez récente, nous sommes parvenus à les repousser de ces bois mais avec la crainte de leur retour. Alors, lorsque nos patrouilleurs ont trouvés la trace de votre tribu et qu'ils ont cru avoir affaire à des Lomaini, ils n'ont pas pris de chance et ont tirés leurs flèches pour disperser le campement. Ce n'est que plus tard, en interrogeant un de vos blessés, que nous nous sommes rendus compte de notre erreur. »
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Message Publié : 15 Mai 2014, 11:31 
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« Ça ! Pour une erreur !
Venez donc présenter vos condoléances aux orphelins ! »
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Message Publié : 15 Mai 2014, 21:03 
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Le Sealgairi commençait à s'énerver. Décidément, le barbare d'en face semblait des moins doués pour la diplomatie et doté d'un organe vocal des plus bruyants.

« 5 morts il y a 60 ans. » [rire puis redevient sérieux] « Pour notre part, nous avons perdus des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants au cours de notre histoire et personne ne nous a jamais offert de condoléances. L'important dans ces bois est de survivre, et si la guerre vient d'y être préparé, ce a quoi nous y sommes. Aussi, ma mission, aujourd'hui, est de vous offrir la paix avant que ça ne dégénère, avant que vous n'ayez d'autres orphelins à devoir consoler. Vous n'êtes pas des Lomaini, mais nos patrouilleurs de cette époque ne le savaient pas avant de décocher leurs flèches. Lorsque nos Commandants en ont pris conscience, nous vous avons laissés faire vos jolies petites incursions dans nos frontières, espérant qu'un jour un contact pacifique puisse s'établir entre nos peuples. Dans le cas contraire, on aurait abattus tous vos patrouilleurs depuis longtemps en ayant pour prétexte, logique, que vous comptiez nous envahir. Alors, ai-je toute votre attention pour parler de paix et de bonne entente? »
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Message Publié : 16 Mai 2014, 13:24 
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« Mouais........ :mecontent: .......Parlez..... :mecontent: .... »
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Message Publié : 19 Mai 2014, 06:00 
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Le patrouilleur sealgairi baissa de ton, désormais plus trop sûr de de ce qu'il devait faire. Passer d'une situation de tension à une autre plus «tranquille» avait cela de destabilisant. si cela lui prit quelques secondes, il se reprit bien vite, comprennant que le barbare d'en face n'attendrait pas éternellement et que le sort des relations futures entre les deux peuples dépendaient de l'instant présent. Il se tourna vers les bois d'où il venait et lança un ordre en sealgairin à ceux qui semblaient s'y trouver.

(en elfe) « Ionyanyapin, ai a imáro. Ine nio ya ntaci. »

Des bruits par delà la lisière semblèrent indiquer l'action immédiate des patrouilleurs qui s'y trouvaient. Le Sealgairi se retourna vers les Abhainnaos.

« Les nôtres ont baissé leurs armes, et j'espère que les vôtres en feront de même. Commençons. Dans notre langue, nous nous nommons les «Sealgairi» et j'ai cru comprendre que le terme équivalent dans votre lanque était «Chasseurs». C'est ce que nous sommes, en tout et en entièreté, des chasseurs de diverses espèces animales, la nôtre en faisant également partie lorsque cela est nécessaire. Nous vivons au contact de la forêt, en symbiose avec elle autant que cela se peut. Nous vénérons la vie et respectons la mort en cela qu'elle fait partie du cycle de la vie. »

Le Sealgairi s'arrêta un bref instant. Il avait la parole facile, il est vrai, et c'était peut-être le premier contact pacifique que sa civilisation établissait avec une autre, ce qui pouvait expliquer à la fois son anxiété et sa curiosité.

