Egile ressent une grande peur chez le reptile. Il fuyait quelque chose qui mettait sa vie en danger. Vous bloquez sa fuite, et il sera prêt à vous attaquer si vous restez sur son passage.

Egile n'a pas le temps de continuer à converser avec le reptile géant que se fait entendre un hurlement bestial au loin, d'où vient le reptile. Le cri est puissant, plus puissant que tout ce que ayez jamais entendu. La bête doit être énorme. Le cri est suivi d'autres plus faibles en intensité...humanoïdes.

Comprenant à peu près ce qui était en train de se passer, Egile tendit la paume de sa main dans la direction des naseaux du reptile géant tout en produisant un enchaînement de sons rauques et gutturaux avec sa gorge.

(en reptile) « Etitatum di muihi, Qum Enaeris. »
(en reptile) « So aeco dene sio murta prcti so fero a gos. »
(en reptile) « A. »

Le moine se tourna aussitôt vers le reste de la troupe de naufragés, le visage fermé.

« Nous devrions fuir. Ou nous préparer à mourir. »
« Un autre de ces reptiles géants... sûrement accompagné des meurtriers de la plage. »
« Ils semblent pourchasser notre..."ami". Et nous pourchasseront certainement. »

Selon la décision du reste de ses compagnons, Egile fuit avec la meute... ou reste avec la meute.

Écarquillant les yeux à la traduction d'Égile, Roza trébuche un peu loin du crocodile. Elle fixe son chapeau avec deux mains, et murmure « Y a t il des lézards plus massif que lui ? »

Sa tête balance à l'est, puis à l'ouest, « On a besoin de fuir ... » Puis elle regarde fixement Brand.

« Quel direction ? »

Hector, du haut de son perchoir, tenter d'écouter la conversation en bas.
D'après ce qu'il comprenait le croco était la proie et ils étaient le trajet de la chasse. Et les chasseurs n'étaient pas loin.
Il tente à nouveau de regarder vers la direction derrière le crocodile avec ses nouvelles informations l'aidant à mieux cibler ce qu'il doit trouver.
Pour se faire, il se dirige vers le tronc de l'arbre et monte à nouveau à l'aide de liane pour augmenter son champ de vision.

Voyant que le reptile ne semblait pas se soucier outre mesure du coup d'épée qu'il lui a asséné, Brand recula d'un pas. La bête ne semblait même pas agressive. Puis il entendit Egile converser avec elle. Quand celui-ci leur annonça la situation, Brand annonça :
« Il faut prendre une décision rapidement. Replions nous en prenant le sentier en sens inverse, nous progresserons plus vite. » Puis il dit à Egile : « T'as-t'il dit combien de personnes le poursuivent ? »

Il cria ensuite à Hector, en haut de sa liane : « Tu vois quelque chose là haut ? Si tu vois rien dépêches-toi de descendre, on se replie. »

Il s'agenouilla ensuite et posa son oreille sur le sol du sentier pour essayer de distinguer si la taille du groupe qui se dirigeait vers eux, en utilisant cette technique qui lui avait servie de nombreuses fois durant ses pérégrinations dans les contrées sauvages.

Egile fit un pas de côté pour s'écarter du chemin du crocodile titanesque, tout en répondant aux questionnements du guerrier.

« Nous avons devant nous une bête traquée et affolée. Ecartons-nous de suite de son chemin. Et prenons la poudre d'escampette. »

« Un combat à l'issue incertaine fondra sur nous d'une minute à l'autre. En plus de l'affrontement avec notre "ami" si nous continuons à lui barrer la route. »

« On y va ! Nous tous ! » Exclame-je en faisant des gestes circulaires sauvages avec mes bras.

Puis je m'enfuis, reprenant la position arrière.

Hector grimpe rapidement plus en hauteur, mais l'urgence de la situation fait qu'il n'a pas le temps de voir réellement le danger que fuit le reptile. Tout juste a-t-il le temps de voir que la végétation s'agite fortement jusqu' assez haut dans les arbres.
En bas le reptile est de plus en plus agité, et continue à faire claquer sa puissante mâchoire devant Brand qui ne demande pas son reste.
Hector redescend ensuite précipitamment, prends son baluchon et rejoint les autres qui ont déjà commencé à s'éloigner le plus rapidement possible, reprenant le sentier battu en sens inverse.
Guidé par leur seul sens de l'ouïe pour les prévenir du danger, au bout de quelques centaines de mètres ils n'entendent plus rien derrière eux.

« Il me semble qu'on a échappé au péril ... » murmure à tous Roza. « Et le crocodile géant fuyant un plus gros adversaire me rappelle une histoire de l'Effroyable Pirate Roberts ... »

Quelques pas.

