« - Attends, attends Ethan. T'as vraiment l'air pressé de récupérer ton bunker. Qu'est-ce qui nous dit que t'es pas en train de nous sortir un gros mytho juste pour qu'on t'aide à récupérer ta baraque ? Pour l'instant on est bien ici. On a mis au point un plan c'est pas pour le changer au bout de cinq minutes. Si ces enculés avaient leur base en ville et qu'elle a explosé, tant mieux ! Maintenant s'ils viennent jusqu'ici c'est à nous de bien les recevoir.
On a une longueur d'avance sur eux, puisqu'on sait qu'ils vont potentiellement revenir ici pour créer la merde. On peut préparer le terrain et leur préparer aussi un comité d'accueil explosif. »

Elle demande autour d'elle :

« - Vous n'aviez pas dit que vous aviez ramené tout un arsenal ? On n'a pas des grenades, des lances-roquettes et tout ça ? Faut bien se planquer, s'armer, attendre qu'ils arrivent et BOUM ! On les terrasse ! »

Elle revient vers Ethan :

« - Après si tu veux, on s'occupera de ton bunker. »

Tout en étant pensif sur les évènements passés, le doc écoute Rebecca et Ethan converser. Après quelques secondes, ils s'approchent d'eux.

« Il y a quelque chose qui me pose question un peu.
Si ton bunker est si sécuriser, comment penses tu que l'on puisse leur reprendre ?
Ils ont l'air surarmés et en plus ils auront l'avantage du terrain.
Je ne doute pas de ton bunker
au contraire, cela m'inquiète un peu. »

Tout en parlant, il se tourne vers les autres résidants afin de voir ce qu'ils vont décider

Putain, mais on peut pas respirer un peu.

Liam serre les points et se mêle à la réflexion collective.

« Je vois mal comment un bunker pour une personne seule peut se transformer en accueil pour le nombre que nous sommes.
Et dans tous els cas, j'ai pas envie de passer ma vie assiégé.
Et comme dit le Doc, s'ils s'en sont emparé et qu'il est imprenable, ça règle la question.
On est sur que leur QG se trouvait en ville ? car dans ce ca, il y a des chances qu'ils soient affaiblis que ce soit en nombre et en armement.
Faut étudier les lieux ici, si on veut résister, on connait leur tactique de lâcher de zombis, faudrait détailler leur matos. et estimer leur nombre restant.
Faire notre inventaire aussi.
A voir aussi si on peut piéger le trajet ou faire des actions de guérilla pour les affaiblir avant qu'ils ne lancent un assaut.
Putain, fais chier, va falloir se mettre à la guerre. »

Une fois la stupeur passée et bien que tout le monde soit plus ou moins sous le choc du bombardement, les esprits de chacun se tournent vers le futur proche. Alors que qu’Ethan pousse pour aller dans son bunker, les autres membres du groupe sont assez septiques et penchent plutôt à renforcer leurs défenses à la ferme.

Clara et Nolan remontent dans leur chambre afin de s’occuper du bébé, la maman de Liam tremble et semble un peu plus choquée que tout le monde par ces derniers évènements tandis que les autres restent tout en donnant son avis sur la situation.

Étant zen comme à son habitude, Le dude s’avance vers vous

« Bien que cela me coute de dire cela, il faut se mettre à l’évidence. Il va falloir requérir à la force.
Pourvu qu’il n’arrive rien de trop grave »

« Tu sais, je pense qu’après tout cela, notre vie ne sera plus jamais comme avant.
Je me porte volontaire pour fortifier notre position » répond Herschel

Barbara se tourne vers son père avec une mine grave et inquiète
« [dit]Papa, ce n’est plus de ton âge tout cela.
Tu sais, tu seras plus utile pour soigner les blessés à l’arrière »[/dit]

Sam brandit sa batte et l’agite avec un ton menaçant afin de vous faire comprendre qu’il est prêt à en découdre lui aussi et James, fidèle à lui-même, porte sa main sur son revolver.
« Ils n’ont qu’à venir, je vais leur montrer qui fait la loi ici »

Quand à eux, Lindsay et Anderson restent un peu à l’écart tout en vous écoutant mais en restant plutôt passifs.
Les militaires arrivent, avec plus d’assurance, peu de temps après et le sergent s’avance vers le groupe

« Bon, ben maintenant, il va falloir se bouger les miches.
C’est fini le temps des bisounours.
On va vous aider à protéger et piéger la propriété mais on aura besoin de tout le monde si on veut s’en sortir
Quand à vos deux barbus, je me doutais bien qu’ils étaient incontrôlables ceux-là.
Bon débarras, on s’en sortira mieux sans eux »

Il est environ minuit au moment où vous discutez

Après avoir entendu tout le monde, le doc n'est pas surpris par l'attitude adopté par chacun. Il faut dire qu'il a eu le temps de les observer et comprendre chacune de positions. Malgré tout, il commence à ressentir la fatigue monter en lui car contrairement aux autres, il n'a pas pu se reposer du fait qu'il a commencé le premier tour de garde.

