► Afficher spoilerLe mime ? La langue avec laquelle tu parles à Kazinn, ce n'est pas leur langue principale, des vallées, mais le dialecte de certains de leurs montagnards. Et même leur langue principale, y a pas grand monde chez moi (quelques très rares marchands qui vont fréquemment chez Kazinn, et quelques érudits qui y demeurent un an ou plus parfois) qui connaisse plus de quelques phrases.
Par contre, on est très bon en mime. Faut bien, pour discuter avec tous ces gens qui connaissent ma langue mais dont je connais pas la leur. ^^
Effectivement, en agitant les bras, avec moult gestes et nombre de doigts pointés, on arrivait, lentement, à se comprendre. N'empêche que l'équipement porté par les marins n'était pas à vendre, bien évidemment. On en avait un peu à vendre, évidemment. Mais les étrangers semblaient en vouloir plus, bien plus.
C'est en voyant un instrument brandi par un homme du coin que le capitaine marchand eut une idée. Il tenta de la faire comprendre aux anciens sages. On leur apprendrait à fabriquer des tenues de cuir, souples et renforcées comme les nôtres. En échange, ils nous expliqueraient comment réaliser et utiliser cet instrument pointant toujours dans la même direction, la boussole.
Bien sûr, tenant à conclure une vente (et ne pas se contenter de la fabrication d'un engin inconnu à la maison et en profiter pour conserver un monopole dessus pendant des années), le capitaine insista aussi pour échanger les armures de cuir dont il disposait déjà contre des marchandises.
Les armures vendues serviraient ainsi de modèles aux suivantes, créées localement, expliquait-il. Pour pouvoir comparer et corriger les erreurs.
► Afficher spoilerAvant qu'on m'accuse, encore, d'être un marchand de tapis, je précise que mes gens vendraient père et mère, que je n'ai aucune objection à l'idée de me faire la guerre si les conditions s'y prêtent, et que si ça avait paru facile au capitaine, il aurait créé une entreprise binationale de création d'armures en cuir pour pouvoir empêcher la moitié des bénéfices. :p