Introduction

avant-propos : Vous êtes tous sur le même bateau, peu en importe la raison, cela sera peut-être référé plus tard, mais voilà, vous étiez tous libres de vos déplacements, donc voilà, un bateau, une destination, en avant, go pour l'aventure.

L'autre nom de la Grande Mer, à l'ouest du continent, la Mer du Châtiment n'est pas usurpé. Ses immenses vagues viennent perpétuellement se fracasser sur les côtes ouest de Ka'Andark. Les vies qu'elle a prit ne se compte plus, et bien des marins l'appelle également l' Océan du Dernier Soupir, car aucun d'entre eux n'est revenu d'aussi loin que porte l'horizon. D'ailleurs, hormis essayer de rejoindre la grande île de Dadiche ( sur la carte ), les marins ne quittent pas les côtes.
Les légendes les plus atroces circulent. Des créatures de la taille de navire et capable de les engloutir auraient été vu au large. La mer elle-même semble inviter les passagers à plonger leur regard dans les profondeurs de ses abysses. Aucun rayon de soleil ne semble pouvoir la transpercer.
Lu'Mnar ( le soleil ) semble bien trop vieux pour ça, ses rayons trop diffus. Seule K'Man, la vielle lune rouge arrive encore à transparaître dessus, laissant sur les vagues une traînée rougeâtre glissant vers l'horizon comme pour indiquer aux marins la route à suivre vers leurs funestes destinées.

Cette nuit-là, les légendes prirent vie. Alors que chacun dormait dans son hamac, le navire déjà chahuté par les vagues en colère, se mit à prendre une vitesse qu' aucune voile ou rames ne sauraient atteindre, le navire prenant l'eau de toute part, et les têtes se cognant sur tous les montants. Les marins sur le pont se débattaient pour maintenir la voile dressée tandis que les dernières étoiles disparaissaient derrière un voile sombre.
La côte et les lumières du Phare de Dadiche avaient eux aussi disparu. Les marins passaient par dessus bords, emportés par une vague venant se fracasser sur le pont, certains prit de folie se jetaient même volontairement à la mer, espérant y trouver un salut plus clément.
Un vacarme épouvantable provenait de la mer elle-même. Un bruit indescriptible qui rendait fou. Cela dura quelques minutes, plusieurs heures, nul ne le sait. Une chose était sûre, la mer avait eu raison d'eux.

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[Brand]Le tumulte des combats, la furie des hommes en train de massacrer hommes femmes enfants, sans distinction, cette soif aveugle de sang, tout cela revient à la mémoire de cet homme mal rasé, cheveux crasseux et aux traits usés. Réveillé dans un cri de douleur, la bouche empli de sang, ou d'eau, l'ombre d'une silhouette se penche sur lui, la main tendue.

[Sheni]Une femme plutôt jeune, aux traits fins et au teint halé, trahissant ses origines Shanizade, trempée de la tête au pied sent dans la paume sa main une douceur laineuse, elle aussi trempée. S'appuyant sur son coude et se redressant, elle se penche alors vers l'homme ( Brand ) sur lequel elle avait prit appuis, et qui se mets soudain à crier.

[Adam]Des yeux bleus acier s'entrouvrent sur un ciel lumineux mais terne, comme si un voile le recouvrait. Sa main sertie d'un simple anneau en acier sans reflet s'interpose pour cacher les faibles rayons lumineux. Crachant un excédent d'eau dans sa bouche sur le côté, son regard tombe sur une forme féminine ( Sheni ), lui tournant le dos, se penchant vers un autre homme. Les fines broderies de sa longue jupe de lin ocre typique du Sultanat Shanizade et traînant dans le ressac des vagues lui semblent familiers.

[Roza]Le roux de ses cheveux n'est guère en contraste avec celui du sable rougeâtre. Crachant et jurant, sa main se porte instinctivement vers un cor attaché à sa ceinture. Enlevant ses longues bottes de cuir pour y enlever l'excédant d'eau, au devant d'elle, la mer semble plus calme, mais aucune trace du navire.... Devant elle 3 personnes reprennent vie. ( Adam, Sheni, Brand )

[Egile]A dos d'une falaise escarpée, un jeune homme sent quelque chose bouger au creux de son ventre, lui remonter le torse et venir lui titiller le visage. Sa main gauche vient caresser la douce fourrure blanche du petit animal tandis que son autre main enserre une poignée de sable humide tiède. Le son de la quiétude d'un bord de mer envahit ses oreilles, tandis que l'iode emplit ses poumons. Tout son corps reprend vie petit à petit, animé par le réveil de 4 autres personnes.
Elles aussi étaient sur le navire.

