Je sais également reconnaitre mes tords; moi même ai réagit un peu violemment (surtout à ton post en fait, puisque le premier "pas content" n'était pas une "vraie colère"; je ne suis pas un auteur suffisamment célèbre pour m'indigner ainsi du détournement de mon oeuvre ).

Bref, j'ai rajouté les virgules qui rendent la structure de ma phrase grammaticalement correcte. Et je réitère mes propos; je suis ouvert à toute critique pour amélioré, modifié, enrichir mon texte... mais je préfère qu'on en discute avant plutôt qu'on le modifie sournoisement (et là en l'occurrence, il n'y avait rien de sournois puisque les modifications étaient en rouge ).

Reste que pour les circonflexes, l'orthographe est celle du Larousse. Pour autant, il semblerait que l'usage (et l'appauvrissement de la langue française) ait contribué à rendre l'orthographe avec un "i" non accentué acceptable (voir répandue).

Sur ce point, je suis d'accord. J'avais moi même un doute, et pour le coup, j'ai fait confiance à mon correcteur plutôt qu'à mes connaissances.

La prochaine fois, j'essayerais de faire attention.

Bon, je suppose qu'il va falloir que je me colle davantage la correction des posts. Diantre. : )

Ouais je pense que c'est mieux ainsi D'Eon ! Si tu as besoin d'aide pour modo correcteur, je suis pas mauvais.

Hé bé... heureusement que je relis mieux mes RP que mes posts de discussion !

Tiens, j'étais persuadé d'avoir édité et pas cliqué sur citer.

Bah, ça me donnera l'occasion de voir comment on se sert du bouton fusionner. ^^

Tiens, au passage, j'avais zappé cette intéressante question. Disons que je me suis inspiré d'une présentatrice télé américaine dont j'ai repris au passage une photo pour illustrer mon perso:



Ce n'est jamais évident de rendre par l'écrit ce que l'on voit (ou ce que l'on imagine). Souvent, pour mes persos de JdR (principalement des femmes comme vous l'aurez constaté), soit j'ai une idée précise de sa description et je cherche ensuite une image pouvant coller, soit j'ai l'image en premier et je dois alors trouver les mots pour la décrire. L'un comme l'autre, je ne suis jamais pleinement satisfait; il est très rare de trouver une illustration qui colle parfaitement à une description que l'on a faite, tout comme il est très difficile de coucher sur du papier toutes les particularités d'une personne physique.

Pour compléter l'idée, je livre ici la dernière description en date que j'ai faite sur ce forum (pour la partie 39) ainsi que l'image qui colle avec.

...


A l'appel de son nom, Evaë se fraya un chemin au travers de la foule et pénétra solennellement dans l'édifice, le visage impassible. Silencieuse, elle se dirigea vers la place qui lui était désignée, ignorant les regards posés sur sa personne. Elle était habituée à susciter la curiosité. D'abord parce qu'elle était éladrine, et que son peuple semblait jouir d'une déférence naturelle de la part des humains, à l'exception des plus malintentionnés d'entre eux. Ensuite, parce qu'elle était une femme et qu'elle était en arme, ce qui ne manquait pas d'attirer l'attention. Enfin, toujours parce qu'elle était une femme et qu'elle était plutôt agréable à regarder, du moins pour peu que l'on soit sensible aux beautés exotiques.

Pour l'occasion, elle avait lié par des rubans azurs et gris, en deux points -au niveau de la nuque et des reins-, sa longue et soyeuse chevelure or pale qu'elle affectionnait habituellement à laisser libre au vent. Elle découvrait ainsi un visage aux traits fins et harmonieux, bien que marqué par la tristesse de l'instant, qu'agrémentaient de jolis yeux bleus en amande dépourvus de pupille et des oreilles effilées caractéristiques de sa race. Plutôt grande, approchant le mètre quatre vingt, et athlétique malgré un corps plus fin que celui d'une humaine, elle avançait sous la nef avec assurance et grâce, bien que sa démarche féline indiquait une aptitude aux choses martiales que sa tenue confirmait. Elle portait en effet une élégante armure de cuir de manufacture elfique qui épousait ses formes et dont les liserés et autres motifs ostentatoires avaient été couverts de noir. En dessous, on pouvait deviner de simples vêtements en étoffe légère adaptée aux chaleurs estivales et dans les tons gris. A sa ceinture se trouvait un fourreau dont dépassait la garde bien ouvragée d'une épée longue; Evaë avait passé une cordelette argentée entre le pommeau de son arme et sa propre ceinture de sorte qu'il fut malaisé de la sortir. Un symbole qu'en ce jour de deuil, nulle lame ne serait tirée sans raison.

