Une partie du groupe se dirige vers la montagne durant la nuit, hors de la vue de leur
'escorte' ottomane et des patrouilles hongroises, qui ne semblent pas en découdre avec leur ennemi ottoman et sont restées au large toute la journée.

La contrée semble envahie de soldats turcs, qui semblent faire respecter l'ordre.
Les maisons des paysans sont barricadés et non éclairées- ils sont dans l'expectative.

A l'aube, vous arrivez devant un poste frontière à l'entrée d'un défilé, ou des centaines de soldats fortifient le fortin.

Un lieutenant s'avance vers vous avec 6 hommes « Que venez-vous faire ici ? Joindre l'armée du Prince ou nous espionner ? »

La petite troupe tient les chevaux à pied, rênes en main car ils ne souhaitaient pas faire de bruit et être le plus discret possible.
« Ni l'un ni l'autre, nous sommes d'humbles voyageurs qui vaquons à nos occupations et ne souhaitons juste que passer afin de nous diriger vers le nord. »

Je met toute ma persuasion dans ce discours, mon allure altière doit abonder dans mes intentions. (du moins je l'espère)

(Si je suis tout seul je n'y vais pas, pas de teleportation)
( normalement avant d'arriver à un poste frontière il me paraît évident qu'il y a une période d'observation, et les membres du groupe devraient pouvoir se concerter sur l'attitude qu'ils comptent adopter lorsque inévitablement les gardes vont leur demander les raisons de leur déplacement)
(Des questionnements discrets tant aux auberges qu’auprés des paysans ou d'autres voyageurs devraient nous permettre d'avoir un curseur d'évaluation sur les risques et donc sur la bonne attitude à adopter)

OK, nous nous sommes mal compris, je ne quitte pas l'auberge à 23h sans savoir ce que décident les autres. S'il n'y a pas de consensus je dors et quitterai l'auberge au petit matin. Dsl.

Le viking soupire comme si cela avait été la énième fous qu'on lui demande « nous sommes des voyageurs.
Du peuple bien plus au nord d'ici.
Nous rentrons dans notre contrée.
Et nous sommes étrangers à vos conflits »

Blazin se tient juste derrière le viking et attend la réaction du lieutenant, il pose discrètement sa main sur son épée au cas où.

Darius se tient sur son cheval, à côté de Blazin.

Pourquoi n'est-ce jamais le bon moment pour discuter des cromlechs ?

Azuran était parti légèrement après le groupe mais n'avait pas pressé le pas pour se mettre à leur niveau. La discussion avec les Ottomans le faisait beaucoup réfléchir ce qui n'était pas sa spécialité.
Le petit groupe était allé trop vite sans prendre garde aux gardes et leurs faibles explications ne semblaient pas convenir aux gardes.
« Je suis Azuran Prince de Serifos et ces voyageurs sont avec moi. Le seigneur Radu nous avez convié à la prise de la forteresse de Targoviste pour que nous soyons témoin de son succès sur Vlad l'imposteur. Nous sommes en route pour le nord et nous sommes venu assister à la défaite de Vlad sur ses terres pour en témoigner dans notre futur périple et au reste du monde. Nous ne sommes ni des espions ni renforts. Nous sommes des témoins de la cruauté de Vlad et de sa chute face à Radu et ses nobles forces ottomanes. »

Les soldats sont perplexes. Ils ont passé la nuit à construite un fortin pour sécuriser le défilé, contre uen contre-attaque, des renforts par Vlad ou les Hongrois.
Ils n'ont jamais rencontré de touristes de bataille.


« Heu... restez de ce côté du fortin... De l'autre côté, nous n'avons pas encore assez de troupes pour vous protéger de l'ennemi. »

L'officier semble trop occupé pour vous surveiller.

Les 2 rôdeurs remarquent un sentier de chèvre qui longe le défilé, peu visible du sol...

Le viking peste contre ce contre temps.
« Nous ne demandons nulle protection, soldat.
mais je comprends vos doutes.
Nous tenterons de faire un détour. Une région en guerre n'est pas bon pour de simple, voyageur. »
Le viking se retourne et fais demi-tour.
Et à la hauteur du prince, il lui dit sans animosité.
« Prince Azuran, c'est cela?
Merci de cotre intervention mais personnellement, je n'ai jamais dit et fait toute action qui puisse dire que je suis votre compagnon.
Nous avons temporairement la même route, avec toute l'ironie que Loki est capable.
mais ne me mêlez pas à votre cause. »

Azuran regarda l'homme du nord et la prêtresse avec un mélange d'agacement et d'incompréhension. Puis il se calma pour éviter d'envenimer les choses.
« Très bien, j'ai compris vous deux n'êtes pas mes compagnons. C'est noté. »
Une fois éloigné des gardes, il reprit à l'intention du reste du groupe:
« Je suis d'accord pour dire que nous n'iront pas loin sans un objectif. J'aimerais bien connaitre le vôtre même si je commence à me dire que vous n'en avez en fait aucun...excepté peut-être 1 ou 2 d'entre vous... Je vais donc prendre les devants en vous disant ce que je sais en guise de bonne foi.

Pour Vlad, c'est surtout Radu qui semble entretenir la rumeur de son côté démoniaque pour faciliter son accession au trône... Les ottomans ont bien d'autres choses en tête.
Ils ont récupéré un texte ancien qui explique l'existence d'une cité lacustre engloutie aux pouvoirs "magiques" légués par les dragons. Les ottomans veulent trouver la cité et s'emparer de ses pouvoirs. Les mages ottomans vous ont repéré à l'auberge. Ils connaissent vos "capacités" à voyager dans le temps et savent que certains d'entre vous peuvent les guider à la cité... »
Azuran s'arrête de parler et regarde les autres en attendant une réaction.

« Que voila de belles perspectives, Prince, des aventures que je vais pouvoir mettre en chansons et narrer. Quoique issus d'époques et de cultures différentes nous devenons des compagnons. D'abord parce que nous partageons les repas, puis parce que les fils de nos destins sont en train de se mêler. Prenez exemple sur votre dieu de la foudre et des tempêtes qui toujours dîna joyeusement en toutes circonstances.
Et posez vous la question; pourquoi les Nornes vous auraient conduit là à travers les pierres si ne n'était votre destin de nous rencontrer? »

Je met tout mon talent de barde ainsi que ma joyeuse persuasion.

Un sourire s'affiche sur le visage du viking
Puis un rire
« comme je te l'ai dit je n'ai idée de mon arrivéeen ses temps.
Je dois cependant comprendre et faire aux mieux pour que la magie ne disparaisse pas ou pire ne tombe dans de mauvaises mains.
Je vais donc poursuivre mes investigations. »

Vous vous engagez sur le petit chemin, avec le soleil devant. Si vous êtes quelques peu aveuglés, les turcs n'ont aucune chance de vous voir.
Au bout de 30 minutes, vous apercevez une patrouille de 5 soldats venant dans votre direction, aux armes du Dragon.


Jets de discrétion svp. Vous avez le temps de lancer des sorts avant de bouger.