« Les brassards, c'est pour les 3 gars de notre compagnie qui sont mort lors de l'attaque de la ferme Krasta au sud-ouest hier matin. Les écailleux ont fait un raid pour tenter de ravir les enfants, en plus des poules et des cochons habituels.

Les fermes sont fortifiées, mais depuis 3 mois les lézards sont plus agressifs, quitte à laisser certains des leurs sur le carreau. Ils n'ont pas l'esprit si suicidaire d'habitude. Peut-être leurs shamans veulent sacrifier les mioches à leurs Grands Esprits pour Dieu sait quelle raison inavouable! »

Le commandant se tourne vers vous

« Si vous avez en tête d'en découdre avec les sauvages, nous sommes de tout coeur avec vous. Mais il se peut que vous n'en reveniez pas... »

Les soldats dessinent une carte. Le x est le fort, au bord du marais.
Le cairn rouge est vers le nord (à gauche).

« Il y a un village de lézards de 30 combattants et 45 non combattants identifié par la maison verte.

La terre ferme est relativement spongieuse- le terrain est difficile, avec des fondrières de 0,5 à 1m de profondeur
ici et là. Sinon, il y a une couche de sphaigne un peu partout de 10cm de profondeur. »

Azuran attendait toujours une réaction du groupe pour déterminer la stratégie de progression dans les marais. Ne voyant aucune réponse venir, il se demandait comment les aventuriers avaient pu réussir à survivre jusque là sans prendre de véritables décisions...Ils sont comme une feuille sur une rivière...heureusement que leur cromlech décide pour eux de leur mission...
« Bon, je n'ai pas envie de me perdre dans ces marais donc mélomanes ou pas, nous verrons qu'elle adversité nous trouverons en suivant la rivière par le sud. Que les plus discrets passent devant et évitons de trahir notre présence en chantant... »
Sur ce, le demi-orque invite le reste du groupe à avancer en suivant la rivière.

Un peu renfrogré par la demande de faire silence je prends la queue de la colonne en faisant signe à Nestor de se placer à sa hauteur, ainsi ils font bombance d'un saucisson et d'un quignon de pain. Chemin faisant la joie revient en admirant le charmant paysage et en entendant le doux gazouillis des oiseaux.
Nestor semble pourtant sur le qui-vive tous les sens aux aguets.

Vous longez la rivière sur 1500m, sans rencontrer d'être vivant plus gros que des cailles, des perdrix et des amphibiens.

Arrivés à 500m du bord du marais proprement dit, vous remarquez au loin un cairn de 10m de haut.
Il se situe à quelque 50m de la rive.

Vous entendez un cor de chasse à 2-3 km au nord, au delà d'une rangée d'arbres.

Tout doucement je sors mon instrument de musique et chuchote à ceux les plus proches
« En souhaitant que nous ne soyons pas le gibier dont ce cor de chasse désigne l'objet. Prudence mes amis »

Du haut de sa monture féline, Blazin sort son épée et son bouclier.
Il cherche aux alentours un endroit qui pourrait dissimuler la troupe, il essaye aussi d'évaluer si le groupe a suffisamment de temps pour rejoindre le cairn sans être vus.

Blazin est confiant de pouvoir rejoindre le cairn avant des les chasseurs ne rappliquent.
Il ne crois pas cependant qu'une embarcation ne puisse être construire à temps.