« Voici qui nous sommes, mais vous? Si nous connaissons votre langue, c'est parce qu'un des vôtres fut capturé par nos patrouilleurs il y a de cela 60 années. De lui, nous avons eut quelques descriptions des vôtres mais rien de précis. De ce que nous savons de vous, c'est que vous vivez auprès des rivières d'au-delà de ces montagnes, et de fait nous vous avons nommés «Abhainnaos» ou «Gens des Rivières» dans notre langue. Cependant, je suppose que ce n'est pas ainsi que vous vous nommez, alors quel est le nom de votre peuple? »

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La balise «lang» a-t'elle fonctionné?
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Message Publié : 19 Mai 2014, 08:59 
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Je lis ton message en elfe en clair, mais en tant que co-md sur la partie c'est normal.
Il faudrait vérifier avec d'autres joueurs.
J'ai édité ton message pour vérifier ta syntaxe, elle est bonne ;
avec les autres joueurs, cela devrait fonctionner comme tu le souhaites.

Le guerrier est renfrogné, mais communique, bien qu'avec réticence.
Visiblement, il a la rancune tenace, et il a sévèrement froncé les sourcils à la mention d'un prisonnier encore détenu par vous.

« Nous sommes « le Peuple qui Marche sur les Terres entre les Rivières », les telcontlië mittaráva .
Nous sommes les gardiens de la tranquillité de « nos Frères des Fleuves », les torni celusindi .
Et jusqu'à présent, vous êtes les seuls à être venus troubler cette tranquillité.
Les autres sont venus nous trouver en paix pour partager leurs savoirs et donner des offrandes. »
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Message Publié : 19 Mai 2014, 10:43 
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« Hé bien, songez que nous n'avons pas voulu la déranger et que ce n'était que le fruit d'un malheureux hasard. Par habitude, nos patrouilleurs n'avaient jamais été aussi loin à l'ouest; vers ces sommets, la forêt se tarit et nous n'avons donc aucune raison de nous y attarder. Il a suffit qu'une trace fraîche laissée par un de vos clans, les Telcontlië mittaráva, soit découverte par un de nos patrouilleurs partit trop loin à l'ouest et que, manque de bol, la seule histoire avec un peuple que nous ayons eue soit une traînée de sang pour que cet accident ait eu lieu. C'est malheureux et je m'excuse au nom de mon peuple pour vos pertes. S'ils auraient sus que les vôtres n'étaient pas des Lomaini, jamais nos patrouilleurs n'auraient tiré. Non, ils en auraient avertis le Haut-Commandement et, connaissant leurs avis du moment, jamais vous n'auriez entendus parler des nôtres; le Haut-Commandement n'aurait jamais voulu risquer de s'attirer un autre peuple «Lomainisant» dans nos bois, surtout depuis que le dernier en a été expulsé après deux grosses guerres. »

Toujours le moulin à parole. C'était bien la raison pour laquelle on l'avait choisi comme diplomate et comme représentant de Dunuaimh pour cette mission.

« Reprenons à neuf, vous voulez? Établissons un avant-poste ici-même, au milieu de ce col de montagne, où nous pourrons discuter et éventuellement apprendre à mieux se connaître. Un grand nombre des nôtres semble encore peu à l'aise avec la notion de coexister avec des étrangers. Le temps viendra peut-être, les mœurs changent mais cela prend du temps. Notre meilleur espoir pour une coexistence pacifique viendra peut-être d'une meilleure connaissance d'autrui. Parlez-en à vos chefs et, si cela vous intéresse, revenez ici l'an prochain, quand la durée du jour sera à son plus long. »
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Message Publié : 19 Mai 2014, 11:16 
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« Nous serons là ! l'an prochain, quand la durée du jour sera à son plus long.
Si vos intentions demeurent pacifiques, alors, les nôtres le seront également. »

L'homme pense profondément avant de poursuivre :
« Nous commencerons à bâtir à notre façon cet avant-poste sur le col bien avant cette date.
Si de pacifiques ouvriers veulent venir prêter main forte, ils seront bienvenus.
Si des chasseurs hostiles viennent déranger notre travail, ils seront malvenus et nous vous tiendrons grief de votre manquement à votre parole.
Si des chasseurs bien intentionnés veulent venir fournir des vivres aux travailleurs, ils seront amicalement accueillis.
Mes paroles sont-elles clairement comprises ? »
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Message Publié : 26 Mai 2014, 05:22 
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Tour 27