Le voile d'une fin d'après-midi couvre lentement le ciel tandis que les derniers rayons du soleil vous réchauffent encore un peu. L'horizon semble comme être obstrué, la Grande Mer continuant son vacarme tonitruant très au loin. Seules les vagues venant vous léchez les bottes sont calmes. L'eau n'est pas froide contrairement à celle de la Mer Gelée. Le sable est rougeâtre comme à son habitude. La crique est plus praticable sur la droite de la falaise.

C'est le souffle encore court qu'Adam avait repris connaissance. La perte de contrôle a été horrible, emporté par les vagues, des courants créés par les corps lourd sombrant dans la mer. Se tenant assis, le corps recouvert de sable, il repassa dans sa tête les dernières minutes, parfaitement conscient qu'il avait faillit mourir. Il lui avait semblé voir quelque chose au fond de l'eau... Adam secoua la tête, ses souvenirs et la peur lui jouaient des tours....

« Putain... On l'a échappé belle ! »

Il se leva et passa vainement ses mains ensablées sur ses vêtements pour les nettoyer. Il était en vie, en un seul morceau, et c'était ce qui comptait le plus pour lui. Il observa les naufragés et ne vit de prime abord personne ayant besoin d'aide.
Adam passa en revue ce qu'il possédait sur sur lui et il ne portait pas grand chose, mais n'ayant pas de grand moyens, il avait une grande partie de ses biens sur lui. Le reste devait se trouver quelque part.

Il partit à la recherche du reste de ses maigres possessions, espérant trouver plutôt une bourse d'or dont il ignorait la provenance qu'un cadavre dont il ignorait le nom.

Il avait pourtant l'habitude des situations extrêmes, mais Brand s'avoua en ouvrant les yeux qu'il n'était pas prêt de recommencer l'expérience. Un corps se trouvait au dessus de lui au moment où il reprit conscience. Le corps qui s'avéra être celui d’une jeune femme remua et pris appui sur sa cuisse pour se relever. Il se rendit compte qu’il avait dût être légèrement blessé durant le naufrage car une douleur aiguë lui perça toute la jambe alors que la jeune femme se relevait. Il lâcha un gémissement de douleur en crachant un mélange d’eau et de sang.

La femme s’étant relevée lui tendit la main. Encore l’esprit embrumé par le mélange de souvenirs de guerre et par ses réflexes de survie étant maintenant passé de l’ordre des réflexes chez lui, l’esprit de Brand lui dictait de se méfier, mais il accepta malgré tout la main tendue et se releva en boitant légèrement. Il s’étira pendant un court instant jeta un œil à sa cuisse. Il se rendit compte avec soulagement que la douleur s’estompa rapidement, rien de grave ne lui était arrivé.

Bien conscient qu'il avait frôlé la mort, ses réflexes de survie s'enclenchèrent immédiatement en pensant à la suite. Il regarda autour de lui et constata qu'il n'était pas le seul survivant.

« Tu l'as dit... » répond-t-il à l'homme en train de se lever à côté de lui.

Il retira sa côte de maille qui ne l'avait en rien aidée dans l'eau afin d'en retirer le sable et les algues qui s'y était pris dedans, et réajusta ses sangles et autres équipements qu'il avait sur lui.

Puis il jeta un oeil à la mer pour voir si aucun résidu du bateau, tonneau flottant ou autre était à proximité afin de trouver éventuellement du matériel ou de quoi augmenter leurs chances de survie.

Une petite morsure. Puis une autre. Encore suivie d'une autre. Tout d'abord timides, puis de plus en plus frénétiques, le rongeur trempé jusqu'aux os s'était donné pour mission de réveiller son compagnon à deux pattes par tous les moyens dont il disposait.
Le deux-pattes finit par gigoter dans tous les sens, et cracher d'énormes quantités de liquide salé par sa bouche. Un franc succès que le rongeur célébra en couinant de satisfaction, tout en fonçant vers la sécurité relative de la poche gorgée d'eau de l'un de ses vêtements.

