En discutant avec Anselme, Brand acquiesça : « les villageois n'ont effectivement pas de raison de prendre les armes contre nous, mais il vaudrait mieux les avoir de notre côté. Qui sait de quelles roueries est capable l'homme en noir... »

Il commençait également à craindre pour Hector, qui était maintenant sorti depuis un petit moment sans être conscient de ce danger qui guette. Emporter les enfants avec eux ne l'enchantait cependant peu : « si nous devons voyager rapidement et discrètement, il est peut être préférable de laisser les enfants ici. La meilleure chose à faire serait de retrouver le chef Gadar et l'entretenir de nos craintes, en lui demandant de veiller sur les enfants de cet homme en noir. »

Il se gratta le menton, tapissé d'une barbe rêche qui commençait à être très légèrement grisonnante. Puis il continua : « Devrions-nous haranguer les villageois pour leur expliquer la situation ? Nous mettre en vue de cette manière semble risqué... Si nous partons chercher Gadar, Hector risque de revenir à l'auberge alors que nous n'y serons plus... Il reste sinon possible de nous barricader dans une chambre pour passer la nuit, mais je préférerais encore marcher de nuit dans la campagne. »

Puis il entrouvrit la porte et jeta un œil à l'extérieur, à la recherche de trace d'Hector, de l'homme en noir ou de tout signe d'agitation.

Hector avait pressé le pas pour revenir au village. Il se rendit de nouveau à l'auberge de Barrof et croisa Brand à l'extérieur.
« Yosh ! Je suis allé jeter un œil du côté de la ferme de Marpolin. Les enfants y sont tous et rien ne leur a été fait. Cependant ils sont dans une grange gardée par de nombreux gardes. M'est avis qu'il se passe quelque chose de pas très Peldorien. Aucune trace de l'homme en noir, cela dit, tout à l'heure quand on a rencontré le chef, il y avait un homme encapuchonné qui se tenait en retrait et qui semblait être la cause de leur agitation. »

Il regarda autour de lui.

« Qu'est-ce qu'on fait ? Les autres sont toujours à l'intérieur ? »

Brand lâcha un soupir de soulagement lorsqu'il aperçut Hector apparaitre à la lumière des fenêtres de l'auberge. Il sorti et ferma la porte derrière lui pour écouter ce que leur compagnon avait à dire.

Il acquiesça lorsqu'Hector annonça que quelque chose de louche se tramait. Son pragmatisme tout particulier lui fit lâcher : « la logique nous dirait de partir. Nous ne sommes pas responsables de ces enfants, et si on peut éviter de recroiser le chemin de l'homme en noir, autant l'éviter. Nous sommes en plus tous éreintés et nous avons besoin d'une nuit de sommeil, que ce village ne semble pas pouvoir nous fournir. »

Cependant, un bon fond bien caché sommeillait malgré tout sous sa cuirasse, et il mitigea ses propos : « qu'en penses-tu ? Ce n'est pas très juste pour ces enfants cela-dit... Devrions-nous trouver le chef Gadar et l'interroger de manière un peu plus convaincante sur ce qu'il se passe ? Essayer de déterminer si un accord a été passé pour laisser l'homme en noir reprendre les enfants sans moufter ? » Il réfléchit un instant puis dit : « nous ne pouvons de toutes façon pas nous confronter à l'homme en noir et surtout pas à la garde du village. Nous ne pouvons rien espérer tant que Gadar est du côté de l'homme en noir. »

@Roza
Ozyrias écoutait l'histoire de Roza avec attention un léger sourire aux lèvres. Lorsqu'elle fit référence à Fritz il éclata de rire.
« Eh bien, je dois dire que si Fritz n'aime pas quelqu'un et serait capable de flairer c'est bien bien votre ami....vous savez...le petit brun à l'oeil vif là »
Reprenant son calme, il se gratta les sourcils avec un doigt et reprit: « J'ai effectivement vu le chef trainer avec un homme habillé tout en noir de la tête au pied, mais je n'en sais guère plus, je suis arrivé il y a peu de temps.
Quant à vous aider, eh bien je ne sais pas.... qu'y gagnerais-je à me mettre tout un village à dos ?
vous devriez peut-être parler au Chef vous ne croyez pas ? Après tout, ce que je comprends c'est que vous lui avez laissé la charge des enfants maintenant non !? »

Hector montra un large sourire d'amusement, presque carnassier.
« Par Ey'a ! Y aurait-il finalement un petit cœur sensible qui bat derrière tout cet acier et ce sang séché ? » dit-il en posant ses doigts de manière faussement sensuelle sur le torse du guerrier.