Il y a de cela bien des années, quelques décennies pour être plus précis, nos patrouilleurs ont découverts des hommes dans les montagnes à l’ouest de notre forêt. Craignant avoir affaire à nos pires ennemis que sont les Lomaini, ils les ont abattus, et ce n’est que plus tard que nous nous sommes rendu compte de notre méprise. Par crainte de ce peuple, nos chefs d’alors ont préférés maintenir l’isolement de notre peuple et soulever l’armée pour s’en assurer. Nous savons aujourd’hui que c’était une erreur de notre part parce qu’il y a beaucoup plus à gagner d’une coopération entre peuples. L’an dernier, un groupe de patrouilleurs fut envoyé à la rencontre de cet autre peuple afin de réparer les torts de patrouilleurs d’un autre temps et pour voir si un dialogue était possible. La construction qui vient de commencer au col de Bealach d’un avant-poste à jonction des territoires de nos deux peuples est la réalisation de ces espérances. La compréhension de nos deux peuples prendra du temps, de même que l’acception d’étrangers sur nos terres par la population, mais cela viendra en temps.
Aveleen Mac Coileáin, Commandante des Civils de Saileach

Un corbeau nous est parvenu de l’avant-poste de Bhruacha. Des patrouilleurs envoyés dans le nord, dans le Géaránsioc, sont revenus. Ils racontent qu’il ont vus des villages Lomáiní par-delà le col de Deoraíocht. Là, ils en sont sûr, c’est bien des Lomáiní, du moins ce qu’il semble en rester. Quelques milliers d’hommes et de femmes qui se sont installés dans ces étendues gelées, de toundra et de taïga. Apparemment, ils ne se sont jamais vraiment remis de leurs pertes de la Dara Cogadh (la Seconde guerre), et les rigueurs du climat semblent ne pas leurs avoir aidés non plus; que je me rappelle, l’essentiel de leur population en âge de se battre avait été décimée au cours de cette guerre, ne laissant surtout que des vieillards maladifs et des orphelins. Aujourd’hui, ils semblent avoir retrouvés toute leur vigueur. S’ils ne semblent pas constituer une menace sérieuse à proprement parler pour notre peuple, ils demeurent néanmoins un risque potentiel pour les populations bordant le Géaránsioc. Aussi, je ne saurais mieux vous conseiller de réunir le Haut-Commandement afin de discuter de la marche à suivre.
Fingen Mac Anraí, Commandant des Réguliers d’Ardeaglais

Comme nous l’avions craint il y a 5 ans, les Lomáiní sont de retour, non pas pour annexer mais pour piller les terres bordant le Géaránsioc. Récemment, c’est le village de Cnoic Cailín qui a été attaqué et pillé, non pas sans avoir causé de lourdes pertes du côté de l’attaquant. C’est le troisième en deux ans. Il est temps qu’on réagisse, il est temps de lever l’armée et d’en finir avec les Lomáiní.
Imrinn Mac Síomóin, Commandant des Réservistes de Dúnuaimh


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Technologies:
--Sculpture du verre
--Lentille
--Rotation des cultures (échange avec Souricette)
Science:
--Échec
Exploration:
--Votre équipe d'exploration disparait. -1% de population totale. (21)
Population:
--84681


@Souricette : Cette dernière rencontre avec les Lomáiní a pour but de tester le système de combat et de trouver un argument à une rencontre avec le peuple de Goku. En fait, j’espère qu’après une défaite militaire, les derniers Lomáiní fuiront vers les terres du peuple de Goku (où ils seront assimilés) et leur parleront d’un terrible peuple d’archers qui a causé un massacre chez les leurs…
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