Quelques courtes après avoir appelé, les 5 robes rouges reviennent se présenter devant votre pièce.
Vous reconnaissez la voix du même homme qui vous parle

« Ainsi vous avez choisi et ce choix c'est porté Roza donc.
Ce fut rapide...
Nous allons donc....

L'arme est prête, l'arme est prête »entendez-vous soudainement, crié par une nouvelle robe qui vient d'arriver

« Taitez-toi donc imbécile, nous ne sommes pas seuls. »
La robe ayant crié se fait ainsi reconduire par 2 autres robes

« Bien, je disais donc, choix rapide et intéressant....Vous allez nous suivre afin de vous préparer...si vous voulez bien... » fit-il en faisant signe à Roza de les accompagner
« Vous deux, resterez ici le temps durant » rajoute-t-il à l'attention d' Hector et Brand

« Très bien ! J'adore les trucs intéressants. » S'exclame-Roza en se levant.

« J'espère que la moitié ou moins de mon sang suffira. » dit-elle, un peu perturbé.

Elle suit les robes rouges, et avant de franchir la porte, elle tourne ...

Donnant un clin d'œil à Brand ...
« Hé, mon pote, il y existe une petite île parmi les Ïlots Terres, là où il n'y a pas des hommes.

Si je ne reviens pas, vas-y et dis-leur que je ne les ai jamais oubliés. Tu te trouveras une épouse dévouée en récompense. »

Et un baiser au vent à Hector ...
« A bientôt, beau gosse. »

Au moment où les robes rouges emmènent Roza, Brand jeta un coup d’œil inquiet à Hector. Que veulent-ils dire par « l’arme est prête » ?

Il ne répondit que quelque mots crispés au clin d’œil de leur compagnon : « fais attention à toi ! »

Vous vous êtes réveillés aux premières lueurs ce matin, fatigués, ayant très peu dormis. Puis après une petite heure de cueillette et chasse à proximité du campement de fortune dans l'arbre qui vous avez accueilli au sein de ses racines et après avoir vous êtres sustentés, vous avez le chemin du temple rouge où vous avez trouvé portes closes. Après une bonne heure d'inspection et de réflexion vous avez fini par rentrer via une colonne d'air percé dans l'épais mur qui sert de toit à l'édifice envahit par le jungle et les racines épaisses.
Ainsi arrivés dans le Grand Hall, Hector et Roza avait pu ouvrir la porte à double battant pour laisser pénétrer Brand qui portais le vieux chamane dans ses bras suivi de près par le chat noir Onyx.

...........

Depuis Roza est partie, aux mains des robes rouges, afin de perpétrer un étrange rituel de sang afin d'ouvrir une "porte ".
Dans les sous-sols vides du temple rouge, Brand et Hector attendent et attendent. Les minutes semblent interminables. Seul leur ventre leur signale que beaucoup de temps s'est écoulé depuis le départ de Roza, et toujours rien.

............

Hector et Brand attendent patiemment. A un moment donné , certainement à leur demande, on leur apporte de quoi se nourrir, puis le temps étant vraiment long et leur corps meurtri, la fatigue arrive et le sommeil les emporte tous deux.

« Il est temps, le rituel est finie, vous allez pouvoir rentrer chez vous » leur dit une voix familière qui les réveille de leur demi-sommeil.

Le groupe de robes rouges habituels les accompagnent et les font traverser la salle de prière. Puis on leur demande de mettre une cagoule de bure qui leur obstrue la vue.
Hector et Brand sentent ensuite une personne de chaque côté qui leur prennent les bras et qui les guide.
Le chemin est long et semble interminable. Des marches sont montées, puis descendues, descendues, descendues.

« Vous ne pouvez voir ce qu'il y a ici, comprenez... »

Brand sent alors une présence à côté de lui, comme enveloppé dans un gras drap. Il sent sous ses doigts un corps svelte et légèrement musclé, le corps d'une femme.

« Tenez, votre amie, elle a été très courageuse, et j'en suis très surpris.
Voici vos effets » dit-on à Hector, à qui l'on fait tendre les bras et se retrouver les bras chargés jusqu'au menton.

« Quelques marches se trouvent devant vous, gravissez-les....et que K'Man vous accompagne....qui que vous soyez »

Une fois que la personne qui les accompagne leur annonce que la sortie est proche, il enleva le tissu qui lui obstruait les yeux d’une main, tenant fermement Roza de l’autre, puis ne put s’empêcher de demander : « qu’est il advenu du chaman ? Pas que nous soyons particulièrement attaché, mais étant donné que nous étions venus avec lui, inconscient, je suis curieux. »

Puis par la même occasion il jeta un œil aux équipements dans les bras d’Hector, afin de vérifier que tout ce qu’ils avaient en arrivant se trouvait là.

Malgré l'avertissement de la robe rouge, Roza était calme, sereine ... jusqu'à ce que la douleur vienne et que le sang coule de tous ses pores.

Est-ce le prix de la coopération, de la docilité ?

Dans la terreur mortelle pour sa vie, elle remarqua que son esprit s'envolait vers les personnes qui avaient disparu de sa vie ... et les quelques-unes qu'elle n'avait pas encore perdues. Étrangement, elle se sentait indifférente à sa famille, isolée sur une île sans arbres parmi les Ïlots Terres. De même, ses anciens coéquipiers du bateau pirate de Roberts ne pesaient pas dans son esprit.

