Elisabeth, qui souffre de curiosité maladive, n'est pas de cette opinion.

« Et l'opinion des dames ? Charlotte, voulez-vous y mettre un grain de sel ? Cette inscription semble en bas reliefs! »

Le jet d'Adrien:

Morgan Kane lance 3d6 et obtient 11 (4, 6, 1)

Attention, il est anthropologue et non pas archéologue ou historien.

Mais si l'inscription est en relation avec une légende ou une coutume ....

Jet réussi de justesse RAW, mais je donne Expertise (Maghreb) -3+3 pour l'exercice. Donc, réussi de 3

Adrien n'y connait rien en archéologie écossaise mais est talentueux en sciences et en langues. Il analyse ce texte et découvre qu'il est plutôt récent côté orthographique et calligraphique et il a une certaine expérience en archéologique du Maghreb. Les bas reliefs sont peu relévés, sauf pour les lettres A B d'abbé et J O de joncs.

Une cachette possible...

Il ne dit rien pour le moment et recule .....
« " On continue la visite? " »

Une heure passe...

Une intense activité règne maintenant dans la maison de sir Princeps. Tout le personnel se démène, court de droite et de gauche, et il est impossible de discuter avec qui que ce soit. Il est également inutile d'essayer de fouiner partout car, bientôt, d'autres invités arrivent, escortés par un Paul Ferguson toujours souriant. Vos 2 compagnons pnj font alors faire preuve de courtoisie et engager diverses conversations mondaines avec quelques respectables représentants de la noblesse londonienne. Ils apprendront avec joie qu'il est bienvenu de boire le thé de 5 heures chez "Wellington and son" et qu'il est préférable d'y commander leur "spécial Singapour".

Au fur et à mesure que le soleil décline, le salon de sir Princeps se remplit de lords et de ladies, rivalisant d'élégance et de beauté. A dix-neuf heures, le gentilhomme écossais fait enfin son apparition. Stupeur dans l'assistance, Lord Princeps est vêtu d'un simple pantalon de cheminot, d'une chemise d'un blanc douteux et d'une redingote élimée. De plus, à sa ceinture, pend un solide gourdin de bois.

« "Ne vous affolez pas mes chers amis ! Je ne viens pas subitement de me convertir au socialisme ! ah ! ah ! ah ! Voilà tout simplement l'un des nombreux costumes réalisés pour cette fête que je souhaite grandiose. Un grand choix de déguisements vous est proposé dans la pièce jouxtant la partie nord de la terrasse, pour ceux qui n'en ont pas apportés dans leurs bagages.

Je vous prie, ladies and gentlemen, si vous voulez bien me suivre..." »

Bien qu'ayant prévu son costume, Adrien suit par curiosité.

En entrant dans le bureau, Erich est intéressé par l'inscription. Il l'observe d'abord de loin, puis s'approche de plus près, se penche et passe le bout de son doigt sur la gravure.

Lorsqu'on lui a offert la possibilité de sélectionner des costumes, il suit la foule, désireux de voir quels invités sélectionner les costumes les plus excentriques.

Je vais maintenant me permettre de vous rappeler qui est ce fameux Jack l'Éventreur. Ce meurtrier exerçait ses talents aux alentours des années 1880, à Londres. Ses victimes furent cinq prostituées "travaillant" dans le quartier le plus mal famé de la ville : Whitechapel. Certes, vous allez me dire que cinq assassinats, c'est assez peu par rapport à d'autres meurtriers qui en comptent une bonne vingtaine à leur actif. Bien sûr, mais ce qui a véritablement choqué l'opinion anglaise de l'époque, c'est la manière dont ces crimes ont été commis Les victimes de Jack l'Éventreur (Jack the Ripper) ont toutes été soigneusement découpées et dépecées. De plus, Jack profanait leur cadavre en ce sens qu'il en faisait la pièce maîtresse d'une mise en scène morbide. Évidemment, la police ne parvint jamais à appréhender ce dangereux maniaque, pas plus d'ailleurs que la milice des citoyens réunis pour la circonstance. Ainsi, au moment où Lord Princeps organise sa réception, Jack l'Éventreur court toujours et toute la société britannique garde encore en mémoire le souvenir de ses sinistres méfaits.