« je pense qu'au vu de l'heure tardive, on va avoir du mal à fortifier quoique ce soit cette nuit.
Je proposes qu'une partie d'entre nous tente de se reposer bien que je le conviens, cela ne va pas être facile mais il e faudrait pas être épuisé demain si on subit un assaut de leur part.
Quand au fait qu'ils soient affaiblis suite à ce bombardement, ce ne sont que des suppositions.
nous devrions rester sur le fait qu'ils aient encore toute leur force afin de ne pas avoir de déconvenues
Demain, il fera jour et je me mettrais disponible pour renforcer nos défenses »

Le doc part se coucher si tout le monde est Ok pour prendre un peu de repos

Ethan bouille de l’intérieur. Une clôture peu retenir des zombis mais pas des humains armés.

« J’ai passé toute ma vie à me préparer à une apocalypse de ce genre et je n’ai fais que ça. J’ai utilisé ma fortune pour acheter le bon site pour installer un bunker pouvant recevoir plusieurs personnes. Vous pensez que je me suis échappé comment de ce groupe de fou. J’ai un passage dissimulé que seul moi connaît et je suis sur que ces trou du cul ne l’ont pas trouvé.

On serait capable d’entrer avec un commando d’élite pour les attaquer quand ils ne s’y attendent pas. Vite fait et bien fait. Je suis sur que leurs armes sont là-bas. »

Commençant à ressentir de la fatigue, Rebecca prend rapidement la parole.

« - Déjà je pense qu'il faut commencer par fortifier cet endroit, Ethan. Puis dans quelques jours, nous lancerons, comme tu le dis, un commando pour essayer de récupérer ton bunker ou au moins les armes qui y sont entreposées. Mais pour le moment, je pense que le plus important est de rester ici, tous ensemble et unis. Demain nous élaborerons un plan pour fortifier l'endroit et leur préparer un comité d'accueil dont ils se souviendront.
Mais là, je n'ai plus la tête à ça, je vais me coucher. »

Attrapant la journaliste par la manche, elle lui susurre langoureusement à l'oreille :

« - Tu m'accompagnes ma belle ? »

Tracy capte le débat sur sa caméra, toujours trop timide pour exprimer sa propre opinion. D'ailleurs, c'est du mauvais journalisme d'éditorialiser.

Mais quand Rebecca attrape son bras, elle sent son propre corps se pencher vers la blonde, comme si elle avait envie de la toucher. Surprise de son propre désir, elle tourne avec elle en fermant la caméra.

« Il s'est passé tant de choses... tant de choses ce soir... et ils veulent tous parler de demain.

Ne me laisse pas penser à demain, 'Becca. »

Liam se rassure, les paroles raisonnables sont majoritaires et la communauté ne semble pas devoir se déchirer.

« Oui, on commencera à travailler à fortifier le lieu demain, pour l'instant faut reprendre des forces. »

Choqué par la réaction brutale des militaires de votre pays, tout le monde va se coucher tout en laissant la ville sous un brasier au loin. Seuls les militaires prennent le dernier tour de garde.

Après une fin de nuit où vous avez tous eu du mal à vous reposer correctement, tout le monde se retrouve au petit matin pour un maigre petit déjeuner. Il faut dire que ces derniers évènements ont pas mal chamboulé votre quotidien et personne n’a vraiment l’envie de manger quoique ce soit.

En sortant, vous pouvez apercevoir le panache de fumée émanant de la ville au loin qui vous amène à penser que les militaires ont dus employer les gros moyens. Vous n’avez pas vraiment le temps de vous attendrir avant que le sergent s’approche.

