Les cieux étaient couverts de nuages sombres, projetant leur ombre sur la plaine vallonnée. Des bosquets d'arbres se dressaient à divers endroits, offrant des abris naturels.
Les arbres se dressaient avec robustesse, leurs troncs solides et leurs branches étendues. Les feuilles verdoyantes oscillaient doucement au gré du vent, créant des jeux d'ombre et de lumière à travers le paysage. Les rayons du soleil perçaient parfois à travers les nuages, illuminant brièvement les environs.
L'ambiance était paisible, un havre de tranquillité qui vous changez du bruit tumultueux des vagues. Le silence était ponctué par le chant des oiseaux et le doux murmure d'un ruisseau voisin. Une légère brise caressait les herbes hautes, ajoutant une touche de fraîcheur à l'air ambiant.

Roza la plus rêveuse d'entre vous et souvent la tête ailleurs passait le plus clair de son temps à s'amuser à imaginer des formes dans les nuages.
C'est alors qu'elle aperçut bien au loin quelque chose se décrocher des nuages et tomber à pic comme une pierre. C'est bien trop gros pour être un oiseau et ça va aller s'écraser dans un bosquet à quelques centaines de mètres de là.

La curiosité fait que vous prenez direction de ce bosquet en contrebas d'une petite colline. Vous pénétrez dans celui-ci. La lumière ne traversant les feuilles des arbres qu'à de rares endroits donnent un lieu un air plus lugubre.
Tandis que vous chercher où a pu tomber cette chose directement du ciel, vous entendez des voix d'hommes.
En vous approchant les voix se font plus distinctes, et vous découvrez une grande caravane composé de 2 chariots/cages accrochés l'un derrière l'autre, de grosses barriques sur leurs flancs et tirés par quatre puissants chevaux. 4 autres chevaux mis à l'arrêt attendent leur cavalier qui semblent tous être au devant de la caravane. Dans les cages, des enfants de tout âge.

« Putain mais c'est quoi c'truc, t'as déjà vu ça toi ? » dit........Trombec

Une caravane d'esclavagistes. Cela sentait les ennuis à plein nez. Hector aurait voulu ne pas croiser ce genre d'individus. Il se ramassa sur lui même et tenta de faire signe à ses camarades de faire de même et de reculer en silence.

Brand mis un petit temps avant de reconnaitre Trombec (il n'était pas très physionomiste). La vue d'enfants dans une cage lui fit monter la colère, son passé de mercenaire lui ayant appris que la liberté était un bien précieux.

Qu'est-ce que cet ignoble petit être fait encore sur notre chemin...

Lorsqu'Hector commença à reculer, il hésita et leur dit en chuchotant : « pouvons-nous vraiment laisser ces enfants en cage ? »

Combien sont-ils ? Les esclavagistes je veux-dire ? 4 ? Est-ce qu'ils sont armés ? Est-ce qu'ils sont physiquement imposants ?
Concernant l'objet tombé du ciel, on en a un aperçu depuis notre point de vue ?

Toujours en reculant discrètement, Hector répondit tout bas.
« Il nous faut un plan »

Lorsque Roza entend la voix de Trombec, la curiosité qu'elle aurait pu ressentir en observant l'objet tomber du ciel est submergée par la répulsion.

« Pas possible! Pas encore ce mec!
Allons, mes amis, dirige-t-on simplement vers Ravenhorn. Si nous devons avoir affaire avec Trombec, lui ou moi tenterons de pénétrer l'autre, et moi, j'utiliserai ceci », murmure-t-elle en montrant son poignard.

Voyant que ses compagnons sont toujours intéressés à traîner ici, elle continue :

« Eh bien, si vous voulez vraiment rester, je suppose qu'on pourrait essayer de tous les tuer. Nous devrions commencer par libérer les prisonniers lorsque les gardes seront distraits par leur recherche de cette étoile tombée ? Un peu de chaos pourrait beaucoup nous aider, non? »

Brand recula doucement pour arriver au niveau d'Hector et mettre de la distance avec ces voix.

