Il s'agit du sujet destiné à la discussion concernant le peuple de Keyradin (préparation du tour, questions, jets divers, propositions de commerce, guerre, etc.). Tous les joueurs peuvent y poster, tant que cela concerne de près ou de loin le peuple de Keyradin. Discussion en mode secret ou spoiler, au choix.

Territoire: Le territoire d'Agartha est une terre aride et inhospitalière pour quiconque ne sait pas y survivre mais un havre de paix et de tranquillité pour tous ses habitants. L'absence de fleuve et de sources facilement accessible a forcé le peuple à creuser profondément pour y trouver de quoi pouvoir subvenir à ses besoins.

Peuple:
--Quelle est l'histoire de votre peuple, son background (quelles raisons expliquent que les vôtres ont survécus au cataclysme, qu'est-ce qui a fait en sorte que les vôtres soient parvenus à survivre face aux peuples barbares parsemant le continent et a finalement fait pencher la balance en votre faveur lorsque le temps fut venu de les vaincre ou de les assimiler, ...)?
Les Agarthiens réussirent à survivre au cataclysme en vivant dans les grottes parsemant les formations rocheuses qui constellent le territoire, laissant les barbares s’entre-tuer sur la plaine tandis qu'un courant de pensée différent faisait son apparition. Lorsque les barbares furent trop amoindris, les agarthiens sortirent et leur montrèrent une autre voie, convertissant à la connaissance ceux qui étaient prêts à les suivre et laissant au désert ceux qui ne le voulaient pas...

--Quelles sont ses croyances (dieu unique, panthéon, philosophie spirituelle, etc.)?
Le peuple de l'Agartha est profondément rationaliste et cartésien, laissant les croyances à ceux qui en ont besoin pour survivre. Dans les terres qui les entourent, seul la raison et la connaissance peut vous sauver, pas la foi.

--Quel est son organisation sociale (caste, hiérarchie sociale, communisme, égalitarisme, etc.) et/ou politique (aristocratie, féodalisme, démocratie, oligarchie, théocratie, etc.)?
L'Agartha est dirigée par un haut-conseil composé à part égale de représentants des 3 castes: de soldats(ih'ara), de chercheurs(Esholi) et de gens du commun(Rohkea) sélectionné chaque année, regroupant 11 membres chacun(pour un total de 33) qui a la lourde tâche de décider des lignes à tenir dans la politique agarthienne.

--Quelle est sa culture (écriture, art, science)?
L'agartha prône la découverte et la recherche scientifique, couchant par écrit sur des rubans de tissus toutes les connaissances acquises. Le mysticisme

--Quelles sont ses villes (une brève description?)?

La capitale de l'Agartha se nomme Upphækkun et centralise tout le savoir acquis par les érudits et les chercheurs, en faisant l'un des centres de connaissance et d'ouverture d'esprit du monde connu.

D'autres postes de commerce et de transports ont été construits à divers endroits

--Qu'est-ce qui distingue physiquement votre peuple des autres peuples?
Les agarthiens ont un teint sombre, signe d'adaptation à la région ensoleillée où ils doivent survivre.

Crédo de l'Agartha: Force, Courage et Sagesse.

Ressources

Animale: dingo, émeu, kangourou
Végétale: Bois(x2), Lin(x2)
Minérale: Pierre, Fer, Sel, Calcaire, charbon

Ressources obtenues par la recherche
(zoologie)Animal: Crocodile
(Botanique)Végétal: Eucalyptus
(Métallurgie)Minerai: Or
(Minéralogie)Minéral: Pétrole

Un très bon début. Pense juste à mettre Cuivre et Étain en ressources si tu veux développer les Techs métallurgiques (pour Travail du bronze).

J'ai pensé a plus long terme que le travail du bronze mais surtout, dans une optique d'echange et de diversité, comparé a mes petits camarades, en fait:

-calcaire: chaux, liant pour les constructions.
-fer+carbone=acier
-sel:conservation des aliments(dans un but d'export)
-pierre: construction

En attendant, on utilisera des outils en fer, en pierre ou en bois.

Ce que je veux dire c'est que, pour faire du Travail du fer ou de l'acier, tu doit d'abord passer par le bronze (cuivre et étain). Sans ces deux ressources, il est impossible de pouvoir faire de la métallurgie (âge du Bronze, Âge du Fer, etc.).

Une option néanmoins, si tu souhaite ne pas avoir à t’embarrasser de ces deux Ressources serait de faire passer un vote quant à l'abandon de la Tech Travail du bronze, qui est, anyway, l'une des rares avant longtemps qui utilisera du cuivre et de l'étain. Il est vrai que ce serait ennuyant de s’embarrasser de ces deux Ressources dans les conditions actuelles, mais je te laisse voir selon ton choix; je ne pousserai pas la création de ce vote mais si tu me montre qu'il y a suffisamment de personnes qui veulent passer outre le cuivre et l'étain alors j'enlèverai la Tech Travail du bronze de l'arbre de la métallurgie et vous passerez ainsi directement au fer.