C'était plutôt ces amis de fortune, les heureux survivants du naufrage auxquels elle pensait le plus. Il y avait l'Adam taciturne, qui se déclarait non son ami et le merveilleux Égile qui savait manipuler l'eau à sa guise : tous les deux disparurent mystérieusement dans les brumes de la jungle. Il y avait le belligérant Sheni, décapité par les gobelins et le mystérieux elfe qu'elle supposait toujours pendu dans le village des étranges peaux-vertes.

Les seuls amis qui lui restaient étaient le courageux mais prudent Brand et le jovial mais mélancolique Hector. Si le prix pour les sauver était son sang et cette douleur, elle le paierait. Elle ne perdrait plus d'amis si elle pouvait l'en empêcher.

Mais elle ne serait plus jamais aussi docile.

Le sac de bure, troué au niveau de la bouche pour pouvoir respirer était attaché par une lanière de cuir, était facilement détachable, mais nécessitait ses deux mains malgré tout.
Lorsque Brand s'arrêta et esquissa le geste pour l'enlever, un cri s'éleva, et il n'eut pas le temps de prononcer le moindre mot concernant le vieux chaman

« Sacrilège, n'as-tu point honte de lever les yeux sur ce lieu sacré ..... »

La parole fut accompagnée d'une bousculade et de coups sur la tête que Brand ne put anticiper faute d'y voir quoique ce soit ( perte de 3PV )

Le coup sonna quelque peu Brand ( à moins de réussir un jet de CONx5, malus de 10% ).
Les nombreuses mains poussèrent les 3 compagnons, trébuchant sur les marches, et les poussant vers l'inconnu au-delà des marches.

Une réaction ?

« Non ... » Dit-Roza faiblement. Sentant le tumulte, elle s'accroche à Brand, comme pour le protéger et aussi pour être soutenue par lui.

« ... rester calme. Tous les chemins mènent vers la douleur. »

3 PV retirés.

Constitution: Artos lance 1d100-85 et obtient -52 (33)
J’ai 17 Con : x5 = 85

Après ce coup violent, coupant court à ses questions, Brand se tut. Il suivit docilement les mains qui le poussaient et se laissa guider en trébuchant sur les marches, vers ce qu’il espérait être la sortie.

Tandis que vous franchissez le passage, vos esprits se remémorent les évènements des derniers jours.
Tout d'abord cette tempête, votre bateau semblant comme attiré vers un horizon d'une noirceur insondable où chacun a cru y perdre la vie, puis votre échouage sur une plage de sable rouge. Votre rencontre avec chacun d'entre vous, certains ayant disparut depuis, ou disparu.
Ce ciel rouge sang, plutôt commun sur A'Arkhan mais ici particulièrement présent


Cette forêt moite et épaisse, appelé jungle où vous avez d'abord découvert d'étranges colonnes sculptées, ainsi qu'un crocodile d'une taille démesurée, qui aurait très bien vous manger tous, lui-même poursuivi par une créature encore plus gigantesque haute de 6 mètres au moins, avec une mâchoire capable d'arracher des troncs d'arbres.


Puis vous avez ensuite longé la plage de sable rouge et remonté dans la jungle en suivant une rivière


Là, vous avez trouvé un village habitée par des créatures à la peau verte appelées Gobelins, avec un vieux chamane du nom de Ziridrixx et son chat noir Onyx


Aucun ne parlait votre langue et le vieux chamane usait de pouvoir pour arriver à communiquer avec vous.
Il vous aida à essayer de quitter ces lieux secrets tout en étant en désaccord avec le chef du village, qui tenta de vous tuer, monté sur une créature simiesque géante


Un géant à la peau d'ébène vint soudainement vous venir en aide, nu comme un nouveau né (juste un pagne) et armé uniquement d'une très longue lance.
Fuyant dans l'épaisse forêt à l'aide d'Onyx


vous vous retrouvez à l'intérieur d'un temple poussiéreux et désert, du moins c'est ce que vous pensiez au début.
Le Temple à la chaleur tempéré dégageait une lumière rougeâtre provenant de cristaux brut rouge enchâssés dans les murs


Là, vous avez de nouveau pu entrapercevoir le géant à la peau d'ébène, laissant au sol le vieux chamane, en train de discuter avec des personnes encapuchonnées sous de amples toges rouges.
Ne sachant pas trop quoi, vous quittiez le Temple pour finalement y revenir le lendemain par la porte d'entrée, à moitié dissimulait par l'épaisse forêt


Le reste vous le savez..... évènements très récents que vous avez encore en mémoire très certainement

Les quelques marches à gravir sont vite franchies. Et tandis que vos esprits sont envahis par vos souvenirs récents, soudain c'est le chaos total...ou plutôt le noir complet.

« Eh bien, c'est pas trop tôt » vous dit une voix grave et puissante, mais calme, tandis que vous vous réveillez, à moitié aveuglé par la lumière du soleil.
En face de vous, un homme, très grand, très musclé, même Brand qui est déjà très costaud, fait pâle figure à côté de lui.
La peau noire, noire comme la nuit.
Avec un pagne comme seul vêtement.

En face un horizon que Roza reconnaît immédiatement: les îlots Terres.
Derrière vous une forêt, à perte de vue.

Roza est habillée, et a repris ses esprits, elle reste cependant très faible. Gain de 2 PV

« Je suis de retour ... » dit-elle en se mettant sur les coudes.

« Sombreval ? » tournant la tête.

« Et vous, encore ! Comment allez-vous, homme ébène géant. Je remarque que vous n'avez toujours pas trouvé le temps de vous habiller. »