Les poumons en feu, le corps agité de spasmes incontrôlés, Egile peinait à rouvrir ses yeux rougis par le sel. Son esprit encore engourdi s'efforçait de lui faire comprendre qu'il était bel et bien vivant en lui envoyant de douloureux, mais bienvenus, signaux.
Tout en reprenant son souffle, il enfourna une de ses mains dans une des poches de ses chausses, caressant d'un doigt encore tremblant la tête de son minuscule compagnon de route.

« Je t'avais promis un voyage sans encombre, petite dame. Désolé de t'avoir menti. La volonté de Syrlla est parfois difficile à comprendre... »
« Repose-toi. Tu l'as bien mérité. »

Rassemblant les quelques forces qui lui restaient, il se leva tant bien que mal, titubant malgré lui. Il commença à grossièrement essorer ses habits gorgés d'eau de mer, tout en vérifiant son intégrité physique.

Rien de sérieux. Quelques ecchymoses, quelques coupures superficielles...

Il avait survécu. Tout comme les autres qui s'affairaient sur la plage…

Un pied posé sur la paroi rocheuse de la falaise à laquelle il était adossé, Egile fixa le tumultueux horizon quelques instants avant de refermer ses yeux.
Une main posée sur le refuge de son ami à longue queue, il se concentrait intérieurement.
Un seul mot, un seul concept, un seul élément occupait l'entièreté de son esprit. EAU.


L'eau de mer contenue dans ses vêtements commençait à ruisseler et à lentement s'écouler à ses pieds, formant une mare rapidement absorbée par le sable rougeâtre de la plage.

Egile prend une bonne minute le temps de se sécher et de se réchauffer.

La silhouette brune en jupe longue se redresse péniblement. Manque de perdre l'équilibre avec ses vêtements détrempés. Elle se stabilise en s’accoudant sur une poitrine qui se met à crier. La surprise est bonne, pour autant qu'il puisse y avoir du bon dans une situation aussi tragique. Les morts doivent se compter par dizaines. Ekem n'allait pas chômer.

Elle se redresse et tend sa main à l'infortuné. Et regarde autour d'elle. Des corps, des débris, des mouettes, des algues. Et une odeur d'iode et de charogne persistante. Elle n'a pas encore balayé toute la plage du regard, mais n'a pour le moment pas vu d'autre survivants.

« Eh bien, ce n'est pas le pire moment où je fais naufrage, et j'espère que ce ne sera pas le dernier. » Je soupir pendant que j'ouvre les yeux et vois le ciel naufragé au-dessus.

J'écarte les bras et les jambes, les bouge comme les enfants font des anges dans la neige, puis attrape des poignées de sable ... pour me sentir à nouveau vivant. Ah mince ! Le sable sera tout dans mes cheveux.

Puis, les cris.

Je saute sur mes pieds, me précipitant dans la direction du gémissement. « T'es blessé ? »

Je les reconnais tous du bateau ... une vraie équipe hétéroclite

« Ö, tu n'es pas blessé » Un bon hochement de la tête secoue la sable de mes cheveux et la confusion de mon cerveau. « Vous tous n'êtes pas ... On n'est pas blessés ! » je crie, exaltée. Je me mets à danser, riant, tournant en cercle, les bras levés, tandis que mes bottes trempées grincent dans le sable rougeâtre.

« Hé hé hé ! Je risque d'être un peu pisse-froide, mais j'ai vu des bourses-molles qui étaient plus vives, et avec plus de cran que nous tous ! » Je lance un clin d'œil et un sourire motivant à quiconque qui me regarde.

« Je me présente : Roza Saldis, berceuse du capitaine, » J'annonce en m'inclinant. Je trouve mon large chapeau noir sur le sable à mes pieds, je le dépoussière et le pose sur ma tête. « ... eh bien, ancienne chanteuse de berceuses au capitaine. Allons-y, mes amis, je vous prie ! Je connais tous vos visages, mais pas vos noms. »

edit MJ: Une berceuse de capitaine est dans le cas présent une personne venant chanter auprès d'un capitaine de navire afin que ce dernier s'endorme en musique douce.

Adam était éloigné du groupe, il entendait assez faiblement les conversations mais ses oreilles étaient assez fines pour entendre ce qui se disait. Il se tourna une seconde. Les personnes l'observant pouvait donc voir un homme qui paraissait manifestement plus vieux qu'il ne devait l'être, sans savoir ce qui donne cette impression, et à l'allure de vagabond hirsute. Sans incarner une grande beauté, il y avait quelque chose de magnétique chez lui. Il était nimbée d'une sorte d'aura d'attraction. Il se retourna et tout en continuant à s'éloigner il répondit en élevant un peu la voix.

