Hector vise le meneur. Incapable de prendre une décision, il laisse Roza dans une mélasse sans nom.
La force serait une option suicidaire, la reddition tout autant et il n'y avait pas de fuite possible.
Un choix cornélien et impossible..

L’idée de se retrouver désarmé dans cette situation ne plaisait pas à Brand. Il lança « puisque vous n’en voulez pas à notre vie, vous ne verrez pas d’inconvénient à ce que nous gardions nos armes. Vous imaginez bien que dans cette situation, nous ne pouvons pas nous en séparer. Vous nous demandez de vous faire confiance, nous vous le demandons également. »

Il marqua une pause et rajouta : « comme vous le voyez, nous ne voulons de mal à personne mais simplement comprendre. Sinon pourquoi serions nous revenus ici ? »

Et enfin termina : « le vieux gobelin est mal en point, sauriez vous le réveiller ? Nous aurions plus confiance si un autre point de vue était amené à nos discussions. »

Roza hoche la tête aux commentaires de Brand.

Parlant en chantant, souriant largement :

« Bien sûr vous n'êtes pas armés, et on n'a aucun désir d'utiliser nos armes sur vous sans provocation.
En matière de confiance, il faut le donner pour l'obtenir !
Dites-nous vos noms, vos intentions et où nous pouvons nous procurer ces jolis robes rouges.
Sinon nous prendrons nos armes et tenterons notre chance dans la jungle avec les gobelins. »

Sans regarder les autres robes rouges, le même homme te répond : VOUS nous demandez de VOUS faire confiance, mais c'est pourtant vous qui avez pénétré notre temple sans en avoir été invité.
Revenus ? voilà un fait intéressant...vous êtes donc déjà venus ici.....sans qu'aucun d'entre nous ne le sache et vous voudriez que l'on vous face confiance


Il poursuit alors à Roza.

« Que les choses soient claires une bonne fois pour toute. Les intrus c'est vous ici, vous êtes ici chez nous, et non l'inverse.
La vie de Ziridrixx nous importe peu, tout comme les vôtres. Tout acte contre nous serait suicidaire, vous n'êtes que trois, et vous êtes loin de chez vous, vous ne survivrez pas. Vos paroles scelleront votre destin.
Déposez vos armes, et vous baissez votre arc immédiatement ou testez vos compétences, libre à vous... »

D'un geste de la main droite, il fait se reculer les robes rouges, tandis que sa main gauche fait toujours signe d'attendre.

Hector baisse son arc et le détend en levant les mains.
Il tente d'apporter son aide à la discussion.
« nous ne cherchons aucun conflit.
Comme nous l'avons dit au chaman.
Nous ne voulons que retourner chez nous.
Mais nous ne sommes pas des intrus ici : mais des Invité, certes récalcitrant mais qui ne le serez pas.
Car c'est Vous qui nous avez invité par le billet de Ziridrixx. La preuve, Vous connaissez nos noms à chacun.
Vous avez demandé au chaman de nous droguer pour que l'on est aucun souvenir. D'où notre défiance.
Mes compagnons et moi sommes prêt à discuter avec vous. Je suis sur que l'on peut trouver un terrain d'entente .
Qu'en dites vous? »
influence: Tuco lance 55-1d100 et obtient 37 (18)

« Soupir ... » Roza semble se dégonfler pendant qu'elle met son sac à dos sur le sol.

« Personne ne se fait confiance de nos jours. »

Elle ouvre sa ceinture, l'enroule autour du fourreau de sa rapière et le jette à la robe rouge qui parle. « Hé, prend soin de cela, c'est presque neuf. »

Brand commençait à penser que se rendre était leur dernière chance de comprendre ce qui se tramait dans ce temple, ainsi que de se sortir de cette panade. Lorsqu'il vit Roza déboucler ses armes, il fit immédiatement de même. Il grogna un peu à cause de ses blessures dues à la rencontre avec les gobelins lorsqu'il passa la sangle de son épée au dessus de son épaule pour la retirer de son dos. Il rassembla ses deux épées et ses deux haches au sol, et croisa les bras en fixant la robe rouge qui leur parlait.

« Vous voyez ? Nous coopérons, cela prouve notre bonne volonté. Qu'elle est donc la prochaine étape ? »

Je pars du principe que vous êtes dorénavant coopératif et que vous n'allez rien tenter dans l'immédiat, je vais donc faire avancer le récit un peu plus vite et non pas , pas à pas

« Laissez cette vieille créature ici-même, nous allons nous en occuper »

Les robes rouges et en particulier celui qui parle, vous laisse descendre les rejoindre au rez-de-chaussée, vos affaires restant là où vous les avez déposé à l'étage sur la balustrade. Même si désarmés, vous notez que les robes restent à bonne distance de vous malgré tout. La distance, la faible lumière rougeâtre et leur capuche très large font que vous ne voyez toujours pas leur visage.

La robe rouge fait un signe de la main gauche, comment pour "dégager/se pousser ", et vous laisse descendre.
Encadré par les autres robes, il prends les devant, vous fait traverser la salle de prière et vous fait descendre l'escalier pour aller dans les sous-sols. Sous-sols que vous avez déjà entièrement "visité" la veille dans la nuit.
Il vous parle chemin faisant

« Vous n'êtes nullement des invités, notre maître a juste décidé de votre sort lorsque Ziridrixx nous a fait part de votre présence dans leur village et qu'il nous a parlé de vous.
Nous connaissons le nom de votre compagnon Roza Saldis, car elle s'est présentée à nous.
Ziridrixx vous a drogué à notre demande en effet, car ce lieu devait vous rester secret. Hélas, votre résistance a été plus forte, et cela est bien surprenant d'ailleurs, et totalement imprévu. »

Comme vous le savez déjà, le sous-sol est vide, humide et chaud, poussiéreux. Il vous mène alors dans une pièce et vous invite à vous installer.