« D'accord avec toi, nous avons besoin d'un plan. » Il tendit l'oreille, guettant le moindre signe qu'ils auraient été repérés, puis chuchota : « Hector, tu es le plus discret d'entre nous, je dirais que tu les contourne et essaye d'apercevoir combien ils sont, et ce que c'est qui vient de tomber du ciel. Si tu es repéré on surgira dans leur dos pour t'épauler. »

Dans le doute, Brand se passa la main sur la nuque pour essayer de sentir si la marque qu'elle portait s'était remise à saigner. Puis il jeta un œil à ses compagnons pour voir si son plan leur semblait correct, ou bien si il valait mieux reprendre la route sans se soucier ni des enfants ni de cet étrange objet tombé du ciel.

Anselme avait pris le temps d'attacher sa mule au tronc d'un jeune arbre avant de s'aventurer vers le bosquet. Il s'interrogeait sur l'absence de bruit auquel il se serait attendu pour une telle chute; qu'il s'agisse du cri d'une créature ou du choc d'une pierre divine heurtant le sol. Il rejoignit donc le groupe peu après. Après un bref coup d'oeil il suggéra à l'instar de Roza:

« Effecyivement s'il s'agit juste de Trombec et de ses sbires, je pense que le plus svelte d'entre nous pourait aller libérer les enfants pendant que nous autres préparons le repentir de ces malfrats. Aidons les à touver la révélation quant à leur forfaiture en profitant de leur absence de vigilance pour prendre l'avantage. »

Roza écoute les suggestions de ses compagnons, inclinant la tête et poussant des gémissements d'approbation.

Elle répond : « Quelle excellente idée d'envoyer Hector. Il est le moins susceptible de causer des ennuis lors de cette brève mission d'espionnage. Découvrez combien ils sont, afin que nous puissions élaborer un plan pour les anéantir, par ma foi. »

Hector soupira puis décrivit un large cercle pour s'approcher discrètement à revers.

Dicrétion 59: Kazim Kazil lance 1d100 et obtient 78 (78)

Quoique pouvait signifier le soupir d' Hector celui-ci s'exécuta et s'approcha lentement des chariots en les contournant, essayant d'être le plus discret possible.
Le bosquet est plutôt dense, il n'y a qu'un chemin qui le traverse où se trouve son objectif, et il est plutôt aisé pour lui de s'en approcher tout en douceur.
Anselme, Roza et Brand finissent même par le perdre de vue.

Bien installé derrière un buisson il ne lui reste plus qu'à passer la tête au travers ( ou par-dessus, peu importe ) afin de mieux voir ce qu'il se passe à l'avant du convoi. Il remarque alors 3 hommes dont Trombec. Lui qui était allé se cacher lors de leur visite au hangar dans la l'île du plateau, où ils avaient rencontré pour la première fois l'homme tout de noir vêtu, reconnaît aisément certains des hommes qui avaient embarqué les enfants sur le bateau. Tous les 3 sont bustes penchés au-dessus de quelque chose de taille humanoïde. Tenant un meilleur angle, Hector aperçoit alors un corps humanoïde élancé allongé sur le sol. Des ailes à plumes noircies dans le dos.
Des ailes dans le dos ??? Plein de surprise à cette vision inconnue, Hector fait un pas en arrière qui le trahit. CRAAACC
2 têtes se tournent dans sa direction.

« Qui est là ? c'est vous Maître ? » dit Trombec qui instinctivement sort une vielle lame courbe accrochée au ceinturon

Voyant qu'Hector était repéré, Brand sorti du fourré où ils étaient cachés. Il marqua un temps de pause assez long lorsque son regard écarquillé se porta sur la chose qui venait de tomber du ciel, bien qu'il n'ai réussi qu'à l'entrapercevoir. Il se ressaisit rapidement malgré tout, ayant bien conscience de la tension qu'il avait créé et de la fragilité de la situation.

Il ne sortit pas son arme mais avança avec les mains ouvertes en signe de paix. « Bonjour Trombec, étonnant de vous trouver là. Nous marchions non-loin et avons aperçu cette chose tomber, nous avons donc essayé de trouver le point d'impact. »

Il resta tout de même à bonne distance des trois hommes afin de jauger leur réaction.