Bah, le but etait surtout de creer une diversité des ressources de depart(pas avoir la meme chose que les copains). Je sais qu'on peut trouver d'autres ressources dans l'avenir mais vu mon bol au dé...

Apres, est-on obligé d'avoir une ressource pour pouvoir suivre le fil de developpement? Je dirais que non, sinon un joueur stagnerait tant qu'il n'en aurait pas. Il faut voir que les peuples doivent aussi se developper et trouver un chemin en fonction de ce qu'ils ont sous la main. Est-ce qu'un peuple sans etain serait forcé de rester au cuivre jusqu'à la fin des temps alors qu'elle dispose a profusion de fer(si elle n'en trouve pas et que personne ne lui en vend)? Non, elle chercherait un moyen de forger cet autre metal ou trouverait par un moyen detourné.

Perso, je comptais developper la technologie des fours(pour fabriquer du verre), etant donné que par le plus grand des hasards, verre et fer ont des températures de fusion relativement proche(et qu'on se sert des oxydes metalliques pour teindre le verre). Si après, tu preferes un developpement plus classique, pas de souci, je prendrai cuivre et etain(meme si ça m'embete mais juste parce que j'aime pas faire comme les autres)

ressources obtenues grâce aux sciences

(zoologie)Animal: Crocodile
(Botanique)Végétal: Eucalyptus
(Métallurgie)Minerai: Or
(Minéralogie)Minéral: Pétrole

Je plussoie ce point : « est-on obligé d'avoir une ressource pour pouvoir suivre le fil de developpement? » Je pense que non
Cerwenn, ton avis ?

Non, mais d'y avoir accès via commerce/échange culturel/expérience passée dans d'autres pays, je trouverais cela normal.
Maintenant, celui qui possède de la petra oleum risque fort de dominer la carte d'ici peu de temps si on est obligé de posséder la ressource

Il te faut la Ressource pour la développer (difficile de faire Travail du fer sans fer) mais, après, c'est vrai que ça peut être un handicap. Je dirais qu'il vous faut la Ressource (qu'elle soit vôtre ou que vous l'«obteniez» via le commerce avec un autre PJ (à cet effet, voir dans les Règles générales)), mais qu'une fois le développement de la Tech ou Science réalisée elle n'est plus indispensable (par contre, ça peut-être une bonne idée d'en garder l'accès, ne serait-ce que d'un simple point de vue RP, ou comment expliquer que votre armée porte des harnois en fer alors qu'elle n'a plus accès à du fer depuis 5 Tours (100 ans!!!)).

"Lorsque nous vîmes ces lueurs dans la côte, l'équipage et moi-même fûmes surpris et intrigués. Ces lumières venaient vraisemblablement d'autres humains, mais nous n'en n'avions pas vu encore depuis que nous avions quitté les îles pour longer le continent. Que faisaient donc ces hommes dans le long désert qui s'étendait dans le sud de la terre de l'Est* ? Comment vivaient-ils ? Vivaient-ils de la pêche ? Ils semblaient bien nombreux pour ne vivre que de la pêche, mais on ne pouvait à ce moment exclure un stratagème, visant à se faire paraitre nombreux en allumant plus de feux qu'il n'y a d'hommes.
L'ordre fut donné de se préparer à accoster, et dix arbalètes furent armées. Deux hommes partirent vérifier l'état du canon avant, tandis que les rameurs souquaient vers le village.

De la longue vue, on distinguait nettement les collines crevassées qui nous séparaient de la source de ces lueurs. Une fois arrivés sur le rivage, nous prévoyions d'établir un campement provisoire et de monter sur le pont plusieurs caisses d'or et de tapis. Si les indigènes ne faisaient pas mine de se montrer, deux hommes seraient alors dépêchés à leur rencontre."

Journal de bord du capitaine de trière Ennayu, citoyen d'Annayu.


*La terre de l'Ouest étant l'île Berani.

"Honorés membres du conseil,

Quand le rokhea Errom est venu me chercher pour me prévenir qu'une embarcation de grande taille se dirigeait vers nous, j'eus du mal à y croire mais force m'était de constater qu'il avait raison. Bien qu’apparemment incivilisés, les coutumes imposent de faire preuve de générosité envers les étrangers.

C'est pourquoi une délégation composée à parts égale d'Esholi et de Rokhéa fut dépêchée sur place, sous la surveillance de deux ih'ara. Leur camp sommaire a été repéré sur la plage et c'est là que nous nous rendîmes pour leur souhaiter la bienvenue et accomplir comme il se doit le rituel de l'eau. "

Introduction d'un courrier reçu par l'Ayatani Ekaril.

"Les personnes qui virent vers nous n'avaient pas l'air d'avoir d'hostiles intentions. Seul deux d'entre eux étaient armés, même si nous n'écartions pas la possibilité d'armes dissimulées sous leurs habits, adaptés supposément au soleil de ces régions chaudes. Ils avaient la peau claire, mais plus sombre que les gens du nord, si ce que nous entendons dire au sujet de ces derniers est factuel.