Notre lord écossais a reconstitué dans son parc le quartier londonien de Whitechapel avec ses ruelles obscures et sinistres, sa crasse et ses odeurs particulières. Pour procurer plus de frissons à ses invités, une ruelle est plongée régulière-ment dans le noir le plus absolu. Lord Princeps a surnommé cet endroit charmant, l'Enfer. On le dit d'ailleurs pavé de bonnes intentions. Maintenant que le décor est planté, il convient aux invités et plus particulièrement aux personnages d'endosser un des nombreux déguisements prévus à cet effet. Un à un, tout le monde va passer dans un petit cabinet où un domestique l'attend. Là, on lui remettra le costume de son choix (y compris celui que vous avez acheté) et un loup, afin que personne ne puisse le reconnaître.

Pour reconnaitre des autres invités, un jet de savoir-faire, haute société anglaise (défaut pour celle de France -3) est requis, sous perception, avec un jet de pénalité de 2 pour le loup. Sauf pour une personne... Seule Charlotte peut la reconnaitre

Les autres invités:
Jeune baronnet anglais homosexuel déguisé en policeman.
Vieille lady assez stricte que le thème n'enchante guère, déguisée en Mary Ann Nichols (une victime).
Journaliste mondain au courant de tous les potins londoniens, légèrement éméché, déguisé en Jack l'Éventreur.
Courtisane à la recherche d'un protecteur influent, déguisée en marchande des quatre-saisons.
Vieux militaire britannique invalide , et à moitié sourd, déguisé en milicien.
Dandy d'une trentaine d'années à la recherche de quelques excentricités capables d'étonner l'assemblée, déguisé en Jack l'Éventreur.

... et leur escorte ou suite (non crédités au générique)

Lord Princeps se fait toujours attendre.

Adrien se décide à visiter le décor. Il est un peu surpris de son importance par rapport au nombre d'invités.

Il se tourne vers son compagnon : « " Docteur Watson, allons visiter les lieux " »

« Mais avec plaisir, mon cher Holmes ! », dit Eustache. « Je vous suis... Je sens que cette petite fête va être exquise. Et sans doute aurons-nous bientôt le droit de résoudre un meurtre... J'espère qu'il ne s'agira toutefois que d'une simple reconstitution... »

Eustache marque une pause...

« Écoutez-moi donc ! On dirait que je suis tellement pris par ce petit jeu que je pense déjà qu'il va y avoir un véritable meurtre... Allez, chassons cette mauvaise pensée qui vient de me traverser l'esprit et amusons-nous, puisque Sir Princeps nous y a invités ! »

Le champagne coulant à flots, la fête ne tarde pas à battre son plein, dans et hors l'Enfer.

Jouant des coudes au milieu de la foule des invités enthousiastes et, il faut bien l'avouer, légèrement enivrés par l'excellent champagne de leur hôte, le personnage pénètre en Enfer. On n'y voit goutte. Çà et là, des paroles chuchotées résonnent à l'oreille d'un étrange écho. Des ombres furtives se glissent le long des façades en carton pâte. Il semble que des domestiques se prennent aussi au jeu- le nombre d'habitants de l'Enfer est vraiment très élevé...

En milieu de soirée un orchestre typique écossais joue des airs de cornemuse avant de céder la place à un ensemble de musiciens plus traditionnels, qui entament alors un vaste répertoire de valses et de musiques dansantes à la mode. Tout le monde semble apprécier la réception, des messieurs au costume du célèbre assassin s'amusent à poursuivre quelques élégantes demoiselles dans les rues reconstituées de Whitechapel. Çà et là, des groupes de gentlemen discutent de la politique coloniale de la Grande-Bretagne ou discourent sur la chute des cours de la soie lors de la dernière séance de la Bourse de Londres. De temps en temps, la ruelle baptisée l'Enfer est plongée dans l'obscurité, permettant ainsi à un couple de bénéficier de rares instants d'intimité.

