Gontran se souvient du spectacle vu au petit écran du théatre de marionnette ou le grand Frodo
a fait fuir la terrible araignée avec son dard.

Il sort son poignard de chevalier son canif de poche et frappe l'araignée, alors qu'une lumière vive frappe sa cible
en fait, la voisine approche une chandelle pour voir qui fait ce rafut.

La lumière vive trouve une faiblesse dans la carapace chitineuse de l'arachnide- Gontran, prenant sa dague à deux mains alors que l'horrible créature semble le recouvrir tel un linceul, vise le point faible pour enfin débarrassera le monde de cette abomination venue du fin fond des âges obscurs....

Collé aux pavés de Portebraise...

Gontran lève les yeux vers l'araignée descendante, un liquide mauve dégoulinant de ses mandibules.

« CLIC ! »

Reflétant la lumière de la chandelle, Gontran sort son canif de poche. Il passe la puissante lame sur la masse collante entre son genou et la route, jaillissant vers le haut juste au moment où l'araignée arrive sur son épaule.

Gontran jette l'araignée au sol et deux de ses huit jambes s'arrachent dans sa poigne puissante.

« CRIN-CRIN ! »

Blessée, l'araignée bondit à nouveau...


« CHH-CHH-CHH ! »

L'araignée serre ses six pattes restantes ensemble comme un poing autour de la plaie, se balançant immédiatement sur les toiles en retraite, toujours contractée en boule. Il arrête en l'air, se balançant comme un pendule.

Au-dessus, le cavalier à califourchon sur son araignée propulse sa monture à travers les toits, disparaissant dans la nuit bizarre.

Tout autour, la musique palpite encore dans l'air.

Dans la fenêtre qui fait face à Gontran, son voisin s'est effondré, maladroitement allongé sur le rebord de la fenêtre, tandis que la chandelle lèche les rideaux de sa flamme.

Gontran remarque alors qu'un dragon rouge qui a craché le feu chez le voisin,
le vieux Pipeau, le vieil amuseur de foire. Il a fuit. Enfin, un dragon, un peu trop fort pour lui...

On raconte qu'il courrait le pays, étant jeune, à la recherche de pierres.

Gontran lui a déjà répondu qu'il y en a plein, de pierres, sur le chemin du champ de Lice.

Le vieil homme (très petit avec une peau un peu verdatre) lui a souri, énigmatique.

Enfin, le jeune héros prend sa cape entre ses bras et fonce étouffer les flammes.

Gontran s'attaque au rideau brûlant avec sa cape, frappant le voisin endormi avec sa hanche alors qu'il étouffe les flammes. Le vieil homme s'effondre sur son sol à l'intérieur, bousculé mais hors de danger immédiat.

La cape de Gontran, en revanche, a été brûlée en plusieurs endroits.

« CHNN CHNN ... » Au-dessus, deux silhouettes encapuchonnées gazouillent maintenant sur les toits, surveillant Gontran en contrebas.

Gontran tente de grimper sur le toit pour confrontrer ces fâcheux!

« Viles créatures, attend moi, je vais vous tirer les oreilles! »

Ces créatures en ou elles ?

Gontran sort ses muscles pour se hisser hardiment et rester sur les anfractuosités et les bosses
de la vaste tapisserie grandiose, tout en ocre et or, qui le porte vers le firmament.

Il flotte, il vole, il est beau à voir... enfin, il le croit!

Pendant qu'il grimpe, la paire de cavaliers d'araignées mène leurs montures dans les airs au-dessus de la rue, suspendues par les fils oscillants.


Dans les airs, les cavaliers gazouillent dans une langue inconnue.

« Друг Алиной...
Здесь есть огненный, который убивает пауков!
Помогите нам его успокоить. »

Depuis le toit, Gontran peut voir la toile violette recouvrant les rues de Portebraise et la communauté bondée de péniches du lac Lytham. Partout, les araignées s'efforcent d'étendre la toile, escaladent la colline, envahissent le rucher au nord et se propagent vers la place de la ville à l'ouest.

Gontran rassemble son équipement et se dirige vers la place de la ville, une fois son voisin en sécurité.
Il se cache des chevaucheurs d'araignées et des dragons aériens.

L'avenir de la ville est entre mes mains!

Sur les toits au-dessus de Portebraise...

Gontran se tourne vers le nord-ouest, dirigeant ses pas vers la place de la ville. Avant même d'avoir à naviguer la descente vers la rue, ou même le périlleux exercice d'équilibrisme à travers les toiles qui enjambent la rue, Gontran remarque un possible obstacle :

Autour de lui, les araignées se rassemblent.
Devant, trois l'approchent à travers les toiles au-dessus de la route.

Derrière, les deux avec leurs cavaliers suivent ses pas.

Et tout autour de lui, la musique hypnotique se métamorphose, comme un rêve virant au cauchemar.

Gontran se souvient de Alinoë et Aurgelmyr, qui sont déjà passé par sa boutique.

Ils semblaient aussi... réceptif à l'étrange, au monde chimérique aux Grands Desseins qui l'habite.

Il se dirige vers leur résidence.