Salut à tous, j'ai une petite question concernant la fréquence de tir des armes à projectile dans AD&D 2ème édition. En fait, je voulais savoir ce que "rate of fire" veut réellement dire.

Par exemple, un arc court a une "fréquence d'attaque" (?) de 2/1. Or l’interprétation que j'en fais est qu'on peut faire deux attaques à l'arc court par tour. Toutefois, ça me semble un peu abusé, surtout que l'impression générale que me laisse le jeu est que les persos ne sont pas aussi puissant que les itérations plus modernes de D&D. D'office, pouvoir envoyer deux attaques par tour avec un arc rend l'option de faire un archer beaucoup plus attrayante qu'un simple spadassin. Non?

Donc si quelqu'un pouvait m'expliquer ce que ce 2/1 signifie (vous le trouverez dans la section sur l'équipement; les armes), je vous en serais fort reconnaissant.

Maitre Ménator

Ton interprétation est la bonne: deux attaques dans un round.

Merci Puncho.

Ouaip, je confirme. C'est tout à fait cela.

Ça me semble quand même un peu débalancé comme règle. À part si on est un guerrier avec weapon specialization, on est toujours mieux d'utiliser un arc plutôt qu'une épée.

Vous en pensez quoi?

Considérant qu'un round dure 1 minute, il me semble acceptable de pouvoir décocher deux flèches, si c'est tout ce qu'on fait pendant ce round. D'après ce que j'ai pu lire, si on se déplace en plus de tirer, on divise le ROF en deux.

Se battre à l'épée implique que, dans la minute du round, on échange des coups, on croise le fer. On attaque et on se défend. Les guerriers sont les meilleurs de ce côté. C'est sans doute pour cette raison qu'ils ont l'occasion de lancer plus de dés pour toucher.

Lequel est le mieux ? Je dirais que ça dépend des circonstances. En tirant de l'arc sur une cible qui est en mêlée avec un allié, il y a 50% de toucher l'un ou l'autre. Est-ce le bon choix dans les circonstances ?

J'ajouterai à titre historique (même s'il ne faut jamais comparer la réalité avec d&d) qu'un archer anglais médiéval entraîné tirait entre 5 et 6 flèches par minutes. Alors certes, il s'agissait d'archer professionnels, de soldats de métier, mais je pense que, de fait, 2 flèches en une minute pour un aventurier, ça n'a rien de choquant.

Après vérif dans mes vieux scrolls (PHB, DMG & UA), c'est exactement cela.


Oui.


Aux joueurs de voir.

La certitude c'est que cela ajoute du sel à l'aventure (ça me rappelle l'histoire d'un de mes persos hobbit en train de backstabber un ennemi qui fut surpris de prendre une flèche alliée dans le cul...)

Autant que je me souvienne, personne dans notre groupe n'utilisait d'armes à distance une fois les corps-à-corps engagés, rapport notamment à cette règle (et surtout aux règlements de comptes généralement houleux qui découlaient de telles situations...)

Faut bien avoir à l'esprit que les règles AD&D2 ne comportaient aucun dons, compétences (hormis les voleurs et barbares), lesquels furent créés lors de la troisième édition.

Pour le coup, à vous de voir si vous souhaitez "pimenter" ou non l'aventure... re-

Oui, c'est exact.

Pour ceux que le sujet intéresse, il existe un exemple historique tout à fait parlant : la bataille d'Azincourt où la fine fleur de la cavalerie française se fit massacrer par des archers anglais mais aussi gallois, usant alors du "grand arc".

Un bon doc sur le sujet...

C'est mon exemple préféré pour démontrer la surpuissance stratégique de l'archerie dans la guerre


Je ne suis pas trop initié à AD&D2 (ma dernière partie remonte à un peu moins d'une dizaine d'année et j'avais à l'époque un peu moins d'une dizaine d'année), mais il me semble que dans le même genre, il y a le dard qui fait 3 attaques au round. D'ailleurs pas mal d'armes à distance ont 2 attaques au round, il me semble (les couteaux, par exemple)

Azincourt est un exemple un peu surfait. Sans la chance qui a fait pleuvoir et transformer la colline sur laquelle les Anglais avaient pris pied en bourbier, les cavaliers français les auraient taillés en pièces (malgré de lourdes pertes avant d'atteindre le corps à corps).

Ce jour là, les Anglais ont du leur victoire aux caprices de la météo.