Ordre fut donné de baisser les arbalètes pour ne pas effrayer ces hommes des terres chaudes, et cinq hommes dont le capitaine s'avancèrent vers eux. Deux hommes transportaient plusieurs colliers d'or et offrirent ces présents aux nouveaux arrivants."

Journal de bord du capitaine de trière Ennayu, citoyen d'Annayu

"Les étrangers baissèrent leurs armes, comprenant que nous ne représentions nul danger. Des hommes s'avancèrent avec des cadeaux mais nos esholis les stoppèrent avant l'échange pour le rituel de l'eau. Le rokhea Errom, qui s'était porté volontaire pour les accueillir, se désigna pour le rituel et s'avança, mains tendues et paume vers le haut tandis qu'un des esholis faisait signe à celui qui avait l'air du chef de s'avancer et poser ses mains au dessus de celle d'Errom"

Courrier pour l'Ayatani Ekaril

"Les hommes du désert semblaient vouloir réaliser un rite aux dieux avant toute discussion mutuellement profitable. Venu d'Annayu, la plus pieuse des cités, Ennayu, capitaine de trière, se pliait volontiers à la chose, même si les dieux n'existent bien sûr pas, comme le disent avec forte énergie les Yuanni. Ennayu suivit les instructions des ambassadeurs, et posa ses mains sur celles tendues par l'un d'eux, de la façon dont un autre lui montra.

Le capitaine attendit la suite et sourit à son vis-à-vis d'une façon qu'il voulait engageante. Il faut toujours mettre le client en confiance."

Journal de bord du capitaine de trière Ennayu, citoyen d'Annayu

"L'un des esholis versa alors l'eau sur les mains des deux hommes, l'étranger se pliant à la coutume comme l'exige la tradition. Le rituel de l'eau se déroula normalement, le liquide glissant entre les doigts avant de finir sa course sur le sable. Errom se recula alors avec un petit hochement de tête et attendit. Les autres esholis ne perdaient pas une miette du spectacle bigarré qu'offrait les étrangers mais surtout, des outils qu'ils utilisaient. "

Courrier reçu par l'Ayatani Ekalim

"Ces gens, au premier abord, n'avaient pas l'air d'avoir atteint le degré de civilisation que nous représentions. Nous ignorions ce qui se trouvait dans leur village, mais ça ne pouvait pas être très avancé. Connaissaient-ils seulement la monnaie ?
Voyant les hommes des sables dans l'expectative, le capitaine offrit les colliers d'or à ces hommes et à ces femmes. Dans le même temps, il entreprit d'expliquer à ceux qui semblaient diriger le petit groupe ce qu'il attendait d'eux. Il parla longuement, et avec de nombreux gestes, les plus expressifs qui soient venus à son esprit, leur expliqua qu'il comptait troquer l'or qui restait dans ses cales contre des marchandises, peu importe lesquelles.
Pour compléter sa démonstration, il prit une pièce de monnaie, et un membre de sa suite prit une pierre. Le capitaine donna sa pièce à l'homme d'équipage, qui lui offrit la pierre en échange.

S'essuyant le front, le capitaine se tourna alors vers les hommes du désert, espérant qu'ils aient compris ce qu'il voulait."

Journal de bord du capitaine de trière Ennayu, citoyen d'Annayu

En ce qui concerne les outils, à part des couteaux d'acier qu'ils portent à la ceinture, et quelques équipements sur le bateau, il n'y a que les arbalètes, qui sont toutes surmontées d'une petite boîte. Je ne suis pas sûr que, sans avoir jamais vu d'arbalètes, on comprenne son fonctionnement et l'utilité de la boîte. Par contre, vu qu'elles comportent un arc, même couché, c'est évident qu'il s'agit d'armes.

"Les étrangers offrirent des colliers à notre délégation, sans doute pour les amadouer. Un des hommes mima un échange avec une pièce, ce qui fit rire nombre des nôtres. Errom invita les cinq étrangers à le suivre jusqu'à la ville, indiquant que 5 des nôtres resteraient."

"Ayant apparemment compris ce que nous désirions, l'un de ces hommes nous invita à le suivre. Voyant que certains d'entre eux restaient au navire, le capitaine invita l'équipage à préparer le repas, bien que l'heure n'étaient pas encore exactement là.
Puis il partit avec les humains du désert vers leur village, les yeux et les oreilles de tous étaient ouvertes et chaque homme redoublait d'attention, malgré l'étrange dialecte utilisé par ces étrangers.
Ils semblaient bien organisés, ce qu'attestait de toute façon leur présence dans les sables chauds."

Journal de bord du capitaine de trière Ennayu, citoyen d'Annayu

"Les visiteurs furent amenés jusqu'aux premieres exploitations minières au bas de la montagne où ils purent profiter du locomoteur pour remonter jusqu'à Karaetor. Le trajet se déroula sans encombre, les Rokhéa cessant leur travail minier pour observer les étrangers. Lorsque tout le monde fut réuni à la salle des pensées, Errom indiqua des sièges à leurs invités pour s'y reposer. Les colonnes centenaires enluminées d'or allaient, pour la première fois, observer les premiers échanges entre notre peuple et ces inconnus. "

Le locomoteur, c'est un petit train.