Un doux arôme d'air salin, mille gréements et le vent du large.

C'est le sujet destiné à la description du peuple et du territoire du peuple de Kaochi et à la publication de ses Tours.

Tour 25 de Berani : Yuan dominante

Lorsque les premières rencontres se produisirent, une longue période de paix se prolongea entre cités de Berani. En effet la découverte, dans cet ordre, d'hommes dans les montagnes au nord, dans le désert au sud-est, et d'autres encore dans les montagnes au nord-est, aux territoires contigus de ceux qu'on appelle "nordiques".
Ça faisait trois peuples différents, à l'organisation étrange. Leur histoire était clairement différente de la nôtre, pour avoir ces formes. Ceux du nord semblaient organisés en villes, plus grandes que celles de Berani. Il semblait qu'une part de leur pouvoir politique était détenu par des loups.
Les autres au nord possédaient un royaume, une théocratie. Ils semblaient bien organisés, mais leurs terres sont étroites, au point que nombre d'entre eux sont à l'étroit dans les montagnes.
Enfin, ceux du sud étaient des érudits, privilégiant le savoir par dessus tout. Se faire comprendre d'eux était rapporté difficile, selon la plupart des messages. Ils étaient trop abstraits pour penser raisonnablement au commerce. Sachant que la plupart des récits proviennent de capitaines marins, un biais est probable.

Dans les décennies qui suivirent, excepté quelque agitation épisodique, bien habituelle pour les cités de Berani, la compétition se déplaça sur le terrain du commerce, et des incidents en pleine mer. Yuan et Banniyu, villes à la population la plus nombreuse, profitèrent le plus de ces échanges.

Tour 26 de Berani : Yuan entreprenante

Yuan renforça ses liens avec les théocrates de la terre de l'Est. Une série de révoltes éclata dans les îles du sud, et plusieurs cités mineures essayèrent de faire sécession. La source de ces troubles n'est pas connue, mais à Yuan, on pense voir les actions des Jumelles, Beranyu et Panniyu. La révolte est écrasée sous les canonnades par des troupes de Yuan et Banniyu.

Le Yuanni Etedyu, fils de Anyuen, est nommé magistrat suprême pendant quatorze années en trois périodes de mandats successifs, séparés d'une année et de deux années. Soit cinq ans de mandat, un an sans, trois ans de mandats, deux ans sans, six ans de mandats, pour un total de dix-sept années de politique avant sa mort. Ce brillant homme politique domine la vie de la cité et commence à réorganiser leur plan en s'inspirant de techniques observées chez les théocrates lors de la création de leur nouvelle cité port. Il soutient les savants et encourage l'innovation, qui avait ralenti depuis l'instauration de la paix à Berani.

Certains vases sont maintenant réalisés à partir de verre fondu. Y fixer les couleurs est encore complexe, mais c'est un défi qui sera résolu dans les années qui viennent, à n'en pas douter.
Une bonne utilisation de pressions permet d'agiter ces éléments que l'on appelle piston. C'est bien joli, mais on en fait quoi ? Leur créateur dit se consacrer à l'invention de la pompe, et est persuadé que les deux utilisés en conjonction permettront de déplacer l'eau avec facilité. Et peut-être d'ouvrir des portes. L'idée semble séduisante aux personnes dépourvues de mains.

Tour 27 de Berani : Yuan patiente

De nombreuses tempêtes, de nombreux navires disparus. Des projets retenus, retardés, oubliés. Pas de pompe.
Toujours pas de pompe.
L'école pompiste ne produit rien d'utilisable. A part cette chose pour mesurer les températures. C'est vrai que ça va leur servir, puisqu'ils ont tendance à faire exploser leurs machines.

Pendant ce temps, les agricultures agricultent, les villes s'aménagent et le stockage s'améliore. Par dessus les vaches, nous avons maintenant des cochons chez nous, ramené d'un archipel éloigné. Ils se reproduisent vite et mangent de bon cœur. Nous aussi les mangeons de bon cœur.

Et les expéditions sont retardées. Nos navires sont trop endommagés et le commerce ne peut attendre. Le temps est-il en notre faveur ? Non, il ne l'est pas. C'est bien notre problème.