Adrien au prêtre : "« Et je n'ai aucun doute sur le fait que vous êtes un fin diplomate. Etant beaucoup moins fin que vous, je me permettrai de vous demander directement quelle est votre position personnelle ici, quels sont vos but? Si tous ici ont un objectif en rapport avec nous et avec Kali, vous devez en avoir un ? »"

Adrien: " « Moi non plus, auriez vous un conseil à nous donner? » "

De temps en temps, Eustache lève le nez de ses notes pour voir ce qui se passe à la table d'Adrien et du Père Illitch. Il aurait presque envie de les rejoindre. Mais il se retient.

« Ce brave Adrien a l'air de s'en sortir comme un chef. Laissons-le faire... », pense-t-il.

Adrien : " Merci monsieur, pour ces conseils que, malheureusement je ne peux suivre. Je comprends que l'église ne veuille se mêler à ce qui va se passer, même si un mal menace."

Il se lève.

Jedeon arrête de prendre ses notes et va rejoindre Adrien...

« Alors, mon ami, qu'avez-vous appris d'intéressant ? Et allons donc retrouver les autres pour décider tous ensemble de la suite que nous comptons donner aux événements... »

Élisabeth et Erich vous rejoignent

« Le polonais semble vendu à Nicolas II. Plutôt bizarre, son peuple
étant opprimé par les tsars depuis des décennies.

Enfin, il ne semble pas relié à cette affaire de Kali. Il semble plus intéressé par
le fait que la plupart de nous sommes Français, donc alliés...
Il pourrait nous aider si les intérêts de St-Petersburg sont en jeu. »

. Adrien: "Le père Illitch est un jésuite et un diplomate. Il ne dit donc rien directement. Pour lui Kali, m^meme non reconnue par l' église, est une divinité sanguinaire, dont il ne souhaite pas l'intervention dans les affaires européennes. Son conseil est de rester à l'écart des sectes et des affaires d'espionnage. Je vais voir si je peux aborder Harold MacKenzie."

« Je vous laisse y aller. », répond Eustache à Adrien. « J'ai l'impression de l'avoir un peu vexé en refusant sa partie de twist et en me mélangeant les pinceaux entre l'Irlande et l'Ecosse... My bad, comme disent les anglais. »

L'écossais semble attendre Adrien, l'air goguenard.

« Vous semblez chercher quelque chose chez l'Ottoman.
L'avez-vous trouvé ?
En quoi un humble propriétaire terrien d'Eire Saorstát peut-il vous aider ? »

Adrien sourit: " Dans ce wagon, tout le monde semble être là pour quelque chose, attendre quelque chose et chacun s'observe. Vous avez en partie raison, nous devions discuter avec l'ottoman et nous nous sommes mis d'accord. Ceci dit, j'ai peine à croire que le hasard ait seul réuni autant de passagers poursuivant des buts proches. Et je me demande quels sont vos buts? "

NB : Eire Saorstát = Etat libre d'Irlande, créé en 1922, à titre transitoire.

Eustache discute tranquillement avec tous ceux de ses amis qui ne sont pas occupés et qui le veulent bien. De tout et de rien, ou d'un sujet plus précis qui leur convient mieux...

Abelmayer se dirige vers Eustache

« Nous semblons être dans un salon de négociations...
Un second Congrès de Vienne, peut-être ?

Vous avez le bonjour de monsieur D'estremont.
Il vous doit une fière chandelle... et vous doit des explications »

Il vous tend une lettre...

Adrien : " Je suis un patriote français. La guerre avec l'Allemagne impérialiste est inévitable et la France ne peut gagner seule. L'Angleterre soucieuse de l'équilibre européen sera à ses côtés. Notre gouvernement a eu raison de s'incliner à Fachoda, même si la pilule est amère. Pour le reste, je ne parle pas irlandais. Que vous soyez indépendantiste irlandais ou agent du gouvernement britannique, je vous dirais la même chose. La revendication des Irlandais pour leur indépendance est légitime et elle arrivera à un moment quelconque. Une guerre continentale pour ne pas dire mondiale serait un accélérateur. "

« L'Irlandais répond: l'Avenir avec Westminster ne peut qu'être sanglant. Je crois que le Reichstag pourra mieux assurer l'avenir de mon pays. Je ne souhaite pas que la patrie des Lumières ne soit mon ennemie.. »

Il se tourne vers le belge qui converse avec Eustache

« Votre ami est en conversation avec un membre des services secrets français. Ils se sont servi de vous comme Chèvres pour éliminer nos amis égyptiens. Je vous suggère de vous venger...

Pas une attaque contre votre Patrie. Seulement rendre la monnaie de sa pièce au 2e Bureau »

Adrien : " Votre patriotisme vous honore. Je pense également que l'Angleterre ne vous accordera pas votre indépendance sans difficulté, mais vous l'obtiendrez. L'Allemagne n'a aucune chance de gagner une guerre que je ne souhaite pas mais qui me paraît inévitable.

Vous dites que nous avons servi les dessins du 2ème bureau. Un grand danger menace. Certaines de mes certitudes ont été remises en question. Pouvez vous m'en dire plus ? Avez-vous des conseils à nous donner, ou d'autres informations ? "