« Je suis Adam... simplement Adam...et je ne suis pas votre ami... »

Il fit tourner l'anneau dans sa main. Un anneau simpliste, sans grande valeur. Adam fut lui-même surpris que celui-ci garda des traces de salissure et parfois comme de suie malgré le séjour en mer.
Le pied du jeune homme toucha quelque chose il se pencha pour observer ce qui était à moitié ensablé. Un pot en fer... Il se dit que cela pourrait éventuellement lui servir pour se faire à manger...

Après s’être relevé et avoir grommelé un « merci » à la jeune femme qui l’avait aidé à se relever, puis constaté que tout le monde semblait se relever en vie, Brand termina de retirer le sable et les algues de son armure et re sangla son équipement sur lui.

Puis il répondît à une autre jeune femme aux cheveux roux qui s’enquérait de son état.

« Je n’ai rien. Je m’appelle Brand. Essayons de rassembler nos esprits et remonter de cette plage. » dit-il avec une froide lucidité sur leur situation.

Puis prenant l’initiative, Brand marche quelque mètres en direction de la droite de la falaise, en longeant la crique afin de voir le terrain et les options qui s’ouvraient à eux.

« Je m'appelle Sheni et je vais bien », fait-elle à la cantonade avec un sourire tandis que Brand se redresse.

Elle tord sa jupe pour l’égoutter et l'alléger, puis sa tunique, et s'ébroue du mieux qu'elle peut. Puis elle vide ses bottes qui restent désagréablement humides.

Avant de suivre Brand, elle balaye la plage à la recherche de quelque chose d'autre que du bois brisé et des cadavres.

Une fois sec et réchauffé, Egile se rapprocha à pas mesurés du groupe de naufragés qui se formait. Visiblement, seuls de très rares passagers avaient survécu au cataclysme de cette dernière nuit... Etait-ce un message que Syrlla voulait leur faire passer ? Et dans ce cas, que signifiait-il ? Il aurait tout le temps d'y réfléchir plus tard...

Ce n'est qu'une fois arrivé à proximité de tous ces gens qu'il les salua en relevant sa main droite dans leur direction.

« Il semblerait que la Grande Mer nous ait tous recraché sur cette plage de sable rouge. »
« Je me nomme Egile. Et je dois dire que cette étape de mon voyage n'était pas réellement prévue... »

« Cela ne vous dérange pas si je vous accompagne ? »

« Je pourrais même commencer par vous aider avec vos vêtements gorgés d'eau de mer. Marcher vers l'inconnu en grinçant et en grelottant à chaque pas est une activité que personne n'a jamais apprécié... »


Egile use de sa capacité de lien élémentaire pour enlever l'eau des vêtements des personnes qui le souhaitent.
Puis fait un rapide tour de la plage à la recherche de matériel potentiellement utile (outils, marchandises, bâton de marche improvisé etc.), avant de rejoindre Brand.

Perception Jormund lance 1d20+5 et obtient 15 (10)

Tandis que chacun s'occupe à se sécher, vider l'eau de ses bottes ou bien chercher de quelconques objets résiduels de leur naufrage, Brand se dirige vers la droite de la crique et gravit quelques rochers. Sa position surélevé lui permet de voir une plage faite de rocailles et de sable toujours rougeâtre qui s'étends sur plusieurs centaines de mètres. Un navire échoué sur des rochers gît au loin. Il semblerait de toutes évidences que cela soit le leur. Au-delà de la plage, sur sa gauche s'étends une jungle.
Le fond de l'air est chaud, légèrement humide dû à la mer. Alors que son regard se baisse pour vérifier où il mets les pieds, celui-ci se pose à quelques mètres de lui sur un corps de marin coincé entre les rochers, la tête dans l'eau. La Grande Mer aura eu raison de certains.

Adam ne trouva rien d'autre de particulier et se rapprocha du reste du groupe. La situation étant incertaine, il avait plus de chance en faisant équipe avec le reste des survivants.

Il en vit un en hauteur et avança vers lui.
« Heu... Brand, c'est ça ? Vous voyez quelque chose d'intéressant ? »

Après avoir prit un peu de hauteur, Brand évalua rapidement ce qui se trouvait devant lui. Il repondit alors à l’homme hirsute qui s'était engagé à sa suite.