« Savez vous ce que c'est que cette chose ? En avez-vous déjà vu par ici ? »

Anselme attendit quelques secondes puis emboita le pas au guerrier. Il ajusta son arme sur son épaule pour adopterr une attitude nonchalante histoire d'être en accord avec la posture de Brand.
Restant visible, un peu en retrait sur la gauche il porta un regard curieux sur la créature au sol tout en restant attentif aux réactions des ruffians.

Entendant le ...
... et la question de Trombec, Roza lève les yeux vers Anselme.

« Oh, non, maintenant nous allons devoir tous les tuer... ou pire, leur reparler ! »


« Mince ! On a choisi de leur parler... »

Roza suit Anselme, évitant de regarder les yeux de Trombec, ses doigts démangent pour son poignard.

Hector se sait repéré et toujours caché par les broussailles tente un repli en reculant sur les fesses et finit par buter sur un arbre.
« T'es qui toi ? » lui dit-alors une voix froide et glaçante.
Hector lève la tête et en fait d'arbre il s'aperçoit qu'il a buté sur les jambes d'un homme tout noir vêtu, jetant sur lui un regard bleu vif le foudroyant presque sur place. Hector s'aperçoit très vite que sa main droite est tenu par une autre plus fine appartenant à une jeune fille habillé pauvrement, les cheveux longs et mouillés lui collant au visage emprunt de mélancolie.

Brand surgit alors par l'arrière de la caravane tandis que 2 hommes dont Trombec s'approchaient de la position d'Hector.
« Toi, vas voir et toi vas chercher.... » a-t-il à peine le temps de dire que Trombec se retourne aux paroles de Brand.

« Sale charogne t'es encor' là le crotteux » lui crache-t-il au visage dirigeant immédiatement son arme vers lui.
Les 3 autres en alerte dégainent aussitôt leurs armes, toutes formes de lames allant du cimeterre à l'épée longue ou courte.
Brand n'a pas vraiment le temps d'observer la créature au sol qu'ils se retrouvent assez vite à faire face à 3 hommes prêt à en découdre.
Une mauvaise chose n'arrivant jamais seule, sa nuque se met subitement à saigner.

Anselme qui suivait Brand de quelques pas n'a que peu le temps d'en savoir plus sur la créature. Tout juste a-t-il le temps de voir un être humanoïde assez fin et musclé gisant sur le dos, des ailes constituées de plumes noircies au niveau des épaules et un visage, un visage , quel visage.... noirci également, mais comme du bois qui a brûlé et éclaté sous le feu des flammes.

« T'es là aussi sale pute... C'est la dernière fois qu'on se croise... » finit par dire Trombec tout sourire révélant ses dents sales et cariées en voyant Roza.

Voyant les choses dégénérer rapidement hors de contrôle, Brand tenta de ne pas lâcher des yeux Trombec, malgré les furtifs coups d'œil vers cette drôle de chose qui venait de tomber du ciel. Décidément il est hargneux ce Trombec, de plus en plus ignoble...

Lorsqu'il sentit la douleur poindre sur sa nuque, il se passa la main dans le cou et remarqua que le sang s'était remis à couler. Brand ne voyait pas bien les broussailles dans lesquelles était tombé Hector, mais il devina avec effroi qu'un des hommes en noir, de sinistre mémoire, devait voyager avec Trombec et les esclaves. Un frisson lui parcouru l'échine. Même si il s'était échappé par le passé à ces hommes, ses tortionnaires, il n'en avait pas affronté directement et avait même plutôt essayé de les éviter.

Afin de ne pas rester désarmé devant Trombec et ses sbires énervés, il dégaina aussi son épée et son bouclier et se mit en garde, mais ne fit pas de mouvement en avant. Il s'adressa à nouveau à eux afin d'essayer une dernière fois d'apaiser la situation : « mes amis, pourquoi en venir aux armes ? Personne ici ne mérite d'être blessé. Nous nous trouvions ici par hasard, et nos chemins peuvent tout aussi bien se séparer ici et ne plus jamais se recroiser. »

Puis il chuchota à l'attention de Roza et Anselme qui étaient avec lui : « si vous avez une idée pour nous sortir nous et Hector de ce mauvais pas, c'est le moment ! »

« Par hasard ? Non, mon ami, je nous ai conduits ici, en suivant Trombec. » dit Roza en se plaçant devant Brand.