Tout paraît se dérouler le mieux du monde quand, soudain, une main se pose sur l'épaule d'Adrien. notre couple de détectives se fait aborder par une jeune brune dans la trentaine:

Elle dit à Adrien, en Anglais

« Monsieur! Etes-vous du 3e régiment de hussards de sa Majesté ? Ho, je me suis trompée. J'espérais avoir de ses nouvelles si vous aviez été l'un de ses camarades de régiment. Votre port de tête et votre allure générale me laissent supposer que vous êtes militaire, je dirais même plus cavalier. Me tromperais-je une fois encore ? Oh je suis sotte ! Je me demande si vous avez envie de m'inviter à danser malgré tout. Je suis sûre que j'arriverais ainsi à deviner plus aisément qui se cache derrière ce loup". »

Adrien se tourne vers Eustache : « "Vous permettez John ? " »

Il sourit à la demoiselle:
« "Volontiers mademoiselle. Je danserais volontiers avec vous. Et je pense que mon accent m'a déjà trahi ! " » Il tend les bras.

Vous évoluez bientôt sur la piste de danse, au milieu de ces nombreux couples tournoyants. Durant la valse, l'inconnue ne dit mot, ne répondant aux éventuelles questions que par un léger rire cristallin. Lorsque les musiciens cessent de jouer, la jeune femme vous chuchote à l'oreille :
« "Attendez que je sois partie et regardez dans votre poche". »

Puis, rapidement, elle se perdra dans la foule des invités.


Lors Princeps apparait vers 23h, et en hôte attentif, se promène de convive en convive...

Erich se déguise en Edmund Reid, l'enquêteur frustré de Whitechappel.

Il est attiré par l'excentricité d'un ...

mais aussi intéressé par la recherche de la foule pour les personnes d'intérêt.

En plein accent de la Nouvelle Angleterre, il se présente : « Bien le bonjour, je m'appelle Erich Morphy, récemment arrivé du Marblehead Massachusetts. Ravi de faire votre connaissance. »


Oh my, I have forgotten to present the bottle of Glenfiddich to our host. I must find a suitable moment to give him this gift, before the night plunges us all into the darkess of Hell...

Le dandy déguisé en Jack l'éventreur se présente:

« Je m'appelle Alfred Douglas, fils du marquis de Queensberry! »
Voyant que Erich ne réagit pas au nom:

« Je suis heureux que mon nom ne vous fait pas fuir comme certains puritains de Londres!
J'étais... l'ami de Oscar Wilde! »



« Marblehead ? C'est une communauté WASP, je présume, sans juifs ? »

« Mais bien évidemment Sherlock ! Comment résister à si charmante compagnie ? Dansez, je vous en prie... Madame, Dr Watson, pour vous servir. Heureux d'avoir fait votre connaissance ! »

Et Eustache se retire, laissant son ami tranquille...

Poussé par la curiosité, il cherche où se trouve Sir Princeps, curieux de savoir ce qu'il mijote... Mais reste à une distance suffisamment respectueuse pour ne pas l'importuner.

Oh, that Alfred Douglas ! A famous slanderer and antisemitic too, but throw his poetry into the balance and he isn't half bad.

« Tu n'as pas tort, la plupart de mes voisins sont protestants, mais il y a aussi des enclaves catholiques ... et bien sûr, comme partout, il y en a quelque uns qui comptent parmi les illuminées. » Réponds-Erich.

Erich sourit de manière conspiratrice, penchant près de Douglas :

« La soirée est assez intéressante ... mais je crois qu'on peut animer l'atmosphère encore plus.
Comment suggères-tu que l'on puisse, comment l'as-tu dit dans ton récent sonnet, "la cité de l'âme" ...
« To clutch Life's hair, and thrust one naked phrase
Like a lean knife between the ribs of Time » ? »

Il répond, espiègle

« Je vie ma vie avec ferveur, agressivement. Le couteau entre les dents.
Je suis amateur d'exotisme. L'Amérique...
On peut aller en parler en Enfer ? »

A ce moment, le jeune policeman efféminé, qui était embusqué à proximité, s'avance vers vous:

« Jack l'Éventreur! Je te tiens!
Tu ne commettra pas de nouveau crime! »

Il emmène le fils cadet du Marquis de Queensbury, qui publia les règles modernes de la Boxe, vers
les brumes de l'Enfer où le couple disparait à votre vue...

« Ha ha, il n'a pas été le premier homme traîné en enfer par une androgyne, et il ne sera pas le dernier non plus ! »

Erich regarde autour de lui, à la recherche d'un interlocuteur intéressant ... Ou peut-être Princeps soi même.

He was on the point of discussing America ... I'm sure we will speak again this evening.