« Nous sommes navrés de la vétusté des lieux, mais votre présence ici est totalement imprévisible, et vous ne devez votre survie qu'à notre maître, qui a décidé de vous renvoyer chez vous. Hélas ce moyen demande beaucoup d'énergie et n'est actuellement plus actif. »

je vous laisse répondre, pour l'instant ils sont toujours avec vous, celui qui vous parle, et les 4 autres non loin

Les yeux de Roza s'écarquillent tandis que sa bouche s'ouvre et se ferme, comme si elle était à peine capable de retenir un torrent de questions.

« ... Pouvez-vous parler un peu plus de « nous renvoyer chez nous » et peut-être aussi à l'énergie qu'on manque pour cette processus ? »

A leur injonction, Brand déposa le corps du vieux chaman sur le sol. Il était soulagé de ne plus avoir à le porter, car il pesait sont poids malgré sa petite taille.

Il suivit leur « hôte » tout en tâchant de garder bien précisément dans le champ de vision chacune des robes rouges. Ils ont raison de rester à distance, je n’ai pas besoin d’arme pour vous briser la nuque si l’un d’entre vous se sentait trop téméraire.

Il descendit les marches avec ses compagnons, et traversa des salles qu’il avait déjà vu peu de temps auparavant. A la question de Roza, il rajouta : « et qui est votre maître, à qui nous devons cet intérêt ? »

Hector ne dit mot. Il regarde autour et pense que l'on lui cache encore des choses.
Rien n'est jamais gratuit dans la vie. Leur maître les veut vivant et les renvoyer ? C'est certainement pour une bonne raison.
Il tente de voir si ils sont humains et les laisse répondre aux questions de Roza.

Tandis que vous rentrez dans la pièce, sans porte comme de partout ailleurs, les robes rouges restent en dehors de celle-ci, seul reste dans l'embrasure celui qui vous parle depuis le début.
Même de face, sa capuche est tellement ample et basse que vous n'arrivez pas à voir son visage. Tout au plus vous devinez ses lèvres bouger lorsqu'il vous parle. Sa robe presque tombe jusqu'au sol, et aussi bien ses mains que ses pieds sont des plus normaux.

« Vous ne devriez pas être ici, jamais, à aucun moment...Je ne sais comment vous avez pu survivre à Grande Mer, mais votre présence ici n'est pas acceptable. Je ne connais pas les desseins de nos.. notre maître et je ne saurais dire pourquoi vous êtes encore en vie, mais c'est grâce à lui, et indirectement grâce à Ziridrixx.
Oui, nous vous avons drogué car ce lieu est interdit et vous n'auriez pas dû poser le regard dessus.
Là aussi votre résistance est très étrange. Nul ne résiste à la Maka.

L'énergie dépensée ne reviendra pas avant un moment, et nous ne pouvons nous permettre de vous garder aussi longtemps. Le seul moyen est que l'un d'entre vous le paye de son sang.
Vous n'en mourrez pas je vous rassure....
Mais qui sait...avec vous l'imprévisible est de rigueur il semblerait. »

La robe rouge se tourne alors, et s'apprête à partir
« Je vous laisse un temps de réflexion pour nous dire qui payera le tribut.
ah, aussi, comme vous le voyez, il n'y a aucune porte. Ne tentez rien de stupide, je vous en prie...
Quand sera venu le moment du choix, appelez-nous et nous procéderons au rituel.
Mais ne tardez pas.. »

Sur ses derniers mots, il vous quitte. Vous laissant "seuls " dans la pièce vide.

Avant que la robe rouge ne puis partir, Roza lui pose une dernière question :

« Et vous, comment vous appelez vous ? Si nous avons la plaisir de parler avec vos ... votre maître, je veux vous donner une excellente critique. »

La robe rouge se retourne, et vous devinez un sourire sur ses lèvres
« Connaître le nom des choses c'est avoir du pouvoir sur elles, il est donc mieux ainsi que vous ne sachiez rien de plus.
Vous en savez déjà trop » rajoute-t-il

Une fois la robe rouge partie, Brand se tourna vers ses compagnons. « Nous allons enfin savoir de quoi il s’agit… » Puis il réfléchit et rajouta : « que peut donc être ce « prix du sang » dont ils parle ? Quoi qu’il en soit, il vaut peut être mieux que je le paye, j’en ait vu d’autres. A moins que l’un d’entre vous n’ait envie spontanément de tenter l’expérience ? »

Hector ne dit mot. Il écoute et attend que les robes robes rouges partent.
Il ne fait aucun doute qu'ils sont espionnée.
Il pousse un soupir. Il déteste de plus en plus cette situation.. Le manque d'issu l'oppresse mentalement.
« Merci Brand pour ton ..ta candidature à te faire saigner..je suppose ..
La vraie question est "pourquoi sommes nous des "anomalies" et que veut leur maître?
Je suppose que nous devons les appeler pour qu'ils nous renvoient... quelque part.. »
Hector rit de nervosité.
Puis il dit « Hé ho? »

Après que la robe rouge est partie, Roza se tait. Tout comme Hector, elle est silencieuse.

Un instant passe.


Comme réveillée soudainement, ses yeux s'écarquillent. « Ils peuvent avoir mon sang, si ce geste vous plaît, si mon sang peut vous aider d'une manière ou d'une autre. »

Hector maussade acquiesce et dit « appelons les? »

Roza hoche la tête.