« Trombec, évidemment, tu n'as pas besoin de ces armes. Tu ne crois pas que je veux te faire du mal ? Si j'avais voulu te tuer, je t'aurais étouffé dans ton sommeil quand tu étais petit garçon dans ta couchette sur le bateau le Vengeance. »

Son visage fait une série d'expressions étranges, certaines lubriques, d'autres dégoûtées.

Mon dieu, il est tellement dégoûtant, j'espère pouvoir réussir ça !

« La dernière fois que je t'ai vu, j'ai su que je devais enfin t'avoir. Alors j'ai guidé mes amis dans tes pas, ma luxure notre seule boussole pour guider nos pas. Et maintenant te voilà, et c'est l'heure, Trombec... prends-moi dans tes bras... »

Anselme Se tint aux côtés de Brand lorsque celui-ci recula et se mit en garde.
Il évalua rapidement la situation comme défavorable, bien que numériquement identiques, leur groupe n'avait pas l'avantage de la surprise.
Voyant leur meilleur combattant temporiser, il resta sur son attitude nonchalente lorsque Roza passa devant eux, la démarche chaloupée.
Se gardant d'intervenir, il se recula même légèrement et se positionna de trois quart de manière à pouvoir surveiller leurs arrières si d'aventure d'autres ruffians devaient surgir à l'improviste dans leur dos.
Décidément, je ne vois plus aussi clairement qu'avant dans les desseins de la Déesse à notre égard... songea-t-il.

Brand se vit légèrement pousser sur le côté tandis que Roza le frôle en se mettant entre lui et Trombec.
Ce bref répit lui permet de maintenir ses sens éveillés et d'analyser rapidement un peu mieux la situation.
Il y a cet être étrange ailé au sol à quelques pas devant lui.
Un homme qui s'écarte sur sa gauche peu intéressé par les tromperies de Roza, et Trombec en face de lui avec un autre homme.
Et une voix qui parle plus loin dans les fourrés mais qui reste inaudible pour lui.
Sur sa droite, la caravane avec les enfants et autres adolescents.

Roza s'avança et tenta son bluff sur Trombec qui marqua une pause.
Roza est une belle femme et ce n'est pas sa tenue de cuir moulante ne laissant que peu de doute sur ses formes qui en disait le contraire.
Elle put sentir le regard lubrique de Trombec sur elle, avide de la goûter.
« J'ai t'jours su qu' tétait une vraie salope » dit-il en se passant la langue sur les lèvres.

Anselme était resté en léger retrait mais tenait de ses mains fermes son énorme massue à deux mains.
Tandis que ses pensées se tournaient furtivement vers Peldora, quelques gémissements sur sa droite le sortit de sa torpeur passagère: les enfants de la caravane attirèrent ainsi son attention. Enfermés, coincés dans ses deux chariots prisons, il en compte rapidement une douzaine, 5-6 par chariots....il se doit de les libérer. Peut-être est-ce là le signe de miséricorde qu'il attendait de sa Déesse.


Hector surpris par l'homme en noir, balbutia quelques mots sans réelle conviction.
L'homme lui balança alors un coup de pied sans pour autre conséquence pour Hector que de lui faire travers les buissons.
« Je sens une présence ici qui ne m'est pas inconnue.... Trombec... que se passe-t-il ici ? » dit une voix que Brand reconnaît immédiatement. Celle de l'homme en noir rencontré sur l'île du Plateau.

Roza soupire en attrapant sa ceinture, penchant ses seins vers Trombec.

« Oh Trombec, je voulais ça depuis si longtemps ... »

« CRlllllSH ! »

Elle fait sortir sa rapière de son fourreau, l'envoyant vers le cœur de Trombec.