Il haussa le épaules.
« Qui suis-je pour me mettre sur le chemin d'un si noble paladin ? Et puis tu sais... la chance c'est important pour les voleurs. Je veux pas ruiner mon karma en laissant ces enfants à leur sort. »
Claquant des mains, il ajouta « Allez ! On va chercher les autres et préparer un plan. »

Il passa à côté de Brand, lui mit une main amicale sur l'épaule et entra dans l'auberge pour refaire son rapport à ses deux autres compagnons.

Regardant légèrement déçue - ayant voulu croire que Oziras pourrait avoir des motivations plus malléables et altruistes que les siennes - Roza roule des yeux et dit : « "Parler au Chef", tu dis ? Tu sais, j'ai déjà navigué avec un homme qui avait le don de dire l'évidence. Il pourrait y avoir un éclair assez lumineux pour transformer la nuit en jour, et il viendrait sur le pont et dirait : 'il pleut'; nous rentrerions au port et il regarderait et dirait : 'terre en vue'; quelqu'un prendrait un perroquet pour animal de compagnie et il dirait : 'tu auras de la merde sur l'épaule'...

"Devrions-nous aller parler au chef" ?! Tu me rappelles cet homme, tu sais ! »

Roza se lève et va immédiatement chercher ses amis, se retenant à peine de donner un coup de pied à Fritz en partant.

Malgré la remarque acerbe de Roza, Ozyrias garda son visage sympatique: « Je ne suis qu'un voyageur sur ces terres, et j'apprends chaque jour des choses nouvelles. Tu avais semble-t-il déjà la réponse en toi mais tu m'as tout de même posé la question.... »
S'essuyant alors la bouche avec sa serviette, il continua alors que Roza s'éloignait vers la porte: « Mais je ne te retiens pas plus, je reste ici à finir mon repas pendant que vous allez vous mouiller les miches sous cette pluie qui s'annonce torrentielle. »
Ozyrias n'avait pas tort sur ce dernier point, la pluie à l'extérieur devenait chaque minute plus lourde et abondante. Les nuages gris couvraient maintenant tout l'horizon et Lu'Mnar ne laissait percer que quelques derniers rayons avant de disparaître derrière les collines avoisinantes à l'Ouest.

Regroupés sous le porche de la taverne de Barrof, tous se mirent d'accord pour aller voir le Chef Gadar.
Le village étant construit le long de la rivière, il ne fut pas compliqué de trouver ce qui devait être sa demeure, son aspect et ses décorations ne laissant aucun doute sur son utilité, située au centre du village, côté Est de la rivière devant un cercle de terrain faisant office de place du village. En la rejoignant, Anselme remarque le Temple à l'exact opposé du côté Ouest de la rivière, comme en parfaite symétrie avec la maison communale.
Quelques braséros subsistent encore sous les porches des maisons et vous permet de vous dirigez au sein du village. Les maisons sont constituées de rondins de bois et couvertes par un toit pointu en chaume (en paille, pour JRam).
Le village s'est désertifié, tout est calme et seule votre détermination dicte vos pas.
Sur la place, la maison communale se présente comme un corps de maisons dont une bâtisse assez large fait office d'accueil, une grande porte à double battant en fermant l'accès. Une écurie sans porte laisse entrevoir la présence d'un cheval au pelage noir, tout comme celui du Maître.