« Oui, je m’appelle Brand. J’aperçois la carcasse de notre bateau la bas. Allons y jeter un œil pour voir si nous pourrions y trouver du matériel qui nous aiderai pour cette jungle que nous allons probablement avoir à traverser. »

Puis sans même regarder si d’autres aventuriers le suivait, il descendit du monticule rocheux et se dirigea vers le corps de ce qui semblait être un marin afin de voir si il était possible de faire quoi que ce soit pour le malheureux.

« Enchanté Egil, et ravi de t'avoir ici ! » En dépit de la situation, Sheni apprécie le petit plaisir de sentir sécher ses vêtements, et surtout ses bottes. C'est presque en courant comme une enfant qu'elle rejoint ensuite Brand et Adam sur la hauteur. Et les croise à mi-pente. Elle leur demande rapidement ce qu'ils ont vu, et leur emboîte le pas.

« Egil, Adam, Brand et Roza. Aucun marin n'aurait survécu ? »

Bahamut a écrit :

« et je ne suis pas votre ami... »

Ah, quel dommage ! La plupart des gens qui n'était pas mon ami sont mort ...

« Hé hé hé. » J'ai l'air de rire à une blague privée.

Essayons la flatterie alors !

« Sheni ! On devrait chercher. Nous tous ! Regardons ... » Je me racle la gorge pour mieux m'imiter sa voix, « Regardons Adam... simplement Adam... L'homme-là, aussi magnétique qu'une aiguille de compas, il a la bonne idée : fouiller la plage ! Et il a déjà trouvé un pot de chambre ou un tel truc. » Je lance un charmant sourire à l'Adam réticent.

« Si l'on travaille ensemble, comme un équipage, on peut trouver des survivants ou d'autres trucs que nos tripes pourraient trouver utiles. » Faisant une grande geste de mon bras : « Nous tous ! Allons-y »

@Brand. Le marin est mort de toutes évidences.

Longeant le bord de la plage, et profitant des rayons opaques du soleil de la fin de l'après-midi, le petit groupe d'infortunes aperçoit une barrière de coraux à travers l'eau rougit par la vieille lune K'Man. Le bateau est certainement venu s'échouer dessus.
Vous n'avez aucun mal à rejoindre le bateau mais il a fallu se mouiller un peu les pieds pour ça ( vous voilà de nouveau trempé, du moins les jambes )
En plus des dégâts subit durant l'évènement de la nuit, le bateau est éventré par la proue. Roza note qu'il faudra un certain temps pour réparer, mais elle estime cela faisable.
La plage est calme, tout comme les abords de l'eau.

Brand remarqua que le marin ne se relèvera plus jamais. Ses nouveaux compagnons, qui forment un groupe pour le moins hétéroclite, le rejoignirent pour jeter un œil aux environs. Plutôt habitué aux armées plus ou moins organisées et aux mercenaires et déserteurs, l’expansivité de la jeune femme rousse lui était assez nouveau.

« Celui-ci ne naviguera plus jamais. Je vais jeter un œil au bateau, regardez si vous voyez quoi que ce soit qui puisse nous servir : tonneaux de nourriture, vêtements, ... ».

Puis il se dirigea vers la carcasse du bateau, en direction de l’ouverture dans la proue qui avait éventré le bateau. Il essaya de voir si il était possible de prendre pied dans le bateau pour jeter un œil rapidement à l’intérieur tout en restant très circonspect si le moindre craquement de bois annonçant une nouvelle dislocation se faisait entendre.

« Monsieur Égile ! T'es une révélation ! C'est le vrai pouvoir que t'as sur l'eau et les éléments. Allons-y, nous tous, fouillez la plage, pis rejoindre le brave Brand dans le bateau brisé. »

Je me tourne vers Brand pendant qu'il enquête sur le cadavre flottant et beugle : « Hé, Brand, fouillez ses poches pour du fric ! Il n'en aura pas besoin. »


Je surveille également la trajectoire du soleil - cela vont indiquer si nous sommes sur le continent ou l'île du Dadiche.

Sheni s'avance avec Brand. Elle lui fait la courte échelle pour l'aider à prendre pied sur ce qui reste du pont, et lui tend la main pour être hissée à son tour. Une fois montée, elle crie aussi fort qu'elle peut, pour alerter d'éventuels survivants. C'est sa priorité. A boire et à manger, de quoi se défendre va en second. Ses affaires, enfin.

perception: Laadna lance 1d20+3 et obtient 10 (7)