Alors que le commando repart, laissant les réfugiés sur place, ils promettent de leur envoyer des secours dès que possible. Fionna, un peu déçue qu'Ethan refuse la bière qu'elle lui propose, continue son chemin tout en sirotant la sienne en compagnie d'Efrim. Le trajet au milieu de cette ville en grande partie détruite par le bombardement au napalm dure environ une heure avant qu'ils n'atteignent l'hôpital.
Leur parcours à travers la ville est un véritable spectacle de destruction. Des bâtiments en ruine, des débris jonchant les rues, des flammes encore visibles ici et là, tout rappelle l'horreur du récent bombardement. Les rues autrefois animées sont désormais désertes, à l'exception des quelques âmes errantes qui errent dans les décombres. Tout le monde avance lentement, contournant les obstacles, évitant les zones les plus dangereuses où les infectés pourraient encore se cacher.
À mesure qu'ils s'approchent de l'hôpital, l'atmosphère devient encore plus oppressante. Les murs décrépits de l'établissement médical témoignent des ravages du virus et des affrontements qui ont eu lieu dans ses couloirs. Des traces de sang maculent le sol, des fenêtres brisées laissent entrevoir l'intérieur dévasté. C'est un tableau d'horreur qui s'offre à eux, mais ils avancent avec détermination, leur mission étant plus importante que jamais.
Une fois arrivés au toit de l'hôpital, l'hélicoptère arrive comme prévu à l'heure convenue, et tous sont évacués avec la scientifique qu'ils ont sauvée. Une fois arrivés à la base, la scientifique est aussitôt amenée à l'écart avec tous les documents qu'ils ont récupérés, et le sergent Malonne les rejoint pour les féliciter à sa manière.
Le sergent Malonne, un homme robuste au visage buriné par les combats, regarde son équipe avec fierté mêlée d'une pointe de sarcasme. Il se tourne vers eux, ses traits durs trahissant son autorité incontestable.
« Mes cailles, vous avez fait du bon boulot aujourd'hui.
Vous avez risqué vos peaux pour sauver cette scientifique et mettre la main sur ces documents cruciaux. C'est comme ça qu'on fait les choses ici, pas de quartier pour les faibles.
Maintenant, on va déchiffrer ces documents et trouver un moyen de mettre fin à cette foutue épidémie une bonne fois pour toutes.
Vous êtes prêts à vous remettre au travail ou vous avez besoin d'un peu de repos, bande de mollassons ? »