Tappant à la porte je suppose, un homme vient quérir de votre demande à travers la porte: « oui, c'est pour quoi ? la maison est fermée, il fait presque nuit et il pleut, le chef ne reçoit plus ». la porte est restée fermée

Hector s'avança en se raclant la gorge.
De sa plus belle voix, celle avec laquelle il embobinait les pigeons et faisait tomber les femmes, il s'adressa au serviteur.
« Veuillez nous excusez. Je suis certain que votre employeur serait fort conquis du zèle et de la rigueur que vous mettez dans votre travail. Néanmoins... je tiens à porter à votre attention le fait que jamais au grand jamais nous n'oserions le déranger, en cette heure si tardive et sous une pluie diluvienne, s'il ne s'agissait pas là d'une affaire d'une urgence rare ! Je vous saurais gré, mon bon ami, de faire entorse au règlement rien que pour cette fois. »
Il ajouta.
« Tant de pouvoir réside dans les clefs que vous portez à la ceinture. Vos choix pourraient avoir bien plus de gravité que ne vous l'imaginez. Allez-vous laisser le destin passer à côté de vous ? Nous savons tous les deux que vous êtes bien plus malin que ça ! »

Les mots d'Hector avaient la douceur du miel, mais ses compagnons, habitués à ce genre de discours, savaient qu'ils n'étaient qu'un poison insidieux qu'il crachait entre deux sourires.

Baratin 56: Elzibio lance 1d100 et obtient 20 (20)

Anselme resta pensif pendant le court trajet, tout en jetant des regards périphériques pour se faire une bonne idée de la structure du village. Rassuré par la vue du temple, il s'assombrit en remarquant le cheval anthracite. Il se hasarda alors à quelques mots à l'adresse du guerrier.
« Que dit ta blessure, Brand »
Une fois à la porte de la maison communale, il tenta de déceller un quelconque indice sur les émotions dans la voix du portier. Celui-ci était il las, inquiet, apeuré, ferme...

Brand suivit ses compagnons sous la pluie battante qui s'infiltrait sous les couches de cuir de son manteau et la côte de maille qu'il portait par dessus. Essayant de ne pas glisser en pataugeant dans la gadoue qui commençait à se former, il commença à avoir des doutes sur l'intégrité du chef en voyant le cheval du Maitre attaché sous le porche.

Il se passa la main dans le cou et constata que sa marque continuait de saigner. Il répondit à Anselme en lui montrant sa main ensanglantée : « ça me lance et ça continue de saigner... Soyons sur nos gardes. J'ai bien peur que le chef Gadar soit déjà trop engagé pour changer d'avis. Il n'est également pas impossible que l'homme en noir l'ait menacé que les siens viennent lui rendre visite si il ne coopère pas. »

Tous ses sens en alerte alors qu'ils tapaient à la porte de la demeure de Gadar, Brand glissa à Anselme : « j'ai un mauvais pressentiment... »

Roza hoche la tête à Brand : « Je n'aime pas ça non plus, mon ami. Sommes-nous des baleines fonçant droit vers les harpons, afin de faciliter la récupération de notre graisse ? Je ne suis pas enthousiaste à l'idée de nous sortir de cette embuscade que nous avons nous-mêmes créée, mais il semble que la diplomatie et bien s'entendre avec les villageois seront le meilleur moyen de s'en sortir. Il suffit juste de les retourner contre l'Homme en Noir. »

Voyant qu'Hector a déjà prononcé quelques mots délicieusement mielleux, Roza attend la réponse depuis la porte.

La présence du cheval et sa marque qui s'était mise à suinter, comme une plaie qui se réouvre sans totalement cicatriser, indiquait à Brand que le Maître ne devait pas être bien loin.

Il y eut un temps qui parut une éternité mais l'homme derrière la porte finit par répondre à Hector: « Hummm, très bien, je reviens »

Une autre éternité plus tard, sous le crachat pluvieux, un bruit dans la serrure indiqua que la porte venait d'être déverrouillée.
Un des hommes qui les avait accueilli à l'entrée du village les fit entrer.

« Si vous voulez bien entrer, Gadar va vous recevoir. »

La pièce, faiblement éclairée, à moitié plongée dans la pénombre, est suffisamment vaste pour accueillir presque tout le village en étant un peu serré. Des ornementations sommaires décorent les murs par-ci par-là. Une seule grande table rectangulaire avec trois chaises dont une chaise avec un haut dossier proche d'un mur au centre de la pièce servent de mobilier. Juste derrière celle-ci s'y trouve une porte. D'autres portes sur chacun des murs se devinent dans la semi obscurité.

