« Si vis pacem, para bellum. Ou dans un dialecte plus compréhensible, si tu veux la paix, prépare la guerre.
Je pense que le terme important ici est "préparation". A cet instant, nous avons encore besoin de nombreuses informations pour pouvoir établir un plan afin de nous débarrasser des peaux vertes.
Et je le répète, ce n'est pas à l'ordre du jour. Pour l'instant, ce qui nous préoccupe c'est bel et bien l'Exode de notre peuple. »
Il prit un temps avant de continuer.
« Cependant, les informations révélées sont cruciales. Premièrement, si les groupes de migration dérivent trop vers le nord est à notre arrivée, nous pourrions être contraints de lutter sur deux fronts dans le pire des cas. Et il ne faut donner aucune bonne raison aux orcs de s'unir contre nous. Secundo, et c'est là un point positif, c'est que l'information de notre passage ne se transmettra pas jusqu'à cet autre clan. J'imagine que chacun s'occupera de ses propres affaires.
Et j'en viens à la même conclusion que vous Faeromen, bien que pas forcément pour les mêmes raisons. Si nous attaquons un avant poste qui ne dépend pas du clan orcs duquel nous allons traverser les terres, nous risquerons des vies pour rien. Avec aucun gain d'efficacité, et en cela je vous rejoins.
Seigneur dans l'Ombre, sauriez vous combien de clans occupent les collines? Et si possible leurs limites territoriales?
Mon roi, je ferais tout mon possible pour honorer cette demande, mais je n'ai pas votre expertise avec ces artefacts. Je préfèrerais n'avoir à le faire que toutes les deux heures, car j'ai peur de ne pas avoir l'esprit assez fort pour confirmer cette communication sans stopper l'avancée de mon groupe.
Mais au fur et à mesure que nos échanges avancent, je me dis de plus en plus que j'ai tablé sur trop de groupes de voyages afin de ménager nos efforts, mais si nous créons une diversion telle que définie il y a un moment, ce sont probablement les derniers voyageurs qui auront à subir une attaque. En effet, nous allons devoir nous faufiler entre plusieurs ennemis, ce qui multiplie les risques. Et l'espace de manœuvre dont nous allons disposer est limité. Plus j'y pense, plus je me dis qu'un affrontement sera inévitable. Si tel et le cas, j'ai peut être un autre plan d'exode, mais il faurait que je prenne une plume et un parchemin pour vérifier sa faisabilité.
Mon plan initial se basait sur une rapidité de mise en place d'une tête de pont pour notre peuple après un trajet sous de bons auspices. Si nous ne pouvons garantir ce dernier, autant envisager un affrontement. Mais suivant nos propres prérogatives.
Ankhorn, pourriez vous situer la tour dont vous avez parlé sur cette carte de l'Eriador le temps que je fasse mes calculs je vous prie. »
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