L'éladrin adressa un salut poli de la tête aux personnes qu'elle connaissait avant de se poster debout, au deuxième rang, mains jointes et regard baissé. Lorsque les mouvements de Myriade attirèrent son attention -l'hamadryade était comme elle originaire des bois d'Arprofond et elles avaient eu l'occasion de faire connaissance il y a quelques années de cela-, elle lui sourit et demanda discrètement à ses voisins de faire une place à ses côtés pour son amie. Elle savait que la sylvestre n'était pas à son aise parmi les hommes, et encore moins au milieu d'un rite auquel elle ne devait rien entendre -il était même étonnant qu'elle soit présente, fusse t'elle invitée par la défunte-.

...

Sinon, dans le même ordre d'idée, le dessin et la description de ma paladine de Slanoush (partie 02). J'avoue que j'ai bien aimé écrire ce texte car le ton de Naheulbeuk permet d'être plus léger dans son écriture, de se lâcher, et de renouveler quelque peu l'exercice qui est somme toute assez redondant, avec des points de passage obligatoires.

...


Mylena est une jeune femme (ou une vieille adolescente, c'est selon) tout juste sortie de la terrible phase acnéique qui transforme les chrysalides en papillons (ou un truc du genre). Les traits fins de son visage affichent encore une certaine candeur juvénile qui contraste avec les courbes remarquablement proportionnées et matures de son corps. Une longue chevelure argentée, de jolis yeux mauves qui vous transpercent, une peau de nacre, un visage d'ange sur un corps de p... aladine ! Mylena est pleinement consciente de ses charmes qu'elle aime à mettre en avant, tout en se nimbant d'une aura émo-gothico-punko-mystérieuse (rayez la mention inutile) qui fait peur aux honnêtes gens. Ainsi n'hésite t'elle pas à se maquiller de manière outrancière à base de fard à paupières noirs, de rouge à lèvres noir (dit on un noir à lèvres ?) et "d'autres trucs de filles noirs qui font super dark mais quand même jolis". Toutefois, elle peut aussi opter pour du rouge, du violet, du bleu... ou plein d'autres couleurs en fait selon son humeur. Côté vestimentaire, elle affectionne les tenues moulantes et peu couvrantes, avec une nette préférence pour le cuir. Mais elle peut aussi se satisfaire de tissus légers du moment que de larges parties de son corps sont découvertes ou que la matière est transparente. Provocatrice ? Assurément ! Tentatrice ? Absolument !

Si au premier regard son allure peut intimider (et encore, elle ne porte pas de crânes car ça fait trop nécromant !) ou faire fantasmer (selon les goûts), toute personne qui ose l'aborder peut découvrir une jeune aventurière sympathique, généreuse, et ouverte au dialogue (et à tout autre sorte de choses).

Le clair de lune éclairait aussi faiblement qu'une bougie les rues de la basse-ville. Cependant une personne se démarqua du paysage sombre avec ses vêtements d'un blanc immaculé. Sa toge, qui ressemblait plus à un dérivé de la cape, cachait des vêtements de la même couleur mais dont, à la seule vue, on pouvait se douter qu'elles n'étaient à la portée que des bourses bien remplies. Une capuche cachait en majorité son visage ainsi qu'un masque inexpressif.

Plusieurs légendes existent sur cet être mystérieux. Certaines parlent d'un fantôme, d'autres d'un justicier. Parfois un héros
porté disparu ou mort peut être entendu. Les plus folles de ces légendes parlent des déesses prenant cette apparence pour nous rendre visite alors que d'autre parlent d'expériences ayant mal tourné et qu'ils sont devenus si laids que le simple fait de les voir suffirait à faire mourir quiconque.

Quoi qu'il en soit, un petit groupe de malandrins se dit que des histoires n'étaient rien d'autre que des histoires. Et qu'en plus, une proie facile reste une proie facile. Le groupe de six hommes commença donc à se placer en position pour lui tendre une embuscade. Puis, dans une action parfaitement coordonnée, ils encerclèrent ledit fantôme. Il s'arrêta aussitôt. Il leva légèrement les mains, levant par le fait sa cape. Une épée longue était visible. Une menace silencieuse?

Des sourires carnassiers apparurent sur les voleurs. Les armes dégainées, ils mirent le paquet pour intimider leur cible mais il était impossible de savoir si ce dernier était effrayé ou non. Si c'était le cas, aucun tremblement ne trahissait la moindre peur ou incertitude. Alors que l'un d'eux fit un pas pour fouiller le malheureux, le fantôme redescendit ses bras. Au même moment, cinq personnes du groupe tombèrent au sol comme si tout d'un coup les fils qui les faisaient bouger avaient été coupés d'un coup. Le dernier sembla mal en point mais tenait toujours sur ses jambes. D'une rapidité inhumaine, le fantôme se dirigea vers le dernier survivant et le prit à la gorge. Sa force était juste suffisante pour maintenir l'homme sur ses jambes et pas assez pour l'étrangler.

Le fantôme put lire sur le visage de l'inconnu une profonde terreur. Il savait qu'il allait mourir et il ne savait pas par qui ou par quoi. D'ailleurs était-ce vraiment utile de le savoir? La fin était proche et pourtant il clamait silencieusement pour que l'homme d'albâtre lui laisse la vie sauve. Il n'avait ni femme ni enfant. Ses amis venaient d'être tués d'un seul geste. Et pourtant il voulait tout de même vivre. Il croisa pour la première fois le regard du fantôme. Il entra alors dans une sorte de transe et n'y sortit que lorsque qu'un mot sortit du masque blanc.

