L'ancien Erich aurait été ravi de se lancer dans une nouvelle entreprise technologique, introduisant de nouvelles merveilles dans le monde dans le but de glorifier son nom et sa réputation sur la scène mondiale.

Mais depuis son illumination, ces distinctions mondaines valaient moins pour lui qu'un panache de fumée par une journée venteuse.

But, what horrors could be rained down upon the world, upon other men in war, from ships borne aloft by such an inflammable gas... Would it not be best to involve yourself closely in such a project in order to guide it towards compassionate ends?

Après un long moment de réflexion, Erich répond.

« Lançons-nous dans cette enquête et explorons son potentiel ensemble. Je serai ravi de mettre les possibilités de ce gaz à la disposition du monde entier.
Allons contempler un horizon lointain depuis des vaisseaux plus légers que l'air ! »

Jesus, Allah, Buddah, let me not be the Daedalus to his Icarus...

Erich évalue la liste des sites possibles avec son sens magique de la détection des gaz.

Il trouve un site situé à 54 km de Colombo au flanc d'une colline, à côté d'un village appelé Pugoda.
Pour extraire le gaz pour porter une nacelle avec son équipage (un poids de 2 tonnes), l'ingénieur crois avoir besoin de 2000 mètres cubes,
l'affaire de 3 jours de travail.

Et de 2000 livres sterling... soit 90% du crédit résiduel d'Érich.
Il ne pourra plus user de son crédit d'ici 1 mois sauf pour un voyage en train ou en navire

Une semaine plus tard, le petit dirigeable est prêt. Dunstan insiste pour l'essayer

Vous avez réussi à tous vous réunir à l'hôtel et nul 'observateur' n'est en vue.

« Ou voulez-vous aller ? »

Adrien se tourne vers les autres. " Tout dépend de l'autonomie de l'engin. Au moins jusqu'à un port d'Inde, dans l'idéal, Istanbul ou la Grèce "

Eustache est tout à fait d'accord avec Adrien. Rapprochons-nous au maximum de la France. Plus nous ferons de haltes, plus nous aurons de chances d'y être repérés.

Dunstan est confiant de pouvoir aller en Inde, un peu moins... en Empire Ottoman

« Embarquez, le voyage sera un exploit en soi!

Quel sera le nom de notre esquif ? »

Erich regarde tour à tour ses compagnons.

« Je vous laisse choisir un nom approprié. Tout ce que je choisirais risquerait de nous faire mauvaise presse. »

Adrien éclate de rire : " Je propose la Confiance, le nom du navire de Surcouf ! "

Vous embarquez clandestinement sur 'la Confiance

Doté d'un moteur à essence Daimler et un empennage à l'arrière afin de maintenir la stabilité en lacet et tangage de l'appareil, dispositif conceptualisé par Henri Dupuy de Lôme et Gustave Zédé. L'autonomie est de 50 km, assez pour traverser le détroit au nord du golfe de Mannar.

De nombreuses escales sont prévues en chemin vers Mannar, à l'extrémité nord de l'ile de Ceylan, financées par la bourse maintenant vide de notre valeureux industriel américain.

Jean-Philippe, co-pilote, rétorque en maugréant « Mon ami Santos-Dumont expérimente aussi depuis 2 ans des dirigeables de cette taille. Je suis sûr que la France pourrais augmenter l'autonomie à 80, même 100 km d'ici peu! »

Adrien s'est bien investi dans le moteur pour utiliser et soigner ses connaissances en mécanique. Il essaye de comprendre els bases du pilotage. Après tout, il est officier de réserve et les nouvelles technologies le passionnent.

Pour le MJ

Adrien croit en savoir assez pour faire fonctionner l'aéronef, si les vents ne sont pas trop violents.
La vitesse de croisière est de 25 km/h, avec des pointes à 35.

Eustache profite des paysages, notamment des levers et couchers de soleil qu'il affectionne tant. Il discute avec ses amis, prend des notes sur le voyage, relit et corrige celles qu'il a prises sur notre aventure de façon à en rédiger un article publiable (sans nommer personne)… Et tâche de rester le plus vigilant possible, surtout au moment des escales, tout en invitant tout le monde à la même prudence.

« Notre adversaire est loin d'être un imbécile, dit-il. Ne le sous-estimons surtout pas. Il se pourrait qu'il parvienne à nous retrouver malgré toutes nos ruses. Ouvrons donc l'œil dès que nous sommes à terre ! »

Un peu avant l'arrivée en Inde, au dessus de la mer, vous rencontrez un cotre de pêcheurs
superstitieux qui pointent votre dirigeable avec effroi.

Un d'eux pointe un fusil à poudre antique vers vous tandis en chargeant l'arme et allumant la mêche.

Il est à 50m devant, 7m en contrebas et votre vaisseau vogue à 8 m/s
battlemap sur demande, mais le combat n'est pas la seule option!

« Attention en bas ! » Dit Erich en pointant vers les pêcheurs.

« L'un de nous parle-t-il sa langue, ou a-t-il un moyen de dévier une balle ? »

Adrien se penche et crie en anglais " Nous sommes des amis français, n'ayez pas peur ! "

Eustache s'éloigne du bord pour que les pêcheurs ne le voient pas et dégaine son arme en espérant ne pas avoir à s'en servir…

Il invite ses amis à faire de même : « Ne restez pas près du bord pour ne pas vous faire tirer dessus. Notre ballon est gros et résistera bien à quelques trous. Nous, non ! »

Il sert alors sa pierre précieuse dans sa main en espérant qu'elle nous porte chance (utilisation de la chance contre les pêcheurs)…

La surprise initiale ayant causé une certaine terreur, les pêcheurs sont calmés par l'aspect 'ordinaire' des démons volants qui parlent une langue, qui, bien que très peu maitrisée, reste encore une langue humaine.

En baragouinant, ils semblent vous indiquer que les vents viennent du large. Vous avez donc la chance de constater que l'autonomie de votre esquif augmente de 5 km.

Vous atterrissez dans la cour d'un nabab local, à Rameswaram.

Un jeune garçon de quelque 12 ans vient vers vous, et vous parle en un excellent anglais:

« je suis Srinivasa Ramanujan, serviteur en cette demeure.
Un aéronef! J'ai toujours rêvé de voler, c'est un rêve mathématique ! Savez-vous ou je peux trouver des livres sur
l'aéronautique ? J'ai déja un livre, Plane Trigonometry, de Sidney Luxton Loney ! »



Petite incursion hors scénario, mon fils est mathématicien!