« Bon, j’espère que vous avez bien dormi
Maintenant, il faut que l’on se mette à la tache.
Je propose qu’un groupe vienne avec moi pour piéger les alentours avec les explosifs que nous avons.
Un autre devrait couper du bois et planter des pieux un peu partout autour de la maison pour les ralentir.
Si vous avez des outils, il faut récupérez toutes les plaques de métal pour nous fabriquer des protections pur nous.
Une chose qui est positive, c’est que le terrain est assez dégagé tout autour, on les verra arriver de loin.
Mais malheureusement, eux aussi, ils pourront nous voir de loin alors il faut absolument faire de sorte que tout parait normal pour eux. »

Le dude se tourne alors vers vous

« On peut récupérer les tôles que j’ai stocké derrière la grange et j’ai pas mal d’outillage pour couper du bois et faire des pieux dans la cave »

Perturbé par le bombardement de la nuit, le doc se lève au petit matin sans avoir dormi beaucoup. N'ayant pas vraiment gout à manger quoique ce soit, il regarde avec un peu de pitié pour tout ceux qui sont restés en ville tout en pensant qu'il pourrait être à l'abri ou que quelqu'un viendrait les sauver.

Mon dieu, est-ce qu'il y a encore des survivants dans ces décombres ?
Comment a-t-on pu en arriver là ?

Ses pensées sont coupées par l'intervention du sergent qui, en bon sous-officier, donne des directives à tout le monde.

« Je pense la même chose que vous sergent.
Come nous étions convenus cette nuit, renforçons nos défenses.
Les explosifs ne sont pas mon point fort, je vais plutôt aller avec le groupe qui coupe du bois et fabriquer des pieux.
La propriété est vaste, il faudrait consolider un petit périmètre autour de la ferme selon moi.
On n'aura pas le temps de faire tout le tour de la propriété. »

Après une tendre nuit passée en compagnie de Tracy, Rebecca se réveille et dépose un baiser sur la joue de la journaliste.

« - J'espère que cette nuit t'a aidée à penser à autre chose. »

Avec un sourire, elle ajoute :

« - N'en prend pas l'habitude car j'aime gouter à tout ce qui passe autour de moi... »

Elle rejoint ensuite tout le monde dans la salle principale afin de prendre un petiot déjeuner et écouter les directives du jour.

« - Je suis d'accord avec le Doc. On ne pourra pas tout barricader. Je vais rester avec lui pour m'occuper de récupérer tous les outils qui trainent et aider à couper du bois et des pieux. Je peux aussi donner un coup de main pour récupérer les tôles. »

Elle réfléchit avant d'ajouter :

« - Mais je me demande s'il ne serait pas judicieux de placer quelqu'un à l'endroit où Ethan a espionner les types hier. Peut-être qu'avec des talkies-walkies, cette personne pourrait nous prévenir de leur arrivée. On pourrait ainsi savoir s'ils nous espionnent et agir en conséquence. C'est à dire faire comme si de rien n'était...
De toute façon, je ne pense pas qu'ils vont s'offusquer de nous voir renforcer notre position. Après ce qu'il s'est passé cette nuit... »

Liam dort comme une souche malgré les angoisses, et la plus lourde étant l'absence de nouvelles de sa fille et de son ex-femme.
Il descend prendre le petit-déjeuner avec els autres et enfourne sa part, à l'usine il ne se laissait pas abattre, et vu le boulot, il vaut mieux prendre des forces.

« En explosifs, j'y capte que dalle, mais porter es trucs lourd et souder c'est plus mon job. »

Il en commente pas ce qui se passe en ville, préférant ne pas se braquer avec les militaires de bon matin.

Comme par réflexe, Tracy attrape une poignée de cheveux blonds de Rebecca. Elle la regarde d'un air mi-confus, mi-gêné.


Lâchant ses cheveux, elle baisse les yeux et marmonne : « Si t'as un autre motard à baiser pour la bien à tous, je m'en fous ... »


Tracy pense être postée quelque part à l'extérieur de la ferme, seule pendant un peu de temps, avec l'opportunité de capturer des images intéressantes.

« Ce travail me convient. Y a-t-il un endroit où je peux avoir une grande vue sur les environs ? »

Fidèle à lui-même Ethan part seul en direction de son bunker tandis que tout le monde s’affaire à renforcer les positions défensives. Les militaires, en tant qu’expert vont piéger différents endroits dans les champs environnants ainsi que sur une partie de la route, laissant une partie de la route libre au cas où vous devriez partir.

Un autre groupe creuse les tranchées alors que le dernier groupe coupe du bois et font des pieux comme ils le peuvent. A la fin de la journée, les militaires ont finit de piéger les alentours alors que, même si tout le monde a mis les bouchées doubles, seul le coté donnant sur la route a été finis. Les tranchées ont été magnifiquement creusées et les pieux sont de redoutables remparts pour quiconque tenterait de passer par là. Même Tracy qui dans un premier temps, va un peu plus loin pour filmer, finit par se mettre à la tache comme tout le monde.