« Meurs! »

Le fantôme lâcha aussitôt l'homme qui venait de voir son étincelle de vie soufflée. Il continua son chemin au même rythme qu'auparavant pour disparaitre un peu plus loin, au détour d'une autre rue. Un peu plus tard une cloche brisa le silence nocturne, on venait de découvrir les corps.



Edit: J'ai édité mon message pour corriger les erreurs. Et effectivement, une petite relecture aurait fait un grand bien au texte.

Pas mal !
Attention aux quelques fautes qui trainent, ça dérange un peu la lecture.
Pour la scène d'action, privilégie les verbes d'actions et les phrases plus courtes. Tu gagneras en intensité dans la lecture. Sinon j'aime bien. Un peu trop court toutefois, on en redemanderai ! ^^

Sinon, bienvenue sur le forum. Je t'invite d'ailleurs à aller te présenter dans le sujet adéquate !

À peine rendu sur les lieux que les balles sifflaient. Tout le monde se coucha, ou presque. Deux personnes à six mètres devant moi avaient été touchés.

« MÉDECIN! »

Moins d'une minute suffit pour qu'il arrive à mes côtés alors que l'on commençais à riposter aux tirs.

« Deux soldat à terre, à 6 mètres. »

La zone était partiellement protégé par un petit muret. Je resta sur place au cas où il aurait besoin de mon aide. Plusieurs hommes avancèrent en maintenant un feu nourrit. Nous gagnions déjà du terrain. Le médecin se releva et fonça vers les deux hommes après avoir jugé que la zone était rendu sécuritaire. Le premier était déjà mort et le deuxième était dans un sale état. J'entendis deux tirs. La première balle fut dévié par le casque mais la seconde tua net le médecin.

Merde! Merde! Merde! Il est où? Il est où bordel?

Je le voyait enfin. Il était à la fenêtre d'une maison situé sur ma gauche. Je signala sa présence et pendant que certains tirent dans sa direction, un groupe de quatre hommes pénétrèrent à l'intérieur pour la nettoyer.

En moins de 3 heures ont avait réussit à reprendre le petit village et à éliminé les ennemis qui l'avaient prise. Deux dizaines de morts et presque autant de blesser fut déclaré. La radio compta parmi les pertes. On avait fait le chemin à pied, nous devions le faire pour le retour. Une partie de la compagnie resterai sur place pour s'assurer que l'endroit reste sûr lorsque les camions viendraient chercher les morts et les blesser tandis que l'autre retournerais au camps de base pour demander une aide avec des camions, des médecins et de l'équipement.

Il était rendu très tard le soir. Le soleil commençait déjà à disparaitre au loin mais la forêt mixte était tellement dense qu'il y régnait déjà une semi pénombre. En plus une pluie glacé s'était mit à tombé. C'était pas si mal, il y avait tellement de branchage au dessus de nos têtes que nous la sentions à peine. On arrivait presque à la lisière de la forêt. Après il y avait un chemin de terre. À partir de là on avait déjà plus de la moitié du chemin de fait.

Enfin.

La pluie se fit plus violente. Il en tomba une telle quantité qu'on avait de la misère à voir à plus de 3 mètres devant. Les bruits en étaient presque étouffé. Ça même prit quelques secondes pour comprendre que l'on était en train de se faire tirer dessus. Les branches à proximités cassèrent sous les balles. Le gars avec qui je discutais depuis une heure venait de se faire touché. Je ne voyais presque rien. Je n'arrivais même pas à voir les flammes des canons qui continuaient à tirer dans notre direction. Toujours à la lisière de la forêt, le chemin de terre était devenus boueux. L'eau avait déjà remplit certains trous d'ont la profondeur montait jusqu'à la cheville. Soudain des explosions survinrent devant mes yeux dû aux grenades et aux mortiers. La terre et l'eau vola dans les airs. Des cadavres et des marres de sangs jonchaient le chemin de terre. Le tout accompagné par le tonnerre et une pluie toujours aussi drue. J'entendis des cris de tous les côtés.

Je ne sais pas pourquoi mais pour une raison que j'ignore je sentit soudain la pluie glacé qui avait finit par pénétré mes habits. J'avais froid. Mon instinct de survit prit le dessus sur mon devoir.

Ce n'est pas un jeu. Je ne suis pas un héro.

Je prit sur ma droite et couru le plus loin que je pus en laissant derrière moi la boucherie qui faisait rage. Le village n'avait été qu'une raison pour nous faire venir. Le véritable piège était sur notre chemin de retour. Après un certain temps je pris de nouveau sur la droite, en direction du village. J'y retrouverai la sécurité des miens, mais aussi, je pourrai les avertir de ce qui venait de ce produire.