Encore un peu de temps plus tard, tandis que votre patience est mise à rude épreuve, la porte en face de vous s'ouvre et laisse entrer quatre hommes suivis de Gadar. Il se positionne juste derrière la chaise au haut dossier au centre de la table sur laquelle il pose ses deux mains boudinées.
« Eh bien, eh bien... qui y-a-t-il de si urgent ? » dit-il d'une voix grasse et railleuse.

Hector exécuta une large révérence puis fit deux pas en avant.

« Monsieur le maire, permettez moi de survoler les formalités d'usage et d'aller droit au but. »

Il entama son discours en scrutant un a un les hommes qui étaient entrés avec lui, ainsi que Gadar lui même.

« Les enfants que nous avons secourus étaient captifs d'un homme extrêmement dangereux qui, selon toute vraisemblance, se trouverait encore dans les environs. Mes compagnons et moi avons déjà maintes fois croisé le chemin de ces individus au caractère... hmm comment dirais-je... vindicatif ! »

Il s'assit sur le bord de la table en regardant Gadar dans les yeux et en esquissant un large sourire.

« Nous sommes bien évidement prêt à parer à toute menace éventuelle. Et nous aurions, pour cela, besoin de votre concours le plus franc et total. »

Influence Intimidation 56: Elzibio lance 1d100 et obtient 53 (53)
Perspicacité pour analyser sa réponse 58: Elzibio lance 1d100 et obtient 10 (10)

Debout dans une flaque à l'intérieur, mouillée par ses propres gouttes, grognon à cause de sa déception envers Oziras et ayant toléré son chat sans aucune raison valable, Roza se sentait aussi peu optimiste que possible quant à leurs perspectives en ville.

Puis, elle voit Hector discuter de leur situation avec le maire: franchement, mais avec une note de menace parfaitement ajustée sous ses paroles. Elle sent son humeur s'élever comme le soleil qui émerge après une tempête.

Bien fait, Hector ! Toujours fidèle et héroïque, et tu n'as même pas de chat.

Son froncement de sourcils se transforme en un large sourire, qu'elle adresse aux villageois réunis devant eux.

Anselme acquieça aux paroles d'Hector, comme pour y apporter plus de poids.
Il ajouta:
« En effet ces enfants ont été mis sur notre route par Peldora sans nul doute. Aussi sont-ils sous sa protection désormais et je me dois de m'assurer qu'ils seront en sécurité... »
Il posa son regard tour à tour sur chacun des hommes face à lui, regard bienveillant mais empreint aussi d'une certaine autorité et de confiance, confiance de ceux qui savent qu'ils avancent sous l'égide des dieux.

Passant régulièrement sa main dans son cou pour éponger la plaie, Brand s’engagea dans la maison à la suite de ses compagnons. Il ferma la marche et s’assura que leur chemin de repli était toujours libre, quitte à garder un pied dans la porte.

En voyant Gadar et ses hommes arriver il pensa : décidément il travaille tard, pour que ses hommes restent chez lui à cette heure…

Il s’employa à prendre l’air le plus sombre possible, ce qui était finalement son attitude normale, afin de soutenir les propos de Hector, dont la teneur et les menaces étaient subtilement voilés.

Gadar, chef du village d'Enrost écouta attentivement Hector.
Tout en l'écoutant de manière un peu passive, il commença à tirer la chaise au haut dossier comme pour s'assoir, mais il arrêta son geste lorsqu'Hector prononça le mot "menace". Son visage se rembrunit, comme contrarié, et son regard se durcit légèrement.
Il tourna la tête vers Anselme lorsque ses paroles emboitèrent celles d'Hector.
Il repoussa la chaise sous la table sans s'y assoir et resta debout, passant ses yeux soudain plissés sur chacun d'entre vous.
Il croise alors les bras autour de son torse au dessus de son gras de ventre abondant.
« Qui menace qui au juste ? Vous venez dans notre village quérir notre aide, vous l'obtenez et maintenant vous semblez vouloir demander des conditions.
Je ne vous connais pas et vous êtes sur les terres de l'Empereur Daryl Karn, les enfants sont maintenant sous sa protection, ainsi que de celles de Sokan le Dieu Protecteur de l'Empire du Nord, loués soient leur nom.
Ernost a peu à offrir, mais soyez assurés que nous ferons notre mieux.
Quant à cet homme je prend note de votre....avertissement, si je puis dire ainsi, et je ferais attention. » finit-il par dire en toussant sèchement à plusieurs reprises.
« Maintenant , si vous n'avez plus rien à ajouter, comme je vous l'ai dit tout à l'heure, j'ai des affaires à traiter. L'auberge vous attends »

