« Tu ne dis rien, Mona ?
Qui ne dit mot consent! »Il s'avère tout de même un hôte de qualité, généreux en nourriture et en boisson.
Une fois le repas terminé, il se tourne vers Robert
« Donc, quel est le but de votre visite ? Le lac devant les glaciers est joli,
mais ni lui ni moi ne vaux la visite d'un noble normand! »Effectivement... Nous allons au Groenland. Et nous aimerions avoir un guide ou
du moins des renseignements sur le pays.« Ouais... j'en ai un peu soupé de cette île.
Je n'ai pas querelle avec Mains Rouges- il devrait m'accueillir...
Bien, si vous m'emmenez au sud après votre virée chez Erik! »« Je ne vois rien à redire! »Robert traduit pour les non norrois-phones.
► Afficher spoilerWikipedia: La colonie fondée par Érik le Rouge a compté jusqu'à environ 5 000 personnes (3 000 seulement selon Régis Boyer), en 250 fermes regroupées autour de quatorze églises principales, réparties pour les trois quarts dans les « établissements de l'Est » (Eystribyggd) situés tout au sud-sud-ouest de l'île (Qaqortoq), et pour un quart dans les « établissements de l'Ouest » (Vestribyggd), situés cinq cents kilomètres plus au nord (Nuuk).
L'ensemble des colonies fondées au Groenland va se calquer presque en tout point sur leur patrie d'origine, l'Islande. Ainsi, jusqu'à sa disparition, cette colonie reste radicalement européenne, adoptant immédiatement toutes les évolutions culturelles, vestimentaires et autres de la métropole.
Comme les vikings de Norvège et des autres colonies atlantiques, les colons sont des paysans qui pratiquent essentiellement l'élevage. Dans les premières années les espèces élevées sont les mêmes qu'en Norvège ou en Islande (vaches, cochons), mais, comme en Islande, des espèces moins prestigieuses (moutons, chèvres), mais plus robustes les remplacent progressivement. En effet, le climat groenlandais impose de nourrir les vaches et les cochons à l'étable la plus grande partie de l'année et donc de cultiver du fourrage, qui pousse mal sous ces latitudes. Seuls les fermiers les plus riches continuent à élever des vaches, surtout pour leur lait. Il n'y a en revanche aucun vestige d'animaux de basse-cour dans les établissements.
Les colons pratiquent également la chasse (rennes et phoques, ces derniers pouvant constituer les trois quarts du régime alimentaire dans les fermes les plus pauvres) mais bizarrement pas du tout la pêche, même au cours de la dernière période, où les rations alimentaires deviennent insuffisantes.