La tombe qui rit
Un tombeau se trouve au sommet de la crête surplombant les terres agricoles d'une communauté pittoresque. Autrefois ce cairn était en assez bon état mais maintenant les pierres sont dispersées dans tout le secteur. Le site funéraire est le lieu de repos d'un assassin d'enfants et est évité par peur des esprits maléfiques. De temps à autre les agriculteurs travaillant leurs champs entendent des rires enfantins provenant du tombeau, et quelques jours plus tard, un autre enfant disparaît. De telles disparitions ne sont jamais expliqués et les enfants jamais retrouvés. Bien que les agriculteurs soupçonnent que le mal provient de l'intérieur du tombeau personne n'a eu le courage d'y entrer à la recherche des enfants. Deux tentatives ont été faites au cours des dernières années pour bloquer l'entrée, mais elles ne durent que quelques jours avant qu'un trou béant n'apparaisse de nouveau et que parmi les pierres éparpillées se trouvent des os enfantins.
L'église en ruines
Une église en ruines repose dans un vieux cercle druidique non loin d'un avant-poste marchand animé. Les hautes pierres forment un large cercle autour des murs moussus de l'église et les ombres sur la structure décrépite lui donnent une apparence déchirée. Les citadins racontent qu'après les massacres religieux mis au crédit des druides locaux, ils ont construit une église à l'intérieur du cercle druidique pour les débarrasser de son mal païen. Selon l'histoire, les druides assassinés ont ressuscités après que l'église ai été achevée et ont pris leur revanche, détruisant le sanctuaire et tuant les prêtres.
Les disciples du dieu vénéré dans l'église enterrèrent les corps de leurs fidèles mais abandonnèrent ceux des druides. Selon les citadins, les druides se lèvent à nouveau chaque année pour sanctifier le site avec solennité, les rituels et le son de leurs chants peuvent être entendu dans toute la ville. Les rituels se produisent plus fréquemment maintenant, ce qui pousse des partisans fanatiques à envisager la remise en état de l'ancienne église et l'extermination permanente de ses occupants non morts.
La pierre aux visages
Niché dans une petite forêt en un endroit frais, bordé par des graminées douces et la lueur jaune-vert de la lumière du soleil filtrant à travers le canopée se trouve une grande roche sur laquelle sont vaguement sculptés des visages. Chacun de ces visages exprime une émotion allant de l'exaltation à la douleur. Le site était autrefois le domaine d'une naïade (nymphe d'eau) adoré par une poignée de druides ayant juré de la protéger. Les druides furent finalement tués par un agent du mal qui cherchait à détruire la naïade. Lorsqu'elle fut tuée elle captura les âmes de ses anciens défenseurs et les emprisonna dans la pierre qui marquée l'emplacement de sa demeure. Certains disent que quiconque libère ces âmes emprisonnées sera béni de bonne fortune, tandis que d'autres disent qu'un tel sauveur serait maudit par l'ire de la naïade.
Les dames qui veillent
Chaque matin, le soleil se lève entre ces six statues qui donnent sur une vallée peu profonde. Les voyageurs vénèrent les pierres comme des symboles de sécurité et les pèlerins itinérants font souvent un détour pour les décorer avec une iconographie religieuse. Les pierres, selon la légende, seraient les âmes de six jeunes femmes tuées par des brigands pendant un pèlerinage il y a de nombreuses années. Désormais les femmes avertissent les voyageurs du danger en bloquant le soleil durant les premières heures du matin, et les voyageurs sont souvent soulagés de voir le soleil se lever avant de reprendre leur route. Malgré leur apparence sombre les dames sont célèbres et joyeuses et on dit qu'elles dansent quand le soleil se couche, reconnaissante d'une autre journée de paix.
Le tertre des larmes
À la périphérie d'une petite communauté agricole, se trouve une ancienne chambre funéraire construite à partir de quatre pierres droites supportant une grande pierre plate. Chacun des montants est gravé d'une unique rune, mais les symboles sont étrangers aux agriculteurs.
Il n'y a aucune preuve que quelqu'un ait effectivement été enterré dans la chambre, car il n'y a pas trace d'une tombe à l'intérieur, cependant les agriculteurs respectent la sainteté du site et le laissent en paix.
Cependant, lors des nuits sans nuages, lorsque la pleine lune brille, les agriculteurs disent qu'ils entendent pleurer à l'intérieur du tombeau. Personne n'a jamais été vu alentour durant cette période. les enfants jouent près des pierres pendant la journée et provoquent l'inconfort du reste de la communauté car chaque enfant semble connaître divers détails sur la vie d'une jeune fille qu'ils disent être enterrée là-bas.
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