Durant tout le temps, les villageois l'accompagnant sont restés stoïques dans une attitude plutôt neutre, attendant que Gadar leur disent quoi faire.

Aux mots du chef du village, Brand ne pût s'empêcher de penser : bon, hé bien notre travail est fait, partons maintenant.

Mais il imaginait bien le regard désapprobateur que Roza ne manquerait pas de lui lancer si il tournait les talons à ce stade. Aussi il lança à Gadar et aux villageois aux alentours : « Ne vous méprenez pas. Je ne sais pas combien d'argent l'homme en noir vous a promis, mais cet argent est sale. L'accepter c'est participer à l'exploitation des faibles, le meurtre des innocents et le massacre des peuples. Peut-être ne savez-vous pas ce qui attend ces enfants si vous les remettez à cet homme ? »

Il marqua une pause pour mettre chaque villageois et surtout Gadar face à leur propre responsabilité. Puis il continua.

« L'esclavage et la mort. C'est ça qui les attend. Je peux moi-même en témoigner, puisque que comme ces enfants, j'ai été capturé sous leur emprise dès mon plus jeune âge. »

Bien que plutôt réservé habituellement, le guerrier sentait toute la rancœur de son passé ressurgir et le pousser à s'exprimer comme il ne l'avait jamais fait. Il souleva ses cheveux poisseux à l'arrière de son cou et montra à la ronde sa nuque sanglante et la marque qui s'y trouvait.

« Vous voyez cette marque dans mon cou ? C'est ce que nous laissent ces hommes en noir lorsque nous sommes capturés. Puis nous sommes drogués et envoyés combattre dans des guerres meurtrières, injustes, et auxquelles nous n'avons nulle envie de participer. Seuls les plus coriaces en réchappent, et c'est à mes propres risques que je vous révèle ces informations. Je vous le demande donc : souhaitez-vous vraiment envoyer ces enfants vers la souffrance et la mort ? Si oui, alors faites le en votre âme et conscience. »

Puis il se tût et essaya de jauger l'ambiance et les résultats de sa diatribe.

Si utile, libre à toi de prendre, ajouter ou non des bonus, etc Brand est pas très éloquent, alors si l'un d'entre vous veux appuyer ses propos, hésitez pas
Eloquence 21: Artos lance 1d100 et obtient 26 (26)

Roza ricane lorsque Brand mentionne l'argent. Après un bref instant, elle précise :

« Si c'est de l'argent que vous voulez, tout ce qu'il a sur lui, vous pouvez avoir, et ne pensez même pas que vous obtiendriez quelque chose d'autre de lui : respecter ses accords et jouer loyalement ne fait pas partie de son vocabulaire.

Laissez-nous l'emmener à Ravenhorn pour qu'il soit jugé pour ses crimes ; nous assumerons les ennuis, vous prenez l'argent. »

Hector se retourna lentement vers Brand, les yeux écarquillés, visiblement étonné qu'il connaisse des mots de plus de deux syllabes.
La surprise passée, il se reprit, mit ses main dans ses poches et se plaça juste derrière Brand, légèrement décalé pour qu'on puisse le voir.

Prenant un air faussement inquiet, il ajouta, en regardant Gadar et surtout les villageois :
« Euh... Si j'étais vous, je réfléchirais très attentivement à ce que vient de vous dire mon ami. Je le connais, quand il a les oreilles baissées, comme ça, c'est qu'il est vraiment chafouin. »

Influence 56: Elzibio lance 1d100 et obtient 92 (92)