Cynthia regarde le paysage et la ville, si différents des paysages et villes américaines, ou de Paris, Adrien regarde le château.

Si Eustache peut rejoindre la petite troupe sans trop d'efforts (une fois conduit en haut par Paul), il le fait. Sinon, il reste dans la voiture…

"On n'est jamais trop prudent.", pense-t-il.

Bien que ne parlant pas de la même chose, Adrien et Cynthia sont d'accord : " M. le duc, c'est superbe !!! "

Aussi fièrement que si tout le bourg lui appartenait personnellement,
le Duc pavoise avec une joie juvénile rayonnante :
« Oui !
C'est splendide ! »
Puis il vous demande malicieusement
« Cette petite promenade ne valait-elle pas le détour ? »

Adrien : " Bien sûr M le duc !!!! "

Votre hôte considère longuement monsieur Durousseau
avant de décider que tout le monde reprend la voiture
« Rentrons alors. »
« Mais pour en profiter pleinement,
nous allons choisir les chemins bucoliques. »

« Paul, nous ne sommes pas pressés de rentrer au château.
Merci de nous choisir l'itinéraire pour savourer pleinement les paysages ... »

« Bien, nous arriverons dans une petite heure monsieur. »

Aussitôt Paul saisit la manivelle et démarre la Berline. Il met ses lunettes et roule à travers la campagne. Les invités de Monsieur pourrons après avoir traversé la Tardoire, observer les paysages forestier longeant la route.
Paul passera notamment par Flayat, La Martinie avant de tourner du côté de La Favinie et montrer les Puyconnieux aux invités de Monsieur.

Le chauffeur prend toute fois soin, cette fois-ci, de rouler à une allure mlodérée pour permettre à tout le monde de profiter du paysage.

« Votre Duché est vraiment magnifique, Monseigneur. », dit Eustache. « Je regrette que mon âge m'ait empêché de faire la promenade avec vous tout à l'heure… J'espère au moins que votre décision de rentrer n'avait pas pour seul but de me ménager… »

« Votre état n'est pas totalement étranger aux limitations de cette promenade » reconnait le Duc.
« Mais il n'en est pas le seul en cause. »
« Je sais que vous souhaitez aborder des sujets qui vont me contrarier ... »
« Et je préfère que nous ayons ce genre de discussion loin des oreilles indiscrètes ... »

« Paul,
Arrêtons-nous ici . »


« Nous serons tranquilles pour discuter »

Paul Arrête la berline dans l'entrée d'un chemin donnant sur une prairie, pour permettre à tous de descendre en toute sécurité.

« Vous y voilà Monsieur »

Il sort son journal pour faire mine de s’occuper en attendant que l'on ai besoin de lui. Mais au lieu de lire les nouvelles comme à son habitude, Paul tend l'oreille pour savoir de quoi vont parler ses passagers.

Adrien et Cynthia descendent de la berline, Cynthia fait mine de regarder le paysage, Adrien regarde le duc en attendant que els autres soient descendus.

Vous êtes par là ...
Relief


Grand Puyconnieux
Panorama depuis votre emplacement

Le promontoire est venteux et blanchi d'une fine couche de givre.
Autant Victurnien apprécie de marcher et de contempler le panorama,
autant il comprend rapidement que le confort de ses invité sera plus assuré dans la berline
où les plus frileux pourront s'emmitoufler pour discuter ...

C'est donc à contrecœur qu'il revient à la voiture.

« Vous aviez des choses à me dire ? » demande-t-il avec une certaine lassitude

Adrien et Cynthia reprennent leur place dans la berline.

Adrien :
« M le duc, croyez bien que nous nous exprimons avec une certaine admiration pour vôtre personne,
et une grande reconnaissance.
Nous sommes désolés que ce temps qui aurait dû être celui d'une fête ait été ainsi gâché.
Je comprends tout à fait que vous trouviez pénible de discuter des événements qui vous ont affecté. »

« Mais d'une part, nous aimerions comprendre ce qui s'est passé
et, d'autre part, nous pensons que vous avez un ennemi qui a manigancé quelque chose contre vous.
Il y a eu un mort, et nous voudrions être surs qu'il n'y en aura pas d'autre. »

« Ce qui s'est passé ? »
...
« Je ne sais pas de quel incident vous parlez »
...
« Mais je n'ai aucune explication
A quelque incident que ce soit .... »

« Monseigneur, », dit Eustache, « permettez-moi de vous parler franchement... »

Eustache se racle la gorge.

« Quelqu'un a volé votre talisman pour vous ensorceler, et son sort a fonctionné comme il le prévoyait puisque vous avez été pris de ce qu'on pourrait penser être une rage meurtrière...
Nous savons tous ici que vous étiez sous une influence maléfique, mais des esprits moins ouverts que les nôtres auraient interprété les événements d'une toute autre manière...
Il nous apparaît donc clairement maintenant que quelqu'un vous en veut au point de vouloir vous faire enfermer, que ce soit en prison ou dans un asile d'aliénés.
Et le problème est que nous ne savons pas qui. La seule chose que nous savons, c'est que cette personne a de véritables pouvoirs ésotériques...
Sa tentative ayant échoué, il y a de fortes chances pour qu'elle recommence dans un avenir plus ou moins proche.
Auriez-vous une idée de la personne qui pourrait avoir fomenté une telle machination ?
Nous ne voyons que deux mobiles possible :
1) La vengeance.
2) La volonté de prendre votre place ou, a minima, de vous évincer car vous la gênez, que ce soit au niveau du Duché ou à celui de vos fonctions politiques...
N'auriez-vous pas une idée de qui pourrait être cette personne ? Un ou une ennemi ? Quelqu'un d'un peu trop envieux ? Quelqu'un qui vous aurait demandé un service important que vous auriez refusé peut-être ?
Il faut absolument que nous retrouvions cette personne et que nous la confondions, sans quoi elle tentera très certainement de vous ensorceler à nouveau, d'une manière ou d'une autre... »