Ca ne t'aidera sans doute pas mais... une solution est de faire appel à quelqu'un qui sait dessiner (peindre, crayonner...) dans ton entourage. Personnellement, une semaine avant chaque partie, je donne à ma sœur le nombre de cartes dont j'ai besoin, le cahier des charges de chacune d'elles et elle me la dessine, soit au crayon, soit colorisée si elle a le temps. Avec l'expérience, elle en est venue à me faire des dessins parfaitement adaptés à un quadrillage pour les cartes destinées à la baston.

Comble du must, quand la personne en question commence à faire des expériences avec du papier canson, du thé ou du café pour faire des papiers d'aspect ancien, là ça devient cool.

J'hésite encore pour la carte (j'essayerais bien quelque chose par paint, histoire de voir ce que ça donne). Notre MJ sur table a justement fait comme tu l'as expliqué, faut voir ce que ça donne une fois scanné (car oui, faut mettre sur le pc hein^^).



Sinon quelqu'un connaît-il un système ou jdr prenant en compte le manque de sommeil, de nourriture et l'aspect survival que j'aimerais donner à cette partie ?

Pathfinder JDR utilise un peu cet aspect... Je connais pas les autres JDR, donc je peux pas t'en dire plus.

Peut être Conan OGL, mais sans certitude; j'y ai joué y'a longtemps.

La cité des damnés :

- En haut à gauche, c'est le territoire du clan du Balafré. Comme vous pouvez le voir, il est entouré par des barricades.

- Tout le reste de la partie supérieure, en haut à droite donc, c'est le territoire des Koshkas. On y trouve la statue d'un homme qui date de l'époque de la grande cité d'Hamun Nefas (il ne reste que ça et les ruines de l'ancienne cité). Il y a également la fosse, qui est à la fois l'entrée des mines et un endroit où des combats de chiens (ou gladiateurs) sont organisés.

- En bas à droite, le territoire des amazones, qui est le plus peuplé des clans (même si leur nombre était encore beaucoup plus grand avant leur rébellion contre les trois autres clans majeurs).

- En bas à gauche, le territoire des Seffris, qui vivent principalement dans des tentes et qui élèvent beaucoup de volailles dans des enclos.

- Á gauche, c'est les ruines où les rejettés "vivent" ("meurent" serait plus approprié). Notez que l'ancienne voie dallée a persister avec les siècles et mènent aux ruines. On suppose donc que l'ancienne cité d'Hamun Nefas (aujourd'hui appelée la prison-ville ou cité des damnés) comportait un temple (qui est représenté sur le plan).

- Et enfin, au milieu, les maisons sont égalements en ruine ; c'est la zone neutre, le quartier où les bâtisses ne sont plus que des successions de mur de pierres sans toit. Les cadavres s'y entassent en nombre car à l'instar des ruines, on ne distribue pas de nourriture dans la zone neutre.

Là comme ça, ça ne me parait pas très très grand... du moins, moins que je ne me l'imaginais.

Bonne remarque !! J'ai oublié de préciser que c'était assez schématisé comme plan (j'ai pas voulu passer trop de temps à manipuler des copiés/collés sur paint^^).

Donc en fait, lorsque vous voyez les tentes ou les maisons, il faut imaginer qu'il y en a beaucoup plus.


Le plus important avec cette carte, c'est de voir comment sont répartis les différents clans et quartiers, + repérer les lieux particuliers : ruines, la statue datant de l'ère d'Hamun Nefas, la fosse et les quelques autres bâtisses plus grandes.


Côté population, je dirais qu'il n'y a pas plus de 4000 personnes, car une grande partie de la population carcérale meurt en peu de temps. Les 3/4 des nouveaux venus meurt de faim ou de soif la première semaine. L'autre quart regroupe les détenus choisis par les clans lors de l'habituel partage qui a lieu à chaque nouveau convoi de prisonnier intégré en ville.

En gros, chaque chef de clan choisit chacun à son tour un nouveau qui devient sa propriété (il est libre d'en faire ce qu'il veut : l'intégrer au clan en lui faisant passer une série d'épreuves, l'utiliser comme un vulgaire objet ou encore le troquer avec le chef d'un autre clan). En général les Koshkas choisissent les membres de leur ethnie, idem pour les Seffris, les amazones choisissent principalement des femmes et enfin le Balafré choisit de préférence des Osyluthiens ou des Lieriens qui ont le profil requis pour devenir de bons combattants.

Pour les malheureux qui restent, ils ont le choix entre aller avec les rejetés dans les ruines et vagabonder dans la zone neutre en espérant impressionner un membre important d'un clan qui passerait éventuellement par le centre de la cité (mais bon, c'est assez rare et on se contente vite d'essayer de survivre, ce qui est déjà pas mal).

Une petite question tu dis qu' une grande partie de la population carcérale meurt en peu de temps, mais que deviennent les corps ?
Cela devrait créer des maladies infectieuses graves un tel nombre de cadavre !

Pas du tout grâce au cannibalisme. Et puis il n'y a pas que dans le cochon que tout est bon, un corps peut fournir plein de matériaux, surtout dans un environnement isolé. Je pense qu'il y a peu de bois et que les os peuvent être très utile pour alimenter un feu ou servir d'outils (pas de manche de bois alors on prend un fémur), les tendons et intestins sont aussi très utiles pour servir d'attaches, et que dire des cheveux et de la peau qui peuvent servir de textiles.

Le cannibalisme peut engendrer des maladies graves et même créer de nouveaux virus très contagieux. Un peuple tribal mangeant ainsi les cerveaux de leurs semblables à leur morts , avait développé des comportements anormaux et une agressivité digne des purs films de zombies. Mais pourquoi pas, cela expliquerait qu'une sorte de folie sanguinaire puisse s'emparer de la population carcérale.

Bonnes remarques les gars !!

À la base je me disais que l'instinct de survie et la descente aux enfers psychologique (pas pu trouvé mieux comme formulation^^) suffisaient, mais là c'est encore plus dans l'ambiance avec les maladies et la démence en plus.


Au sinon, il y a pas mal de corps qui sont brûlés (ou ce qu'il en reste, ça dépend des fois^^). Puis il se passe des évènements bizarres des fois et là c'est pas des corps qui disparaissent, mais carrément des personnes encore vivantes.

C'est bon ça !!