Adrien rentre la tête dans les épaules....

Raphael s'en veut aussi de ne pas avoir trouvé remède au problème...

Le (très) jeune gendarme regarde étonné
passer les adultes bien habillés
adoptant l'attitude contrite d'enfants allant au devant d'une punition ...

« Le Commandant Albert Fradin vous attend au grand salon »
vous signale sobrement le majordome à votre arrivée.

« Ah ! Avec plaisir ! Merci beaucoup... Nous allons peut-être avoir les conclusions quant à cette boîte à bijoux... »

Eustache s'y rend sans attendre.

Raphael également.

Adrien suit et Cynthia lui prend le bras affectueusement

« Alors ! » tonne le commandant en voyant entrer l'équipée contrite
« C'est comme ça que vous restez à la disposition des autorités compétentes ?!? »

« C'est bien vous qui m'avez tourneboulé mon Maréchal des Logis ?
Qu'est-ce donc que vous lui avez raconté ?
Il ne parvient plus à aligner 2 phrases cohérentes entre elles !!! »

Il n'y a personne d'autre que vous et le commandant dans cette pièce
et probablement à proximité du personnel prêt à répondre à la moindre sollicitation

Cynthia se retient d'éclater de rire : " Bonjour commandant, ravi de vous rencontrer de nouveau. Veuillez excuser ces messieurs, mais la situation devient urgente. Il y a déjà eu un mort et la vie du duc pourrait être en danger."

« L'affaire est sérieuse !
En effet ! » répond-il en attendant la suite
et en scrutant la-Dame-qui-se-retient-de-rire

« Désolé de ce contretemps, mon Commandant ! » dit Eustache en se mettant quasiment au garde-à-vous, comme il a l'habitude de le faire devant des officiers. « Nous avions des affaires urgentes à régler car les récents événements nous amènent à penser que la vie du Duc pourrait être en danger... »

Il prend une respiration.

« Je vais être direct, car le temps presse : avez-vous pu montrer la boîte à bijoux que vous avez retrouvé sur le cadavre au Duc, afin qu'il l'identifie ? »

Le visage du gendarme se froisse encore plus qu'il ne l'était déjà :
« Comme vous avez pu le lire dans le journal ...

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C'est l'inspecteur Jules de la police de Châlus qui a « trouvé » cette boite en fouillant le cadavre de Denis Prude »
Il ajoute pour ceux qui n'auraient pas compris :
« Vous l'ignorez manifestement mais « La Gendarmerie de Dournazac », ce n'est pas « La Police de Châlus » ... »
« C'est très différent. »

« Châlus a vu la mort d'un Roi... nous voulons ici éviter la mort d'un Duc. C'est moins grave.
Enfin, Richard était Duc de Normandie. Du point de vu français, c'est pareil. »

Raphael, nerveux, croit être drôle...

« Oups… Toutes mes excuses, mon commandant. », dit Eustache, l'air contrit.

Il lance un rapide regard amusé à Raphaël Trépanier puis se tourne à nouveau vers le commandant :

« Que pouvons-nous faire pour vous ? »

Le visage du gendarme se détend à peine ...
« Comme je viens de vous le dire ...
Vous m'avez complètement tourneboulé mon Maréchal des Logis !
J'ignore ce que vous avez bien pu lui raconter ... »
« Il ne parvient plus à aligner 2 phrases cohérentes entre elles !!! »

Adrien : "Nous lui avons juste dit que nous avions lu dans le journal qu'un cadavre avait été trouvé un forêt avec un coffret à bijoux et que nous pensions que ce coffret était celui du duc. Nous avons ajouté que vous deviez être avertis. Il a cru que nous pensions qu'il avait lui-même trouvé le cadavre ou qu'il était l'assassin. J'en suis désolé. "

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« Bonjour Maréchal des Logis ! », répond Eustache en se mettant presque au garde à vous. « Nous venons de lire dans le journal que vous aviez retrouvé le cadavre d'un malandrin avec une boîte à bijoux... Si c'est bien la vérité, et afin de vous aider dans votre enquête, nous tenons à vous signaler que nous savons très probablement à qui cette boîte appartient. Notre hôte, le Duc de Dournazac, s'en est justement fait dérober une il y a peu et elle semble correspondre à la description que nous avons lue... Nous sommes donc venu aussitôt vous en informer. »

Adrien grimace. !Si M Trépanier mélange les problèmes sans donner les informations nécessaires, il va rendre impossible toute discussion intelligible.

"Commandant, je propose que nous en terminions avec la discussion sur le maréchal des logis, puis celle sur l'assassinat. Ensuite, nous vous donnerons les explications nécessaires.

" En fait, le coffre à bijoux du duc contenait un talisman. Nous pensons que le but du voleur ou de son commanditaire était de protéger le duc d'une malédiction. Vous savez comme les gens des campagnes peuvent être superstitieux. Et cette Dédée nous a été présentée comme une spécialiste en superstitions locales. "