« Vous la connaissez ? » Roza demande à bout de souffle alors que nous nous bousculons dans la jungle.

« Non ? » Roza s'exclame avec une fausse déception.

« Alors je vais vous régaler ! »

Kazim, si tu veux nous tendre une embuscade, tu n'as pas nécessairement à attendre la fin de mon histoire.

« L'un des navires à vapeur de l'Empire du Sud, une monstruosité métallique crachant de la fumée noire, chassait un navire de guerre de l'Empire de Lynn. » Roza se penche pour passer sous un branche, puis elle tourne la tête pour regarder derrière nous.

« Pendant des jours, des nuits, même des semaines entières le navire en métal a poursuivi sa proie. Le capitaine, Arquebat Garz, un homme aussi fier que moche, devenait de plus en plus frustré tandis que le bateau oriental lui échappait parmi les ïlots Terres. »

Roza croasse pour imiter le capitaine : « Au diable ces vents. Donnez-moi une journée calme et nous la rattraperons ! a-t-il grogné à son navigateur, une femme aussi belle que mystérieuse, qui avait vogué avec lui pendant les huit derniers mois. » Puis elle transforme sa voix en une mélodie soyeuse pour représenter le navigateur : « Votre heure est enfin arrivée, Capitaine. Ils essaient de se cacher dans cette crique devant nous. Elle chantonnait en rangeant sa longue-vue. »

« Excellent ! s'est-il exclamé en frottant ses mains. Mais, quand ils sont rentrés dans la crique, le navire de Lynn n'était pas là ! Mince ! Où est-ce ? a-t-il croassé. Il y a une petite calanque là-bas, une rivière dans laquelle ils se cachent. Naviguez là-bas. a-t-elle répondu, comme une berceuse. »

Roza s'arrête pour écraser une mouche, puis elle continue. « Ainsi, le capitaine a ignoré le danger de la baie étroite et a navigué dans l'embouchure de la rivière. Le navire n'était pas là. Se tournant pour hurler à son navigateur, il fut choqué de voir qu'elle avait également disparu ! Mais le pire de tout, à l'horizon à l'embouchure de la crique, se trouvait le grand bateau pirate, battant le drapeau de l'Effroyable Pirate Roberts. »

« Quelle trahison ! Quel déshonneur ! Arquebat Garz croassa tandis que les sorts redoutables et l'acier assoiffé de l'équipage de Robert assassinaient ses hommes et envahissaient son bateau en métal. Et la navigatrice ? Elle n'avait pas été une vraie navigatrice, mais une illusionniste envoyée par Roberts pour piéger le capitaine dans la crique. Le navire de guerre de Lynn, rien de plus qu'une invention, un ver qu'elle a suspendu à un crochet pour conduire le capitaine à sa perte. »

Si tu as écouté, tu te sens maintenant étrangement motivée.

Hector n'en menait pas large après cette course effrénée.
A bout de souffle et blanc comme un linge, il écoute l'histoire d'une oreille et jette des regards d'où ils viennent.
Reprenant peu à peu des couleurs, l'histoire prend fin.
« Merci à vous. Vous m'avez sauvé la vie. Une chose que je ne suis pas prêt d'oublier.
Mais j'en oublie mes bonnes manières. Je me nomme Hector, je crois que l'on s'est vu sur le navire.
Si cela ne vous dérange pas, je me vais me joindre à vous » il sourit avec humour.
« l'endroit est un peu trop sauvage à mon gout et votre compagnie est des plus délicieuses d'après les critères locaux.
Je n'ai pas vu le géant qui agitait les arbres à plus de 3 m de haut. je sais juste une chose, on retourne dans cette direction à la plage où se trouve l'épave. »

Brand qui avait fuit avec le reste du groupe en fermant la marche, n’écouta que d’une oreille l’histoire de Roza. Il répondit néanmoins au nouveau venu : « bienvenue parmi nous Hector. Tu n’aurais pas vu passer une jeune femme depuis la où tu étais ? Elle nous accompagnait depuis la plage et nous avons été séparé. Et d’ailleurs comment as-tu terminé suspendu ? »

Le rythme se ralenti puis alors qu’ils n’entendaient plus rien, il considéra qu’ils étaient hors de portée du danger.

« Nous devons maintenant prendre une décision, doit-on repartir vers la plage ou décidons nous de continuer à nous enfoncer dans la jungle maintenant que le danger est passé ? »

« Bonjour Hector, et bienvenue à notre groupe hétéroclite ! » Dis-Roza, souriant. « Oh, attendez ! T'as des feuilles et de la boue sur toi d'où je t'ai posé. Je t'aiderai. » Elle marche derrière lui et frotte avec enthousiasme les hanches d'Hector.

