les insectes sont voraces. La couche de boue des natifs semble soudain très tentante...



« Mais... mais... tu veux dire que ma prière au Fils a été exaucée ?
Je suis un... un... novice dédicat ? »

Les parents se réveillent. Leur fils dort toujours.



« Dédicat rime avec délicat. C'est quoi, un dédicat ?
le Fils, on le connait. On le prie directement et il nous répond quelque fois en gestes et rarement en personne.
Les shamans, eux, sont plus savants que nous, mais ils n'ont pas le monopole de la Parole divine! »

« Un dédicat est quelqu'un qui choisit d'orienter sa vie selon les préceptes fondamentaux de l'1 des 5 » répond Udhëzues
« Mais je ne connait pas assez la théologie pour t"aider beaucoup dans cette voie... »

« Ha! A Cardegoss, on disait que les dédicats faisaient des miracles...
Ici, mes prières se réalisent! »

Il regarde alors Ud d'une drôle de manière...

Le reste de la nuit se passe sans incidents.
La vie au grand air étant commune aux natifs comme aux nouveaux arrivants,
une sorte d'atavisme les amènent à comprendre les bases de la survie sans magie.

Après avoir contourné des troupeaux de curieuses bêtes semblant peser plus de 50 tonnes
aux longs cous démesurés et en se cachant en voyant des prédateurs sur 2 pattes qui
semblent bâtis pour attaquer ces mastodontes, nos héros arrivent en vue d'une ville
à l'apparence tout à fait magique.

La cité flotte à quelque 100 mètres du sol, les plus hautes tours de ses minarets frolant le
plafond la caverne géante souterraine.


Il semble y avoir un ascenseur qui attend que vous l'empruntiez.

« ouf!
J'ai bien cru que nous n'allions pas pouvoir atteindre la ville » constate Udhëzues en approchant de ascenseur pour en déterminer le fonctionnement

Très simple. Le petit mammifère d'allure rongeur mustélidé primitif devant vous qui fuyait par là est aspiré par un... vent qui le propulse vers le haut...

« Aucune idée! »

Les natifs haussent les épaules. Ils ne sont jamais venus ici.

*gloups*
N'écoutant que son courage, bravement, Udhëzues s'avance dans l'« ascenseur »

... et est propulsée vers les hauteurs par un jet d'air comprimé.
Elle atterri sans problème à la ville, rapidement suivie de ses compagnons.

Elle y voit une affiche qui énonce:

Et puisque nous y sommes arrivés, j'entrerai dans des détails sur sa magnificence; et cela vaut la peine d'être raconté, car la ville est incontestablement la plus belle et la plus noble du monde ... D'abord et avant tout, la ville de Zhezzara est si haute que ses minarets ont cent mètres de hauteur. Et il y a dedans douze ponts de pierre, pour la plupart si hauts qu'une grande flotte pourrait passer sous eux. Et que personne ne s'émerveille qu'il y ait tant de ponts, car vous voyez toute la ville se tient pour ainsi dire dans l'air et entourée d'azur de sorte qu'il faut un grand nombre de ponts pour en laisser le libre passage.

«Toutes les maisons de la ville sont des palais ornés de pierre ou de marble, comme le sont d'ailleurs toutes les humbles chaumières, de sorte que vous bougez et voyagez dans toutes les directions sans inconvénient.

«Il faut savoir aussi que la ville de Zhezzara possède quelque 3000 bains dont l'eau est alimentée par des sources. Ce sont des bains chauds, et les gens y prennent grand plaisir, les fréquentant plusieurs fois par mois, car ils sont très propres dans leur personne. Ce sont les plus beaux et les plus grands bains du monde; assez grand pour 100 personnes pour se baigner ensemble ... De l'autre côté, la ville est élevée par un sort, peut-être le plus fameux du Monde, et plein de mana provenant qui a été canalisée par les anciens rois du pays . Cela sert aussi de défense à la ville, contre les bêtes primordiales qui y vivent.


Des badauds se déplacent en lévitant. Ils sont surpris de vous voir... marcher.

(en abyssal) « Pa um-hazg-i pura bazgl, shaz ? »

(en ibrane) « Ar ... Fadiodeno.
Qum fem ateturtitib pisiosierertimbisu atane »répond Udhëzues un peu perdue

Le natif s'éloigne un peu de vous avec son fils.



« Il dit: Comment puis-je vous aider ? Il semble poli. »

Le magicien marmonne quelques mots avec des gestes rapides et vous dit, en ibrane:



« Vous êtes des gens de la surface ? Avec un bébé réfractaire ? Pourtant, l'un de vous est réceptif à la mana... »

(en ibrane) « Is ?
Peri nes'arnsent sigerc ? » demande Udhëzues complètement déboussolée
(en ibrane) « Sigerc phateae ae i mutit visser sigerc ...
Eso Cumi. »

« Chalion ? Je vous amène à la bibliothèque de la ville.
Le grand Nicademus sait tout. Ou les Dieux vont le lui dire! »

Vous traversez la ville. Partout, les tâches serviles comme marcher ou lever le moindre paquet sont
assurés par des serviteurs invisibles. Les ordures sont lancées des fenêtres pour se transformer en
volée de papillons multicolores. Les enfants se promènent avec des petites boites garnis de bouton
appellées consoles portatives qui émettent son et lumière.

Une fontaine d'eau jaillie sur la place de la bibliothèque et l'eau est magiquement transportée dans un
cylindre pour retourner au sol et ainsi former un cycle perpétuel.

Troublant...


« Ud. C'est l'enfer ou le paradis ? »

l'étranger pointe Pablito...

A l'étranger, Udhëzues indique d'un signe de tête qu'elle a compris.

A Tregtar, Udhëzues répond sobrement : « C'est un monde ... heu ...différent
... très différent ... »

Vous arrivez à la bibliothèque. Il y a plein de livres qui se déplacent librement de gauche à droite et de haut en bas,
avec des enfants qui délaissent leur console pour... bouquiner. R.É.V.O.L.U.T.I.O.N.N.A.I.R.E.

Une affiche annonce fièrement

« Lieu de socialisation. Celui est votre tiers lieu, après votre foyer et le lieu du travail »

Treg:


Au moins, ils travaillent. Tiers lieu, c'est un joli terme!

On vous indique le bibliothécaire. Un grand homme blond avec une barbe, imposant. Un carton indique son nom:
Mic Trep.


« Ho... je vois. Je vous attendais.

Hum.. Une famille de natifs avant un petit enfant à caser.
Je peux vous aider à atteindre rapidement les Iles du sud où le petit est destiné. »

Le couple vous dit au revoir et se dirige vers le second étage.

« Et... Deux femmes de la surface à l'air ahuri avec un jeune garçon qui aurait sa place ici.
Je sens un tiraillement chez le jeune homme- rester ici et se développer
ou rester auprès de sa bienfaitrice, son ange.

Je ne peux répondre à vos questions, jeune homme. Une nuit de réflexion en pièce à privation
sensorielle pourrait vous en dire plus sur votre vocation...

Quant à vous, mesdames, je peux vous permettre de tout oublier si vous le voulez... »