Ethan part seul en direction de son bunker et, après une dizaine de Kilomètre, il finit par tomber sur les motos des deux frères bikers allongées le long de la route. Méfiant, il s’approche discrètement tout en observant les alentours sur une distance de dix mètres environ avant de tomber sur les cadavres des deux frères qui gisent au sol sans leur tête. Horrifié un instant, il se reprend assez vite pour entendre du bruit de moteur de voiture au loin. En y regardant plus attentivement, il aperçoit un convoi composé de plusieurs voitures, deux semi-remorques et, à leur tête, la grosse voiture de leur chef avec les cornes ornées de tête sur le capot. Au vu de leur direction, il comprend assez vite qu’ils prennent la direction de la ferme et qu’ils vont arriver sur place à la tombée de la nuit. Connaissant le terrain maintenant, il prend un raccourci, en coupant à travers les champs, pour arriver environ une heure avant leur arrivée.

A la ferme, fatigués de leur journée, tout le monde profite d’un bon repas à l’extérieur avant que la nuit ne tombe.

Ethan court alors en panique et entre dans le campement et cri. « Ils arrivent et ils sont vraiment beaucoup. Une centaine de mec et nous ne ferons pas le poids. Ils seront là dans une heure environ. Ils n’est pas trop tard pour fuir au Bunker. Les Bikers sont morts.  »

Prenant plaisir à manger après une journée éreintante, Rebecca finit par avaler de travers en entendant arriver Ethan et beugler comme un âne. Elle s'empresse de boire une gorgée d'eau pour faire passer le morceau coincé dans sa gorge et s'exclame :

« - Quoi une centaine ?! Putain fait chier ! »

Elle secoue la tête en prenant son visage à deux mains :

« - Putain mais comment on va faire ? »

Elle reprend sa respiration et tente de se calmer :

« - Non ce n'est pas une bonne idée d'aller jusqu'à ton bunker. On ne sait pas s'ils ont laissé des hommes là-bas et puis si on se fait choper sur la route, on aura rien pour se défendre. Vaut mieux rester ici. En plus, on a passé la journée à fortifier les lieux alors c'est pas pour l'abandonner dès que les types rappliquent. »

Elle regarde les soldats, Tracy, le Doc et Liam pour trouver de l'aide.

« - Va falloir se mettre en position. On a pris des cours de tirs, certains peuvent se placer sur les toits pour les canarder quand ils arrivent. Qu'est-ce que vous proposez d'autres ? Vous avez piégé l'entrée ? »

Elle demande aux soldats :

« - Qu'est-ce qui reste comme armes ? On a de quoi leur balancer des trucs à la gueule ? Vous, qui avez l'habitude, comment vous voyez les choses ? »

Satisfait de tout le boulot abattu, le doc profite pleinement de son repas et discute avec tous les convives jusqu'au moment ou il entend Ethan crier tout en courant dans leur direction

« C'est pas vrai, on va finir par croire qu'il les attirent celui-là?
Une centaine !!
mais qui aurait pu penser qu'ils soient aussi nombreux »

Il se tourne vers Rebecca tout en la voyant un peu paniquée
« On est dans la merde mais on ne va se laisser faire.
Je vendrais chère ma peau »

son regard se porte vers les militaires
« Les mecs, c'est vous les spécialistes.
Comment pensez-vous que l'on se placer pour les réceptionner.
Notre ami Ethan souhaite que l'on aille à son Bunker mais on n'a pas assez de véhicules pour prendre tout le monde.
On va devoir y aller à pied et de nuit en plus.
Franchement, je n'ai pas envie de finir comme les deux frères »

Liam commençait à se détendre après une dure journée de labeur quand le survivaliste arrive en gueulant comme un dératé.
A la nouvelle, il sent une lassitude l'envahir mais, pensant à sa mère, il se ressaisit rapidement pour la rassurer.

« On ne va pas partir de nuit pour un endroit qui est peut-être encore entre leur main.
on a bossé toute la journée à des défenses, qu'au moins ça serve à quelque chose.
Faut qu'on recense qui peut se battre et avec quelle arme. Qu'on distribue le matériel au mieux et qu'on puisse ensuite se répartir.
On connait leur stratégie, ils vont nous lâcher de zombis, faut qu'on intègre ça. »

Liam se tait ensuite, pour écouter les autres avis.