À la question de Brand, Roza réponds : « Heu ... Peut-être qu'il y a d'autres survivants plus loin sur le chemin. Je vote pour essayer le sentier une fois de plus. Si on échoue à nouveau, on peut essayer de réparer le navire. »

Hector recule par réflexe alors que Roza tente de le... rendre présentable avec force de conviction.
« Merci.. Merci, cela ira. Vous êtes du genre tactile à ce que je vois. »
Il jette un regard interrogateur et poursuit
« Non, je n'ai vu personne passé de mon point de vue retourner avant votre arrivée.
Si je puis donner mon avis, je pense que nous pouvons supposer que la jungle est le terrain de chasse d'un tribu vénérant .. euh, un créature ressemblant à la statue et mesurant au moins 4 m...
Pour le navire, je n'ai aucune connaissance ou savoir faire pour aider à le rendre navigable.
Cependant, j'ai aperçu un autre navire échouer, bien plus ancien.
Et nous manquons cruellement d'informations. est-on sur une ile? il y a-t-il un port ou un avant poste civilisé?
je ne puis le dire. Peut-être trouverons nous des cartes ou des informations dans les 2 navires échoués.
Nous pourrions peut-être commencé par là, non?. »

Roza sourit de plein bouche, « Quel jolie idée ! » et suit les autres.

Marchant aux côtés d'Hector, elle continue de parler : « Tu sais, tu ressembles de plus en plus à une pinata: je t'ai frappé au cul, et des choses jolies sont sorties de ta bouche. »

Le petit groupe s'avance prudemment dans la jungle. Bruissements dans les arbres ou au niveau du sol, croassements, et autres cris d'oiseaux maintiennent les sens à l'affût du moindre bruit considéré comme suspect sachant qu'une créature énorme est peut-être sur leur trace.
La chaleur se fait légèrement plus sentir, d'autant plus que le stress et l'excitation du combat à fortement augmenté votre sudation. Les insectes vous attaquent gentiment sur chaque bout de peau qui dépassent de vos vêtements, emmenant avec eux un petit bruit sec de gifle sur la peau.
Le sentier vous mène au bout d'un moment qui vous paraît une éternité sur la plage. Presque en face de vous une carcasse d'un vieux navire est ainsi échouée.
Le bois est sec mais craquelé, tout au plus en choisissant bien, vous pourriez y récupérer quelques planches valides, mais il s'agit là d'un vrai squelette de bois.
En dirigeant votre regard sur la droite vous voyez votre navire à quelques centaines de mètres, à moitié dissimulé par une avancée de roches polies par les eaux, le mât toujours droit.
Vous voilà de nouveau à votre point de départ. Les seuls éléments qui auraient pu vous intéresser se seraient trouvés dans la cabine du Capitaine, mais celle-ci s'est retrouvé à moitié sous les eaux, tous les écrits et autres cartes se sont ainsi retrouvés délavés ou illisibles.
Quelles que aient été les raisons de votre présence sur ce navire, la dernière chose que vous ayez vu avant la tempête infernale était le Phare de l'île de Dadiche. Dadiche est une île connue et n'est certainement pas arborée de cette flore qui vous entoure. Vous n'êtes ni sur le continent ni sur Dadiche.

Est-ce que vous souhaitez fouiller le bateau entièrement à nouveau ?

Aussi désagréable qu'à son habitude, Adam parle au groupe en s'écartant et observant les environs.

« On a passer la journée a faire un aller-retour et ne rien trouver d'intéressant...
quelqu'un à une idée ?
Si on avait trouvé un sextant, en tenant compte du temps depuis le phare on pourrait avoir une idée approximative d'où on peu être mais bon... »

Hector regarde la jungle puis le bateau.
Il regarde le soleil pour voir sa course pour connaître l'heure.
« je n'ai pas fouillé le vieux navire. Vous l'avez fait? »

Roza se penche vers Hecor et lui chuchote : « À mon avis, t'es assez intéressant. » puis le giffle dans les côtes avec son coude.

À propos le suggestion d'Hector, elle hausse les épaules, « non, on ne l'a pas. Penses tu qu'il vaut la peine? »

Hector se tient les côtes et grimace .
« aie!
Doucement, c'est sensible »
En se tenant la côte.
« si on peut trouver quelque chose pour nous aider , oui ça en vaut la peine, je pense. »
Puis il regarde le mat du bateau bien droit.
« je peux monter là-haut sur le mât pour avoir un point de vue sur les terres. Cette nuit, si il y a des feux ou un phare, nous devrions le voir. »