Une odeur indéfinissable titillait le nez d'
Hector et son instinct de survie lui fit ouvrir les yeux quelques micro secondes afin d'évaluer un peu mieux la situation sans pour autant trahir son subterfuge de mort simulé. Son regard fut plein de surprise lorsqu'il ouvrit les yeux: il se trouvait en effet nez à nez avec l'étrange créature ailée.
La peau de son visage (et le reste de son corps apparent) était noirci, comme le bois carbonisé après avoir éclaté sous la chaleur intense d'un feu de camp. Ses traits étaient fin tout comme le reste de son corps sec et musclé. Ses yeux ouverts semblant sans vie le regardaient fixement.
Le temps parût comme suspendu.
Hector sentit un léger souffle sur son visage:
Message secret pour Elzibio.
Roza, malgré tous ses efforts, n'arrivait pas à faire la différence face à
Trombec. Elle ne lui infligeait que des estafilades sans grand dommage.
Trombec s'en réjouissait, et son fameux sourire narquois laissant apparaître ses dents pourris apparut sur son visage.
Une ombre noire pourfendit l'air subitement.
Roza vit ce sourire édenté se figer, puis une gerbe de sang vint lui arroser le visage et obscurcir ses yeux.
Passé l'effet de surprise,
Roza passa le dos de main gantée sur son visage pour se débarrasser du sang, et ses yeux se posèrent sur
Brand qui avait pris la place de
Trombec gisant maintenant à terre dans une marre de sang.
Elle vit chez lui, ce que personne d'autre ne put voir sur l'instant. Brand dégageait une sombre odeur de mort. Chacun de ses coups provoquait une mort instantanée.
Elle en frémit.
Dans les chariots des cris se firent entendre devant tant de sang et de barbarie.
L'homme qui se trouvait face à
Anselme vit la scène du coin de l'oeil et marqua un temps d'arrêt.
Il se rapprocha rapidement de son Maître.
« Maître que faisons-nous ? » lui demanda-t-il en position défensive.
Dans les chariots les cris d'effroi redoublèrent ne semblant pas vouloir s'arrêter et attirèrent l'attention d'
Anselme.
Tu peux agir librement malgré tout